Tshala Muana, la reine du mutuashi qui a fait les beaux jours de la musique africaine à partir de la Côte d’Ivoire dans les années 1980, fait son come-back sur les bords de la lagune Ebrié, le 7 mars prochain.
Ce sera à l’occasion du Salon « Létagonin » dédié aux femmes battantes, en marge de la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année. Originaire de la République démocratique (RD Congo, ex-Zaïre), précisement de la région du Kasaï, elle avait rompu les tabous et mœurs en son temps, avec ses déhanchements suggestifs. Elle est l’invitée spéciale à Abidjan de la productrice audiovisuelle Patricia Claude Kalou.
Tshala est la deuxième enfant d’une famille de dix. Elle commence sa carrière avec Mpongo Love, décédée il y a des années. Séduite par la voix et la musique de cette dernière, Tshala va intégrer son groupe en tant que danseuse en 1977, puis celui d’Abeti Masikini, autre légende de la musique congolaise.
La même année, elle décide enfin de s’essayer à la chanson. Elle sort deux 45 tours, coup sur coup.
En 1980, elle décide de venir tenter sa chance en Afrique de l’ouest. Elle passe par Brazzaville au Congo voisin, la Centrafrique, le Nigeria, le Togo avant d’atterrir en Côte d’Ivoire. Abidjan, tremplin de la musique africaine à l’époque, va ainsi lui permettre de réaliser son rêve. Celui de connaître son premier succès avec un maxi 45 tours géant intitulé «Amina» et enregistré à Paris en 1982. Une nouvelle star panafricaine venait de naître. Les frasques et autres micmacs du showbiz vont de pair avec le succès. Entre temps, dans les années de braise qui riment avec multipartisme et guerres civiles sur le continent, Tshala Muana, après un séjour hexagonal, décide de rentrer au Congo pour soutenir Laurent Désiré Kabila.
En 2000, elle devient député et rompt momentanément avec la musique. Trois ans après, elle renoue avec la scène musicale et crée son groupe appelé Dynastie Mutuashi avec lequel elle signe son 20ème album. Il récolte un succès sur toute l’étendue de la RD Congo et en dehors de ses frontières. Un opus est actuellement en préparation. C’est cette femme, battante à sa façon, qui vient communier avec ses alter ego d’Afrique à travers un spectacle qui s’annonce à la fois inédit et… nostalgique.
R. Coulibaly
Ce sera à l’occasion du Salon « Létagonin » dédié aux femmes battantes, en marge de la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année. Originaire de la République démocratique (RD Congo, ex-Zaïre), précisement de la région du Kasaï, elle avait rompu les tabous et mœurs en son temps, avec ses déhanchements suggestifs. Elle est l’invitée spéciale à Abidjan de la productrice audiovisuelle Patricia Claude Kalou.
Tshala est la deuxième enfant d’une famille de dix. Elle commence sa carrière avec Mpongo Love, décédée il y a des années. Séduite par la voix et la musique de cette dernière, Tshala va intégrer son groupe en tant que danseuse en 1977, puis celui d’Abeti Masikini, autre légende de la musique congolaise.
La même année, elle décide enfin de s’essayer à la chanson. Elle sort deux 45 tours, coup sur coup.
En 1980, elle décide de venir tenter sa chance en Afrique de l’ouest. Elle passe par Brazzaville au Congo voisin, la Centrafrique, le Nigeria, le Togo avant d’atterrir en Côte d’Ivoire. Abidjan, tremplin de la musique africaine à l’époque, va ainsi lui permettre de réaliser son rêve. Celui de connaître son premier succès avec un maxi 45 tours géant intitulé «Amina» et enregistré à Paris en 1982. Une nouvelle star panafricaine venait de naître. Les frasques et autres micmacs du showbiz vont de pair avec le succès. Entre temps, dans les années de braise qui riment avec multipartisme et guerres civiles sur le continent, Tshala Muana, après un séjour hexagonal, décide de rentrer au Congo pour soutenir Laurent Désiré Kabila.
En 2000, elle devient député et rompt momentanément avec la musique. Trois ans après, elle renoue avec la scène musicale et crée son groupe appelé Dynastie Mutuashi avec lequel elle signe son 20ème album. Il récolte un succès sur toute l’étendue de la RD Congo et en dehors de ses frontières. Un opus est actuellement en préparation. C’est cette femme, battante à sa façon, qui vient communier avec ses alter ego d’Afrique à travers un spectacle qui s’annonce à la fois inédit et… nostalgique.
R. Coulibaly