Le secrétaire général de la Fesci a expliqué, hier, les raisons de l’arrêt des cours décidé par son organisation.
Les établissements secondaires publics et privés sur l’étendue du territoire ont été perturbés par des mouvements de grève ces dernières 72 heures.
Selon le secrétaire national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Mian Augustin que nous avons rencontré hier à la Cité rouge, le mot d’ordre de grève de trois jours observé par les élèves est une interpellation à l’endroit des enseignants du secondaire et des parents d’élève.
En fait, la Fesci reproche aux enseignants du secondaire, la confiscation des notes des élèves depuis la rentrée scolaire 2008-2009. Au point que les élèves n’ont pu être évalués au premier trimestre. Pour Mian Augustin, cette attitude qui, pour les enseignants est un moyen de pression sur la tutelle pour obtenir le décret fixant les modalités de leur profil de carrière, ne devait en rien être préjudiciable aux élèves. Qui pendant une année scolaire ont besoin des notes de leur évaluation pour se remettre en cause et corriger ce qu’il faut, avant les examens de fin d’année. Aussi, les parents qui scolarisent leurs enfants ont besoin de savoir ce que ces derniers produisent comme travail. C’est à juste titre que le secrétaire national de la Fesci dénonce le comportement des enseignants. Qu’il assimile à une trahison. Puisque, selon lui, les enseignants et la Fesci ont eu toutes les assurances du ministère de l’Education nationale, selon laquelle la question du décret du profil de carrière connaîtrait bientôt une suite favorable.
Pour la Fesci, il aurait fallu que les enseignants soient plus courageux en décidant d’arrêter le travail tant qu’ils n’auront pas satisfaction de leur revendication. Or, estime Mian Augustin, le fait pour eux de confisquer les notes des élèves est une invite à ces derniers à mener un combat par procuration. « Jamais, nous ne ferons la grève des enseignants à leur place », soutient le premier responsable de la Fesci avec un brin de colère.
Pour lui,le comportement des enseignants cache mal leur peur de voir leur salaire hypothéqué,comme ce fut le cas l’année dernière lorsqu’ils avaient suspendu les cours pour motif de grève. S’agissant de la suite des événements, le secrétaire général de la Fesci se veut très clair « Si les enseignants continuent de confisquer nos notes, nous arrêtons complètement les cours ». Au-delà, il demande au ministre de l’Education nationale d’identifier « les enseignants perturbateurs, afin de leur régler individuellement les comptes ».
Marc Yevou
Les établissements secondaires publics et privés sur l’étendue du territoire ont été perturbés par des mouvements de grève ces dernières 72 heures.
Selon le secrétaire national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Mian Augustin que nous avons rencontré hier à la Cité rouge, le mot d’ordre de grève de trois jours observé par les élèves est une interpellation à l’endroit des enseignants du secondaire et des parents d’élève.
En fait, la Fesci reproche aux enseignants du secondaire, la confiscation des notes des élèves depuis la rentrée scolaire 2008-2009. Au point que les élèves n’ont pu être évalués au premier trimestre. Pour Mian Augustin, cette attitude qui, pour les enseignants est un moyen de pression sur la tutelle pour obtenir le décret fixant les modalités de leur profil de carrière, ne devait en rien être préjudiciable aux élèves. Qui pendant une année scolaire ont besoin des notes de leur évaluation pour se remettre en cause et corriger ce qu’il faut, avant les examens de fin d’année. Aussi, les parents qui scolarisent leurs enfants ont besoin de savoir ce que ces derniers produisent comme travail. C’est à juste titre que le secrétaire national de la Fesci dénonce le comportement des enseignants. Qu’il assimile à une trahison. Puisque, selon lui, les enseignants et la Fesci ont eu toutes les assurances du ministère de l’Education nationale, selon laquelle la question du décret du profil de carrière connaîtrait bientôt une suite favorable.
Pour la Fesci, il aurait fallu que les enseignants soient plus courageux en décidant d’arrêter le travail tant qu’ils n’auront pas satisfaction de leur revendication. Or, estime Mian Augustin, le fait pour eux de confisquer les notes des élèves est une invite à ces derniers à mener un combat par procuration. « Jamais, nous ne ferons la grève des enseignants à leur place », soutient le premier responsable de la Fesci avec un brin de colère.
Pour lui,le comportement des enseignants cache mal leur peur de voir leur salaire hypothéqué,comme ce fut le cas l’année dernière lorsqu’ils avaient suspendu les cours pour motif de grève. S’agissant de la suite des événements, le secrétaire général de la Fesci se veut très clair « Si les enseignants continuent de confisquer nos notes, nous arrêtons complètement les cours ». Au-delà, il demande au ministre de l’Education nationale d’identifier « les enseignants perturbateurs, afin de leur régler individuellement les comptes ».
Marc Yevou