La prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), selon des sources bien introduites, est prévue pour le mercredi 11 mars prochain à Yamoussoukro. Cependant, il n’est pas à écarter que cette date ne soit pas respectée. Cela, par la volonté du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. En effet, contrairement au vœu de l’ensemble des acteurs de cette importante réunion, le chef de l’Etat ivoirien manoeuvre pour un report de cette rencontre. Laurent Gbagbo va jusqu’à exiger la tenue de cette réunion en fin du mois d’avril 2009. Une attitude que les autres membres du CPC, les présidents de partis politiques Henri Konan Bédié (PDCI) et Alassane Dramane Ouattara (RDR), le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume et le Facilitateur Blaise Compaoré, n’arrivent pas à s’expliquer.
Pourquoi vouloir le report d’une rencontre aussi capitale pour l’évolution du processus de sortie de crise à une date si lointaine ?. Surtout quand on connaît les grands dossiers qui urgent présentement, et qui n’attendent que cette réunion pour dégager d’importantes solutions. Parmi ces dossiers, l’état d’évolution de l’Accord politique de Ouagadougou, dont le quatrième accord complémentaire a été signé le 22 décembre 2008. Aussi, avons-nous l’épineuse question du chronogramme électorale et de la fixation de la date des élections. A ce sujet, la dernière réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) de l’Accord politique de Ouagadougou, tenue le 16 février dernier, avait recommandé à la Commission électorale indépendante (CEI) de produire, dans les tous prochains jours, « un chronogramme réaliste du processus électoral ». Le CEA a également, et surtout insisté sur « la nécessité de fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l'élection présidentielle en 2009, afin de donner une meilleure lisibilité au processus de sortie de crise, de donner confiance aux populations ivoiriennes et aux partenaires techniques et financiers de la Côte d'Ivoire et de favoriser la relance économique du pays ». Car, en effet, il est clair qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la situation socio-économique est à la limite catastrophique. Le pays va de mal en pis. La pauvreté continue d’atteindre un seuil intolérable : plus de 48% des Ivoiriens vivent avec moins de 600 francs CFA par jour. Et ces populations sont au bout du gouffre. Toutes n’attendent que la tenue des élections. Car, c’est bien à partir de là que notre pays redonnera confiance aux investisseurs et bailleurs de fonds. Ce qui lui permettra de reprendre le chemin du développement, pour le soulagement des populations. Le refus du chef de l’Etat de donner corps à cette importante réunion donne du grain à moudre à ceux qui ne cessent d’affirmer que Laurent Gbagbo ne veut pas aller à l’élection présidentielle. Simplement, parce qu’il n’est pas sûr de la remporter.
Diawara Samou
Pourquoi vouloir le report d’une rencontre aussi capitale pour l’évolution du processus de sortie de crise à une date si lointaine ?. Surtout quand on connaît les grands dossiers qui urgent présentement, et qui n’attendent que cette réunion pour dégager d’importantes solutions. Parmi ces dossiers, l’état d’évolution de l’Accord politique de Ouagadougou, dont le quatrième accord complémentaire a été signé le 22 décembre 2008. Aussi, avons-nous l’épineuse question du chronogramme électorale et de la fixation de la date des élections. A ce sujet, la dernière réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) de l’Accord politique de Ouagadougou, tenue le 16 février dernier, avait recommandé à la Commission électorale indépendante (CEI) de produire, dans les tous prochains jours, « un chronogramme réaliste du processus électoral ». Le CEA a également, et surtout insisté sur « la nécessité de fixer une période indicative pour la tenue du premier tour de l'élection présidentielle en 2009, afin de donner une meilleure lisibilité au processus de sortie de crise, de donner confiance aux populations ivoiriennes et aux partenaires techniques et financiers de la Côte d'Ivoire et de favoriser la relance économique du pays ». Car, en effet, il est clair qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la situation socio-économique est à la limite catastrophique. Le pays va de mal en pis. La pauvreté continue d’atteindre un seuil intolérable : plus de 48% des Ivoiriens vivent avec moins de 600 francs CFA par jour. Et ces populations sont au bout du gouffre. Toutes n’attendent que la tenue des élections. Car, c’est bien à partir de là que notre pays redonnera confiance aux investisseurs et bailleurs de fonds. Ce qui lui permettra de reprendre le chemin du développement, pour le soulagement des populations. Le refus du chef de l’Etat de donner corps à cette importante réunion donne du grain à moudre à ceux qui ne cessent d’affirmer que Laurent Gbagbo ne veut pas aller à l’élection présidentielle. Simplement, parce qu’il n’est pas sûr de la remporter.
Diawara Samou