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Société Publié le jeudi 26 février 2009 | Nord-Sud

Grand-Bassam : La Fesci déloge les élèves

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) n'est pas contente de la rétention des notes des élèves dans les établissements scolaires. Hier, sur ordre du secrétaire national de la Fesci, la section de Grand-Bassam a invité de façon pacifique, les chefs d'établissements à fermer leurs écoles au grand dam des apprenants contraints de regagner leurs habitations. Ce, pendant trois jours. Décision qui surprend les pédagogues et éducateurs. «Je n'ai pas reçu un mot d'ordre de grève. Depuis quelques temps les responsables de la Fesci, nous ont dit qu'ils voulaient réagir face à la rétention des notes. Nous leur avons demandé d'attendre que la décision vienne de la hiérarchie pour voir la conduite à tenir. Pendant que nous étions en échange ce matin (hier matin), ce sont les bruits de sifflets qui se font entendre», explique Mme Tano Yao, proviseur du lycée moderne 2 de Grand-Bassam. Les enseignants, de leur côté, ne sont pas surpris par cette attitude des fescistes. «Nous ne sommes pas surpris. Il y a la rétention des notes. On savait qu'un jour, ils allaient réagir. Parce qu'il y a des parents d'élèves qui viennent nous voir pour les bulletins de leurs enfants» explique M. Kouassi censeur au lycée. M. Achiepo, professeur d'anglais au lycée, abonde dans le même sens. «Nous sommes habitués. Mais le problème est que ces militants de la Fesci n'arrivent pas à nous donner clairement les raisons qui ont motivé cette grève. Ils disent avoir reçu l'ordre de leur syndicat». Outre les établissements secondaires publics fermés, ceux du secondaire privé de la ville n'ont pas été épargnés par le mouvement de la Fesci. Là aussi, les chefs d'établissements ont été priés de libérer les élèves. Au groupe scolaire Léon Robert et à Edoukou Miezan, les salles sont restées désertes. «Nous ne voulons pas de confrontation, nous avons libéré nos élèves. Nous ne sommes pas dans la même situation que les écoles publiques. Dans le privé les parents déboursent assez d'argent pour assurer la scolarité de leurs enfants. Quand ils ne voient pas les résultats, c'est gênant», se plaint M. N'Diaye Boubakar, conseiller d'éducation au groupe scolaire Léon Robert.

Emmanuelle Kanga, Correspondante régionale
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