A l’initiative du Pr Amoa Urbain, des intellectuels d’une quinzaine de pays seront en conclave, du 12 au 14 mars à Bouaké.
Prononçant une conférence de presse, mardi, à l’Université Charles Louis de Montesquieu (Uclm) dont il est le recteur, sur le thème «Diplomatie académique et culture de la paix», le Pr Amoa Urbain a révélé que «les universités africaines sont à l’épreuve du développement humain».
En effet, pour lui, «la coopération interuniversitaire permet, par les échanges d’espaces de production et des programmes pratiques, de former des cadres de haut niveau sur les valeurs et civilisations organisatrices de la vie sociale». Ainsi, les universités africaines doivent-elles être au service de la société, donc du développement humain durable. C’est dans ce cadre que l’Uclm, en partenariat avec le Consulat honoraire de la Côte d’Ivoire à Florence (Italie) et une quinzaine d’universités, instituts de recherches en sciences sociales et humaines, et des collectivités territoriales d’Afrique, organisent du 12 au 14 mars, à Bouaké, un colloque international sur le thème «Diplomatie académique, intercompréhension et développement humain».
Déclinant les axes de réflexion qui feront l’objet du colloque, le Pr Amoa Urbain révèle qu’il appartient aux intellectuels de se réapproprier le panafricanisme. Le sortant du carcan politique et politicien pour l’inscrire dans une dimension culturelle et spirituelle vouée à la paix. Toutes choses qui pourraient constituer le ciment de l’intégration africaine. In fine, Amoa plaide en faveur de la création d’une «Chambre africaine des rois et chefs coutumiers». Car, à l’en croire, les alliances interethniques et parentés à plaisanterie ont montré leurs capacités à résoudre les conflits. C’est la raison pour laquelle, il prône la création d’une Ecole doctorale interuniversitaire et un Ph. D multilingue aux fins d’une affirmation des cultures et savoirs africains dans un contexte mondialisé. Une vision qui s’arrime à l’organisation du Festival de la route des Reines et des Rois d’Afrique, dont la 7e édition se tient cette année. Et qui constitue un réservoir inestimable de connaissances pour les chercheurs.
Rémi Coulibaly
Prononçant une conférence de presse, mardi, à l’Université Charles Louis de Montesquieu (Uclm) dont il est le recteur, sur le thème «Diplomatie académique et culture de la paix», le Pr Amoa Urbain a révélé que «les universités africaines sont à l’épreuve du développement humain».
En effet, pour lui, «la coopération interuniversitaire permet, par les échanges d’espaces de production et des programmes pratiques, de former des cadres de haut niveau sur les valeurs et civilisations organisatrices de la vie sociale». Ainsi, les universités africaines doivent-elles être au service de la société, donc du développement humain durable. C’est dans ce cadre que l’Uclm, en partenariat avec le Consulat honoraire de la Côte d’Ivoire à Florence (Italie) et une quinzaine d’universités, instituts de recherches en sciences sociales et humaines, et des collectivités territoriales d’Afrique, organisent du 12 au 14 mars, à Bouaké, un colloque international sur le thème «Diplomatie académique, intercompréhension et développement humain».
Déclinant les axes de réflexion qui feront l’objet du colloque, le Pr Amoa Urbain révèle qu’il appartient aux intellectuels de se réapproprier le panafricanisme. Le sortant du carcan politique et politicien pour l’inscrire dans une dimension culturelle et spirituelle vouée à la paix. Toutes choses qui pourraient constituer le ciment de l’intégration africaine. In fine, Amoa plaide en faveur de la création d’une «Chambre africaine des rois et chefs coutumiers». Car, à l’en croire, les alliances interethniques et parentés à plaisanterie ont montré leurs capacités à résoudre les conflits. C’est la raison pour laquelle, il prône la création d’une Ecole doctorale interuniversitaire et un Ph. D multilingue aux fins d’une affirmation des cultures et savoirs africains dans un contexte mondialisé. Une vision qui s’arrime à l’organisation du Festival de la route des Reines et des Rois d’Afrique, dont la 7e édition se tient cette année. Et qui constitue un réservoir inestimable de connaissances pour les chercheurs.
Rémi Coulibaly