Le ministère de l'Economie et des Finances a décidé sur recommandation du ministère de la Fonction publique, de suspendre les salaires de plus de 9.600 enseignants pendant que 500 autres ont vu les leurs ponctionnés.
L'information sur les sanctions prises à l'encontre des enseignants grévistes commence à se préciser. Selon des ressources proches du Trésor, c'est sur recommandation du ministre de l'Education nationale et de celui de l'Emploi et de la Fonction publique que le ministère de l'Economie et des Finances a touché aux salaires des enseignants. Aux dires de Soro Mamadou, porte-parole du Mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire et technique, ce sont plus de 10.000 enseignants du secondaire qui ont été atteint par les sanctions. «Les salaires de plus de 9.600 enseignants ont été suspendus et ceux de 500 autres ont été ponctionnés», a-t-il affirmé. Pour l'instant, les responsables syndicaux n'ont pas encore décidé de la conduite à tenir. «Nous organisons le samedi une assemblée générale au lycée technique de Cocody à partir de 14h. Chaque enseignant aura le temps de se prononcer sur la situation qui prévaut et de dire ce qu'il convient de faire. C'est à la suite de cette assemblée générale qu'une décision sera prise », a relevé Soro Mamadou. Mais d'ores et déjà, relevons que les responsables syndicaux qualifient d'illégale la sanction prise à leur encontre. «Notre arrêt de travail a eu lieu du 20 au 30 janvier. Nous pensons que s'il devait avoir une sanction, ce sont les salaires de janvier qui devaient être touchés et non ceux de février vu que nous avons travaillé pendant ce mois. Vous voyez que ce n'est pas légal», fait remarquer un enseignant sous le sceau de l'anonymat. Cette sanction ne risque-telle pas de jeter de l'huile sur le feu quand l'on sait que les enseignants s'apprêtaient déjà à observer un arrêt de travail le mois prochain pour réclamer la satisfaction de leurs revendications. Des revendications qui partent de la prise du décret portant adoption de la grille indiciaire revalorisée au reversement des 17 mois de salaire des enseignants maintenus. Le mouvement des syndicats des enseignants regroupe le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci) dont il est le secrétaire général, le Syndicat national des formateurs de l'enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d'Ivoire (Synafetp-ci) de Abonga Jean Yves, Solidarité (Enseignement technique) dirigé par Sabologo Adou Kouakou et la Coordination des enseignants du secondaire conduite par N'Dri célestin
Touré Yelly
L'information sur les sanctions prises à l'encontre des enseignants grévistes commence à se préciser. Selon des ressources proches du Trésor, c'est sur recommandation du ministre de l'Education nationale et de celui de l'Emploi et de la Fonction publique que le ministère de l'Economie et des Finances a touché aux salaires des enseignants. Aux dires de Soro Mamadou, porte-parole du Mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire et technique, ce sont plus de 10.000 enseignants du secondaire qui ont été atteint par les sanctions. «Les salaires de plus de 9.600 enseignants ont été suspendus et ceux de 500 autres ont été ponctionnés», a-t-il affirmé. Pour l'instant, les responsables syndicaux n'ont pas encore décidé de la conduite à tenir. «Nous organisons le samedi une assemblée générale au lycée technique de Cocody à partir de 14h. Chaque enseignant aura le temps de se prononcer sur la situation qui prévaut et de dire ce qu'il convient de faire. C'est à la suite de cette assemblée générale qu'une décision sera prise », a relevé Soro Mamadou. Mais d'ores et déjà, relevons que les responsables syndicaux qualifient d'illégale la sanction prise à leur encontre. «Notre arrêt de travail a eu lieu du 20 au 30 janvier. Nous pensons que s'il devait avoir une sanction, ce sont les salaires de janvier qui devaient être touchés et non ceux de février vu que nous avons travaillé pendant ce mois. Vous voyez que ce n'est pas légal», fait remarquer un enseignant sous le sceau de l'anonymat. Cette sanction ne risque-telle pas de jeter de l'huile sur le feu quand l'on sait que les enseignants s'apprêtaient déjà à observer un arrêt de travail le mois prochain pour réclamer la satisfaction de leurs revendications. Des revendications qui partent de la prise du décret portant adoption de la grille indiciaire revalorisée au reversement des 17 mois de salaire des enseignants maintenus. Le mouvement des syndicats des enseignants regroupe le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci) dont il est le secrétaire général, le Syndicat national des formateurs de l'enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d'Ivoire (Synafetp-ci) de Abonga Jean Yves, Solidarité (Enseignement technique) dirigé par Sabologo Adou Kouakou et la Coordination des enseignants du secondaire conduite par N'Dri célestin
Touré Yelly