Le président de la République a entrepris de nettoyer les écuries d'Augias. Une initiative pleine d'audace qui a le mérite d'inculquer dans l'esprit de la nation, la culture de la bonne gouvernance.
Laurent Gbagbo avait promis de gouverner autrement. Ceux qui avaient douté de l'engagement de l'opposant historique d'alors doivent bien se rendre à l'évidence. La Côte d'Ivoire sous Gbagbo a commencé à faire sa mue. La moralisation de la vie publique initiée par le chef de l'Etat n'épargne aucun compartiment de la société. C'est au cœur de la filière café-cacao, un des piliers les plus résistants de l'économie ivoirienne, que le ton de ce grand toilettage a été donné.
Nous sommes en juin 2008. La rumeur faisant état de détournement d'importantes sommes d'argent dans la filière enfle. Dans la foulée intervient l'achat par le fonds de régulation café-cacao (FRC) d'une usine de transformation du cacao à Fulton aux Etats-Unis. Le coût d'acquisition de l'usine est estimé à 100 milliards FCFA, une somme suffisamment faramineuse pour alimenter le débat sur les prétendus détournements. La presse de l'opposition en fait les gorges chaudes. Face à ce climat de suspiction, le président se saisit du dossier et demande au procureur de la République, Raymond Tchimou, de diligenter une enquête sur la gestion de la filière.
Dans le cadre de cette enquête, presque tous les dirigeants des structures de la filière ont été arrêtés et mis sous mandat de dépôt. Le procureur poursuit ses investigations qui donneront lieu à un procès que les ivoiriens attendent avec impatience et qui va situer les responsabilités.
Après la filière café-cacao, le président de la République met le cap sur le palais présidentiel. Les premiers coups de balai ont emporté ceux qui jusque-là faisaient partie des “meubles” de cette institution. Ainsi, et comme pour achever de convaincre sur sa détermination à faire le grand ménage, le chef de l'Etat n'a pas hésité à faire traduire devant les tribunaux, sa secrétaire particulière qui s'est retrouvée au centre d'une affaire d'extorsion de 65 millions aux préjudices de la société de mobile MTN. La secrétaire en question et une autre ont été reconnues coupables des faits à elles reprochés et condamnées à 5 ans de prison ferme.
Dans la même veine, le président Gbagbo a demandé au procureur d'ouvrir une enquête sur l'existence des emplois fictifs au sein de la présidence.
Outre le palais, le chef de l'Etat a enjoint le gouvernement de poursuivre le combat. Conformément à ces instructions, des initiatives ont été prises pour combattre la magouille dans les concours administratifs. Le ministre de la Fonction publique a mis sur pied un comité contre la fraude et promis que désormais, l'admission aux différents concours se fera sur le seul critère du mérite.
Pour sa part, le ministre de l'Intérieur a pris des dispositions appropriées pour filtrer l'entrée à l'école de police.
La lutte contre le racket et la délinquance militaire engagée par le parquet militaire sur ordre du chef d’état-major des armées se poursuit.
Comme on le voit bien, le pays est engagé dans une nouvelle ère. L'ère de la probité morale et de la rigueur dans la gestion des affaires publiques.
Au contraire de ses prédecesseurs, le président Gbagbo a décidé de s'affranchir des calculs politiciens pour engager de front, la guerre contre la corruption, les détournements de deniers publics et autres pratiques indélicates qui ont freiné le développement du pays. Le faisant, le chef de l'Etat ne fait qu’appliquer les règles de la bonne gouvernance. Une démarche bien perçue par l'opinion nationale et internationale.
En dénote le dernier rapport de la mission conjointe FMI-Banque mondiale qui a attribué la mention bien au gouvernement en matière de bonne gestion des ressources de l’Etat. Le pays est assurément sur la bonne voie. N’en déplaise aux esprits médisants.
Junior Dekassan
Laurent Gbagbo avait promis de gouverner autrement. Ceux qui avaient douté de l'engagement de l'opposant historique d'alors doivent bien se rendre à l'évidence. La Côte d'Ivoire sous Gbagbo a commencé à faire sa mue. La moralisation de la vie publique initiée par le chef de l'Etat n'épargne aucun compartiment de la société. C'est au cœur de la filière café-cacao, un des piliers les plus résistants de l'économie ivoirienne, que le ton de ce grand toilettage a été donné.
Nous sommes en juin 2008. La rumeur faisant état de détournement d'importantes sommes d'argent dans la filière enfle. Dans la foulée intervient l'achat par le fonds de régulation café-cacao (FRC) d'une usine de transformation du cacao à Fulton aux Etats-Unis. Le coût d'acquisition de l'usine est estimé à 100 milliards FCFA, une somme suffisamment faramineuse pour alimenter le débat sur les prétendus détournements. La presse de l'opposition en fait les gorges chaudes. Face à ce climat de suspiction, le président se saisit du dossier et demande au procureur de la République, Raymond Tchimou, de diligenter une enquête sur la gestion de la filière.
Dans le cadre de cette enquête, presque tous les dirigeants des structures de la filière ont été arrêtés et mis sous mandat de dépôt. Le procureur poursuit ses investigations qui donneront lieu à un procès que les ivoiriens attendent avec impatience et qui va situer les responsabilités.
Après la filière café-cacao, le président de la République met le cap sur le palais présidentiel. Les premiers coups de balai ont emporté ceux qui jusque-là faisaient partie des “meubles” de cette institution. Ainsi, et comme pour achever de convaincre sur sa détermination à faire le grand ménage, le chef de l'Etat n'a pas hésité à faire traduire devant les tribunaux, sa secrétaire particulière qui s'est retrouvée au centre d'une affaire d'extorsion de 65 millions aux préjudices de la société de mobile MTN. La secrétaire en question et une autre ont été reconnues coupables des faits à elles reprochés et condamnées à 5 ans de prison ferme.
Dans la même veine, le président Gbagbo a demandé au procureur d'ouvrir une enquête sur l'existence des emplois fictifs au sein de la présidence.
Outre le palais, le chef de l'Etat a enjoint le gouvernement de poursuivre le combat. Conformément à ces instructions, des initiatives ont été prises pour combattre la magouille dans les concours administratifs. Le ministre de la Fonction publique a mis sur pied un comité contre la fraude et promis que désormais, l'admission aux différents concours se fera sur le seul critère du mérite.
Pour sa part, le ministre de l'Intérieur a pris des dispositions appropriées pour filtrer l'entrée à l'école de police.
La lutte contre le racket et la délinquance militaire engagée par le parquet militaire sur ordre du chef d’état-major des armées se poursuit.
Comme on le voit bien, le pays est engagé dans une nouvelle ère. L'ère de la probité morale et de la rigueur dans la gestion des affaires publiques.
Au contraire de ses prédecesseurs, le président Gbagbo a décidé de s'affranchir des calculs politiciens pour engager de front, la guerre contre la corruption, les détournements de deniers publics et autres pratiques indélicates qui ont freiné le développement du pays. Le faisant, le chef de l'Etat ne fait qu’appliquer les règles de la bonne gouvernance. Une démarche bien perçue par l'opinion nationale et internationale.
En dénote le dernier rapport de la mission conjointe FMI-Banque mondiale qui a attribué la mention bien au gouvernement en matière de bonne gestion des ressources de l’Etat. Le pays est assurément sur la bonne voie. N’en déplaise aux esprits médisants.
Junior Dekassan
