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Société Publié le jeudi 26 février 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Protestation contre la rétention des notes : La FESCI lance une grève de 72 heures

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a décidé de réagir face à la rétention des notes des enseignants des lycées et collèges sur l’ensemble du territoire national. Cette structure a lancé depuis hier mercredi 25 février 2009 une grève de trois jours pour exiger la libération des notes du premier et deuxième trimestre et le calcul des moyennes des élèves.

L’école ivoirienne est assurément dans l’impasse. Après la grève des enseignants pour la prise en compte de leurs revendications par l’Etat, c’est au tour de la Fesci d’entrer dans la danse, pour contraindre les enseignants à évaluer leurs élèves. Pendant trois jours, l’école sera donc fermée sur l’ensemble du territoire ivoirien. « Nous avons décrété 72 heures de grève pour exiger la libération sans condition des notes du premier et deuxième trimestre et le calcul des moyennes qui s’ensuivent. Depuis la rentrée scolaire, les enseignants ont pris, de façon unilatérale, la décision de bloquer toutes les évaluations des élèves, pour forcer l’Etat à adhérer à leurs revendications. La Fesci, au départ, avait adhéré au mouvement des enseignants, puisque la grève est autorisée par la loi. Mais, le fait de bloquer les notes et de ne pas évaluer les élèves, est une forme de prise en otage de l’école. Nous aurions souhaité et compris que les professeurs soient suffisamment courageux pour décréter une grève illimitée jusqu’à la satisfaction de leur revendication, mais accepter de faire cours et garder par devers eux les notes et les copies des élèves, c’est une forme de lâcheté que la Fesci ne saurait accepter », a expliqué le secrétaire général de la Fesci, Mian Augustin, joint au téléphone hier. Pour lui, la Fesci entend, à travers cette grève « largement suivie sur toute l’étendue du territoire », tant dans les établissements publics que privés, « protester contre les agissements des enseignants et attirer l’attention des autorités sur le fait que depuis 6 mois, les enseignants mettent en péril l’avenir des élèves ». A en croire Mian Augustin, par ces procédés inacceptables, les enseignants bâclent l’éducation et la formation des élèves. « L’opinion publique s’est largement appesantie sur la qualité des enseignements au niveau de l’éducation nationale et cette manière de faire n’aide pas à l’émergence d’une jeunesse bien formée, capable de relever les défis du développement. La Fesci ose espérer qu’après ces trois jours de grève, tous les élèves recevront leurs copies et leurs moyennes, afin de préparer sereinement le troisième trimestre qui commence le 6 mars 2009 », a ajouté le secrétaire général de FESCI, qui a précisé que toutes les autorités ivoiriennes ont reçu le manifeste des récriminations contre les enseignants du secondaire.

Olivier Guédé
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