Mme Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur, a été reçue en audience jeudi, à Yamoussoukro, par le président Laurent Gbagbo. A cours d’un entretien de 1h15, elle s’est prêtée aux questions de la presse.
•Mme la secrétaire d’Etat, quels ont été les points de vos échanges avec le chef de l’Etat ?
Ma visite est la première d’un ministre du Commerce extérieur depuis 1986. C’est dire que nous voulons participer à l’effort de redressement et de reconstruction, au plan politique, mais au plan économique. Je suis d’ailleurs venue avec une délégation d’une trentaine d’entreprises françaises. Certaines déjà implantées en Côte d’Ivoire et d’autres qui espèrent pouvoir s’y développer et contribuer à la reconstruction et au développement du pays. Nous avons évoqué avec le président qui m’a très aimablement reçue, fort longuement, sur le soutien apporté par la France auprès des institutions financières internationales pour l’annulation de la dette, sur les moyens d’améliorer le climat des affaires, pour que les entreprises ivoiriennes, étrangères et françaises trouvent de plus en plus d’intérêt à se développer, donc à créer des emplois et de ramener la prospérité. Et tout ceci, dans un contexte d’excellente qualité relationnelle.
•Dans quels secteurs la France voudrait intervenir ?
La France est déjà très présente dans les secteurs structurants comme les infrastructures, l’hôtellerie, la banque et bien d’autres. Vous savez qu’il y a plusieurs centaines, 700 établissements français, je crois, établis en Côte d’Ivoire et qui représentent environ 40 000 emplois ivoiriens. En comparaison, il peut y avoir quelque chose comme 300 emplois expatriés. Donc, ce sont bien plusieurs dizaines de milliers d’emplois ivoiriens que dans les services, dans l’industrie et l’énergie et dans l’agriculture également nous développons. Donc, nous souhaitons pouvoir apporter nos contributions dans ces domaines-là, mais également pouvoir les diversifier. Diversifier par exemple dans l’agriculture, dans l’agro alimentaire et également par la taille de nos entreprises en attirant davantage de Pme qui pourront passer des partenariats avec les entreprises ivoiriennes. C’est dans cet esprit que ma délégation comporte non seulement des grandes entreprises, mais aussi des petites, y compris des entreprises dirigées par des hommes d’affaires africains qui souhaitent à juste titre développer des partenariats dans les deux sens, entre l’Europe, la France et l’Afrique. (…) La France, au plan politique comme au plan financier, pourra aboutir, nous l’espérons à l’annulation de la dette auprès des institutions financières et en particulier auprès du FMI. Pour nous, ce n’est qu’un départ. C’est-à-dire que les reconversions de dette qui vont être, nous l’espérons, opérées, si toutes les conditions sont réunies, permettront de réinvestir et donc de donner un nouveau départ pour notre coopération et nos aides pour des programmes d’investissement qui pourraient porter par exemple sur l’agriculture, sur la formation, sur un certain nombre d’autres secteurs prometteurs d’emplois et de prospérité. Donc, un nouveau départ que nous espérons dès que les questions de dettes auront pu être résolues et dans le contexte également des élections dont nous attendons l’organisation le plus vite possible.
Ousmane Diallo
Correspondant régional
•Mme la secrétaire d’Etat, quels ont été les points de vos échanges avec le chef de l’Etat ?
Ma visite est la première d’un ministre du Commerce extérieur depuis 1986. C’est dire que nous voulons participer à l’effort de redressement et de reconstruction, au plan politique, mais au plan économique. Je suis d’ailleurs venue avec une délégation d’une trentaine d’entreprises françaises. Certaines déjà implantées en Côte d’Ivoire et d’autres qui espèrent pouvoir s’y développer et contribuer à la reconstruction et au développement du pays. Nous avons évoqué avec le président qui m’a très aimablement reçue, fort longuement, sur le soutien apporté par la France auprès des institutions financières internationales pour l’annulation de la dette, sur les moyens d’améliorer le climat des affaires, pour que les entreprises ivoiriennes, étrangères et françaises trouvent de plus en plus d’intérêt à se développer, donc à créer des emplois et de ramener la prospérité. Et tout ceci, dans un contexte d’excellente qualité relationnelle.
•Dans quels secteurs la France voudrait intervenir ?
La France est déjà très présente dans les secteurs structurants comme les infrastructures, l’hôtellerie, la banque et bien d’autres. Vous savez qu’il y a plusieurs centaines, 700 établissements français, je crois, établis en Côte d’Ivoire et qui représentent environ 40 000 emplois ivoiriens. En comparaison, il peut y avoir quelque chose comme 300 emplois expatriés. Donc, ce sont bien plusieurs dizaines de milliers d’emplois ivoiriens que dans les services, dans l’industrie et l’énergie et dans l’agriculture également nous développons. Donc, nous souhaitons pouvoir apporter nos contributions dans ces domaines-là, mais également pouvoir les diversifier. Diversifier par exemple dans l’agriculture, dans l’agro alimentaire et également par la taille de nos entreprises en attirant davantage de Pme qui pourront passer des partenariats avec les entreprises ivoiriennes. C’est dans cet esprit que ma délégation comporte non seulement des grandes entreprises, mais aussi des petites, y compris des entreprises dirigées par des hommes d’affaires africains qui souhaitent à juste titre développer des partenariats dans les deux sens, entre l’Europe, la France et l’Afrique. (…) La France, au plan politique comme au plan financier, pourra aboutir, nous l’espérons à l’annulation de la dette auprès des institutions financières et en particulier auprès du FMI. Pour nous, ce n’est qu’un départ. C’est-à-dire que les reconversions de dette qui vont être, nous l’espérons, opérées, si toutes les conditions sont réunies, permettront de réinvestir et donc de donner un nouveau départ pour notre coopération et nos aides pour des programmes d’investissement qui pourraient porter par exemple sur l’agriculture, sur la formation, sur un certain nombre d’autres secteurs prometteurs d’emplois et de prospérité. Donc, un nouveau départ que nous espérons dès que les questions de dettes auront pu être résolues et dans le contexte également des élections dont nous attendons l’organisation le plus vite possible.
Ousmane Diallo
Correspondant régional