Le gouvernement ivoirien à travers le ministère du Plan et du Développement a réfléchi sur des stratégies de croissance et de réduction de la pauvreté selon six (06) axes retenus. Nous vous livrons ici le résumé de leurs réflexions.
Consolidation de la paix, sécurité des personnes et des biens et promotion de la bonne gouvernance.
Depuis plus d’une décennie, la Côte d’Ivoire connaît une instabilité politique et sociale exacerbée par la crise militaro-politique qui a eu un impact négatif sur l’activité économique et les conditions de vie des populations. Dans le contexte post-crise, la mise en œuvre réussie de la stratégie de réduction de la pauvreté requiert avant tout de relever le défi majeur de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la cohésion sociale. Les premiers efforts du gouvernement consisteront à consolider la paix encore fragile, à renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens et à promouvoir la bonne gouvernance. D’abord, il s’agira donc de rétablir la confiance entre les populations par la promotion de l’égalité des chances entre elles et la réduction des handicaps sociaux entre les espaces et les communautés nationales. Ensuite, ces stratégies viseront à assurer la reconstruction et le redéploiement de l’administration ainsi que la réinsertion et la réintégration des personnes vulnérables, notamment les femmes, les jeunes sans emploi, les ex-combattants et les personnes déplacées internes.
Assainissement du cadre macroéconomique
Malgré les potentialités économiques de la Côte d’Ivoire, les crises successives ces dernières années ont eu un impact significatif sur la mobilisation de capitaux extérieurs. Pour ce faire, une stratégie de restauration de la stabilité sociopolitique et de promotion active des investissements devrait être développée. Pour ce faire, il convient de : développer un modèle de projection budgétaire intégrant les objectifs de taux de croissance et budgétaire ; adapter le cadre de dépense à moyen terme (CDMT) pour favoriser une approche par programme avec des objectifs et indicateurs de performance clairement définis ; mettre en place un système d’allocation de ressources en cohérence avec les priorités stratégiques sectorielles du gouvernement et enfin promouvoir un cadre institutionnel d’arbitrage budgétaire fondé sur des méthodes rationnelles au sein des ministère afin d’associer tous les services à l’élaboration du budget.
Création d’emplois et de richesses par le soutien au monde rural et la promotion du secteur privé comme moteur de la croissance.
Le dynamisme du secteur privé est important pour la création de richesses et la stabilité économique. Ce secteur du fait de la crise, a payé un lourd tribut matérialisé par la désorganisation des structures existantes et l’affaiblissement de leur compétitivité. Pour ce faire, l’environnement des affaires devra être assaini et soutenu par des politiques incitatives en faveur de la promotion et la diversification des investissements privés. Ces politiques consisteront à développer des actions concourant à l’amélioration de la contribution du secteur privé à la création de richesse. De façon spécifique, le ministère du Plan souligne que ces mesures porteront sur la création d’un cadre juridique et institutionnel incitatif pour l’émergence d’un secteur privé dynamique et d’un véritable tissu de PME. Il s’agira de prendre aussi des mesures anti-corruption, notamment la lutte contre le racket et les diverses tracasseries, et la répression contre la fraude et la contrefaçon. L’Etat devra dans ce cadre apurer sa dette intérieure vis-à-vis du secteur privé. Pour finir, il faudra renforcer les capacités des organisations professionnelles des PME, et la restructuration et la mise à niveau des entreprises industrielles. Le financement des activités des PME/ PMI devra être soutenu par la mise en place effective du fonds de garantie, d’investissement et de refinancement. Les secteurs de la culture et du tourisme devront être reformés car, ils sont des pourvoyeurs importants d’emplois et de richesses.
Amélioration de l’accessibilité et de la qualité des services de base, préservation de l’environnement, promotion de l’égalité du genre et de la sécurité sociale
En 2008, le taux net de scolarisation se situe à 56,1% dans le primaire. Les objectifs du gouvernement sont de porter ce taux à 60% en 2013 et 70% en 2015. Pour ce faire, les efforts pour la réalisation de l’objectif N°2 des OMD devront être accrus. Ces efforts inscrits dans le Programme National de Développement de l’Education/Formation (PNDEF) visent : à améliorer l’accès à l’éducation pour tous ; assurer le maintien des élèves dans le système éducatif et accroître le taux de transition à l’enseignement secondaire ; redynamiser l’alphabétisation…L’Etat devra aussi améliorer l’accessibilité au soin de santé. Il s’agira de récréer les conditions d’une offre de soins équitable, disponible et plus efficace. L’Etat devra impérativement construire des Etablissements Sanitaires de Premier Contact (ESPC), dans les grands centres urbains. Il ne faudra pas non plus omettre de relever le plateau technique des CHU. Une attention particulière devra être faite au SIDA qui décime grandement des populations productives (enseignants, forces de l’ordre, commerçants…).
Décentralisation comme moyen de participation des populations au processus de développement et de réduction des disparités régionales
Il s’agit dans ce cas, d’impliquer les populations à la gestion des collectivités ; le renforcement des capacités des collectivités décentralisées (mairies, Conseils généraux, District) ; le transfert effectif des compétences de l’Etat aux collectivités ; et la réduction des disparités régionales.
Contexte international et intégration régionale
La Côte d’Ivoire devra renforcer ses liens de coopération avec la communauté internationale, consolider ses actions et sa place dans les organisations internationales et poursuivre ses efforts vers la consolidation des acquis au sein des marchés sous régionaux. Pour redorer l’image du pays et renouer avec la communauté internationale, le gouvernement poursuivra ses efforts de rétablissement de la confiance et de mise en œuvre à l’instauration d’une paix durable dans la sous-région à travers l’activation des mécanismes régionaux de prévention et de gestion des conflits. Il s’agira d’actions diplomatiques audacieuses, notamment avec les pays limitrophes et ceux ayant un taux d’immigration élevé en Côte d’Ivoire.
O.G
Consolidation de la paix, sécurité des personnes et des biens et promotion de la bonne gouvernance.
Depuis plus d’une décennie, la Côte d’Ivoire connaît une instabilité politique et sociale exacerbée par la crise militaro-politique qui a eu un impact négatif sur l’activité économique et les conditions de vie des populations. Dans le contexte post-crise, la mise en œuvre réussie de la stratégie de réduction de la pauvreté requiert avant tout de relever le défi majeur de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la cohésion sociale. Les premiers efforts du gouvernement consisteront à consolider la paix encore fragile, à renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens et à promouvoir la bonne gouvernance. D’abord, il s’agira donc de rétablir la confiance entre les populations par la promotion de l’égalité des chances entre elles et la réduction des handicaps sociaux entre les espaces et les communautés nationales. Ensuite, ces stratégies viseront à assurer la reconstruction et le redéploiement de l’administration ainsi que la réinsertion et la réintégration des personnes vulnérables, notamment les femmes, les jeunes sans emploi, les ex-combattants et les personnes déplacées internes.
Assainissement du cadre macroéconomique
Malgré les potentialités économiques de la Côte d’Ivoire, les crises successives ces dernières années ont eu un impact significatif sur la mobilisation de capitaux extérieurs. Pour ce faire, une stratégie de restauration de la stabilité sociopolitique et de promotion active des investissements devrait être développée. Pour ce faire, il convient de : développer un modèle de projection budgétaire intégrant les objectifs de taux de croissance et budgétaire ; adapter le cadre de dépense à moyen terme (CDMT) pour favoriser une approche par programme avec des objectifs et indicateurs de performance clairement définis ; mettre en place un système d’allocation de ressources en cohérence avec les priorités stratégiques sectorielles du gouvernement et enfin promouvoir un cadre institutionnel d’arbitrage budgétaire fondé sur des méthodes rationnelles au sein des ministère afin d’associer tous les services à l’élaboration du budget.
Création d’emplois et de richesses par le soutien au monde rural et la promotion du secteur privé comme moteur de la croissance.
Le dynamisme du secteur privé est important pour la création de richesses et la stabilité économique. Ce secteur du fait de la crise, a payé un lourd tribut matérialisé par la désorganisation des structures existantes et l’affaiblissement de leur compétitivité. Pour ce faire, l’environnement des affaires devra être assaini et soutenu par des politiques incitatives en faveur de la promotion et la diversification des investissements privés. Ces politiques consisteront à développer des actions concourant à l’amélioration de la contribution du secteur privé à la création de richesse. De façon spécifique, le ministère du Plan souligne que ces mesures porteront sur la création d’un cadre juridique et institutionnel incitatif pour l’émergence d’un secteur privé dynamique et d’un véritable tissu de PME. Il s’agira de prendre aussi des mesures anti-corruption, notamment la lutte contre le racket et les diverses tracasseries, et la répression contre la fraude et la contrefaçon. L’Etat devra dans ce cadre apurer sa dette intérieure vis-à-vis du secteur privé. Pour finir, il faudra renforcer les capacités des organisations professionnelles des PME, et la restructuration et la mise à niveau des entreprises industrielles. Le financement des activités des PME/ PMI devra être soutenu par la mise en place effective du fonds de garantie, d’investissement et de refinancement. Les secteurs de la culture et du tourisme devront être reformés car, ils sont des pourvoyeurs importants d’emplois et de richesses.
Amélioration de l’accessibilité et de la qualité des services de base, préservation de l’environnement, promotion de l’égalité du genre et de la sécurité sociale
En 2008, le taux net de scolarisation se situe à 56,1% dans le primaire. Les objectifs du gouvernement sont de porter ce taux à 60% en 2013 et 70% en 2015. Pour ce faire, les efforts pour la réalisation de l’objectif N°2 des OMD devront être accrus. Ces efforts inscrits dans le Programme National de Développement de l’Education/Formation (PNDEF) visent : à améliorer l’accès à l’éducation pour tous ; assurer le maintien des élèves dans le système éducatif et accroître le taux de transition à l’enseignement secondaire ; redynamiser l’alphabétisation…L’Etat devra aussi améliorer l’accessibilité au soin de santé. Il s’agira de récréer les conditions d’une offre de soins équitable, disponible et plus efficace. L’Etat devra impérativement construire des Etablissements Sanitaires de Premier Contact (ESPC), dans les grands centres urbains. Il ne faudra pas non plus omettre de relever le plateau technique des CHU. Une attention particulière devra être faite au SIDA qui décime grandement des populations productives (enseignants, forces de l’ordre, commerçants…).
Décentralisation comme moyen de participation des populations au processus de développement et de réduction des disparités régionales
Il s’agit dans ce cas, d’impliquer les populations à la gestion des collectivités ; le renforcement des capacités des collectivités décentralisées (mairies, Conseils généraux, District) ; le transfert effectif des compétences de l’Etat aux collectivités ; et la réduction des disparités régionales.
Contexte international et intégration régionale
La Côte d’Ivoire devra renforcer ses liens de coopération avec la communauté internationale, consolider ses actions et sa place dans les organisations internationales et poursuivre ses efforts vers la consolidation des acquis au sein des marchés sous régionaux. Pour redorer l’image du pays et renouer avec la communauté internationale, le gouvernement poursuivra ses efforts de rétablissement de la confiance et de mise en œuvre à l’instauration d’une paix durable dans la sous-région à travers l’activation des mécanismes régionaux de prévention et de gestion des conflits. Il s’agira d’actions diplomatiques audacieuses, notamment avec les pays limitrophes et ceux ayant un taux d’immigration élevé en Côte d’Ivoire.
O.G