La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) a appelé, hier, ses membres dans tous les établissements scolaires du pays, à paralyser l'école. Dès 9h donc, les élèves ont quitté les salles de classe. Cette réaction de la FESCI fait suite, selon de nombreux témoignages concordants, à la rétention des notes des évaluations par les enseignants membres du SYNESCI. Depuis le début de l'année, les enseignants, déplorent les élèves, ont gardé par devers eux les notes si bien qu'aucun bulletin ne leur a été délivré pour les évaluer. Selon nos différents correspondants, à Adzopé, à Divo, la FESCI a paralysé l'école dans ces localités. Idem à Dimbokro et dans les autres villes du N'zi Comoé. A Daloa, le mouvement a eu plus d'ampleur parce que deux (2) élèves incarcérés devaient être jugés, hier. A Grand-Bassam, la ville a été également paralysée jusqu'à ce que le préfet, Gninia Bernard, reçoive des meneurs de la FESCI. En somme, l'école a connu une forte perturbation, hier, à Abidjan et à l'intérieur du pays. La paralysie va durer trois (3) jours et peut-être plus si la solution n'est pas trouvée au problème, indique la FESCI.
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory