La procédure judiciaire engagée dans l’affaire de l’ « Avion pirate » qui a atterri clandestinement à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët suit son cours normal. Les personnes inculpées par le procureur pour «faux et usage de faux en écriture et violation de l’espace aérien ivoirien » ont été entendues mardi au tribunal du Plateau par le juge d’instruction. Le magistrat les a interrogés sur les nouveaux éléments annexés au dossier d’accusation notamment les autorisations prétendument délivrées par les aviations civiles des pays survolés qui se sont avérées fausses. Le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Ghana ont, en effet, signifié que les autorisations brandies par l’équipage pour survoler leurs territoires n’étaient pas authentiques. Selon des sources proches de l’enquête, les membres de l’équipage continuent de clamer leur innocence. Le commandant de bord Okoli, affirme la même source, aurait déclaré qu’il n’est qu’un simple employé de la compagnie Arik Air Nigeria. Le juge instructeur semble-t-il, a donné l’air d’être réceptif à cet argumentaire. En revanche, l’étau se resserre autour du responsable de Noslen Express Cargoes, une agence basée au Nigeria et son représentant à Abidjan Jean Grogui.
Lanciné Bakayoko
Lanciné Bakayoko