3 800 tonnes de déchets médicaux sont produites annuellement sur toute l’étendue du territoire ivoirien. A Abidjan, la production quotidienne de ces déchets est estimée à 5 156 kg. Soit environ 59 % de la production nationale. Et la mauvaise gestion de ces déchets médicaux est responsable dans le monde de près de 8 à 16 millions de cas d’infection par le virus de l’Hépatite B et 80.000 à 160.000 cas d’infection par le Vih. Cette situation expose gravement le personnel de santé, la communauté et l’environnement à des risques de contaminations. Pour trouver des solutions durables à ces problèmes, un atelier dit de validation du « Plan national de gestion des déchets médicaux 2009-2011 » se tient depuis lundi 23 février à Grand-Bassam. L’objectif essentiel de cette rencontre est de valider ce Plan National de gestion de ces déchets médicaux, pour une période de trois ans. A en croire le Directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Marcel Koffi Koumi, représentant le ministre Allah Kouadio Remi, les déchets médicaux constituent un réel problème de santé publique. « Parmi les nombreuses maladies graves auxquelles le personnel soignant, les usagers de nos établissements sanitaires sont exposées, il y a le VIH/sida », a déploré Dr Koumi. Il a relevé que le Plan national contribuera à promouvoir la qualité des soins dans les structures sanitaires et à sécuriser les usagers. Le coordonnateur du Projet d’Urgence Multisectoriel de lutte contre le Sida (PULMS), Mamadou Ibrahim, pour sa part, s’est réjoui de l’élaboration du document de gestion de déchets médicaux. Aussi, a-t-il souhaité, que ce Plan connaisse une mise en œuvre effective afin de contribuer efficacement à la lutte contre le sida en Côte d’Ivoire. Cet atelier prend fin aujourd’hui.
ANZOUMANA CISSE
ANZOUMANA CISSE
