Le Directeur général de l'ANAC (Autorité nationale de l'aviation civile de Cote d'Ivoire) Jean Kouassi Abonouan a convié hier la presse à une rencontre pour livrer les derniers développements de l'affaire de l'avion Nigérian cloué au sol à l'aéroport depuis le lundi 16 février dernier. Après avoir retracé la genèse de l'affaire, il a indiqué que la justice suit son cours. Mais pour la manifestation de la vérité, Jean Kouassi Abonouan a fait savoir qu'il a adressé des correspondances "d'authentification de numéro de survol de l'espace aérien" des pays que l'avion de la compagnie nigériane Arik Air a survolée, en l'occurrence le Ghana, le Bénin, le Togo, le Burkina Faso. Et les réponses aux courriers adressés aux différents responsables de l'aviation de ces pays, selon le Directeur général de l'ANAC, sont révélatrices. " Tous les numéros présentés dans ces pays sont faux" a-t-il soutenu. En effet, le Bénin dans son courrier a mentionné ceci : "J'ai le regret de vous informer que le numéro de survol ne correspond pas au format des numéros attribués par l'ANAC Bénin "Le Togo, lui, souligne que " le numéro 0088.ANAC.09 a été accordé pour la compagnie Air Europa Lines Aerias S.A". Le Burkina Faso, pour sa part, soutient que le "077 des autorisations de 2009 appartient à un aéronef de type Falcon 900". Le Ghana également ne reconnaît pas avoir attribué une autorisation à la compagnie Arik Air. "Cet incident nous permet de démanteler un dangereux réseau Nigérian" s'est ainsi exprimé Jean Kouassi Abonouan qui, par ailleurs, s'est réjoui de ce q
Paul Koffi
Paul Koffi