Festival International de la route des Reines et Rois 2009 - Cap sur le Nord

Après l’Est en 2008, le Festival International de la Route des Reines et Rois va à la rencontre, cette année, des us et coutumes du Nord. C’est la quintessence de la conférence de presse animée, le mardi dernier, par le Professeur Urbain Amoa, Recteur de l’Université Charles Louis de Montesquieu (UCLM) au sein de cet établissement. "Royautés, Chefferies traditionnelles et nouvelle gouvernance : Intercompréhension, développement communautaire et actions pour la paix". Voilà le thème retenu pour ce festival itinérant qui est, cette année, à sa septième édition. Le premier axe de ce festival qui emprunte, pour la première fois la route du grand Nord de la Côte d’Ivoire fera son lancement dans la localité de Toumodi, traversera les villes telles que Yamoussoukro, Bouaké, Katiola, Ferké et Korhogo. Ce sera l’occasion, pour les festivaliers composés de têtes couronnées ivoiriennes de la sous région et de la Côte d’Ivoire, en compagnie d’élèves et étudiants de ces pays, d’aller au contact des valeurs culturelles de la région septentrionale de la Côte d’Ivoire. Le rituel des civilités, les chants et danses, l’artisanat (la poterie des Mangoro, les tisserands de Waragnéné) seront, entre autres, attractions de ce périple. Les étudiants des universités de Cape Coast, Winneba, Koumassi (Ghana) ; Ouidah- Porto Novo- Abomey- Cotonou (Bénin) ; Lagos- Kano (Nigeria) découvriront aussi les habitudes vestimentaires et nutritionnelles des peuples Baoulé, Tagbana, Senoufo...
Le second axe, lui, parcoura les pays comme le Ghana, le Togo et le Bénin.
Au cours de cette rencontre, M. Amoa a également annoncé la tenue à Bouaké, du 12 au 15 mars prochain, du Colloque sur "Diplomatie académique, intercompréhension et développement humain". Cette assise est organisée en collaboration avec le Consulat honoraire de Côte d’Ivoire à Florance en Italie, des instituts de recherches et des Collectivités territoriales. En sus, Urbain Amoa a développé plusieurs axes du thème de "Diplomatie académique et culture de la paix: les universités africaines à l’épreuve du développement humain". Selon lui, « la coopération institutionnelle s’impose aujourd’hui comme une donnée qualitative pour toute structure académique soucieuse de prendre en compte les réalités socio- politiques.» En tout cas, une fois encore, le professeur Amoa a présenté les actions de son institution, qui consistent à former des cadres de haut niveau sur les valeurs et civilisations organisatrices de la vie sociale.
Jean Antoine Doudou

Projecteur