C'est aujourd'hui 28 février 2009 que l'opération d'identification et d'enrôlement prend officiellement fin sur toute l'étendue du territoire national. Ainsi en a décidé, la Commission électorale indépendante (Cei).
De nombreux Ivoiriens attendent toujours d'être enrôlés. En 5 mois d'activités, les agents de collecte commis à cette opération ont pu, selon les tout derniers chiffres de la Cei et de l'Institut national des statistiques (Ins), identifier 5 millions de pétitionnaires sur une population cible estimée à plus de 8.600.000. C'est donc clair, aujourd'hui (28 février fin de l'opération), ceux qui attendent d'être enrôlés sont estimés à 3 millions 400 mille Ivoiriens. C'est cette frange très importante de la population ivoirienne qui a été oubliée par les services de Beugré Mambé Robert, président de la commission électorale indépendante. Selon un expert de l'Ins, sous le couvert de l'anonymat, pour le seul District d'Abidjan, on dénombre 1 million 500 mille candidats à l'identification qui n'ont pas pu suivre cette opération. Les estimations de l'intérieur du pays, toujours selon les mêmes sources, varient entre un et deux millions de pétitionnaires qui attentent d'être pris en compte par cette opération. Nos sources expliquent qu'on aurait pu éviter cette injustice si la Cei, cheville ouvrière du processus, n'avait pas précipité les choses. " Avec les nombreuses plaintes enregistrées tout au long du processus, le président Beugré Mambé aurait dû prendre en compte tous ces problèmes pour fixer un délai. Espérons que les autorités ivoiriennes réagiront pour donner la chance à ces 3 millions d'Ivoiriens oubliés", a indiqué notre interlocuteur. Toujours, selon lui, les populations concernées par le programme de reconstitution des registres d'état civil détruits n'excèdent pas 1 million. Donc, Beugré Mambé ne peut pas affirmer que tous ceux qui n'ont pas été identifiés sont ceux qui sont concernés par la reconstitution des registres détruits. L'opération lancée dans les différentes villes du pays s'est très mal déroulée. Les difficultés techniques et salariales ont véritablement mis à mal, le bon déroulement de l'opération sur le terrain. Les arrêts de travail répétés des agents de collecte observés presque tous les jours à travers le pays, sont également à la base de la non prise en compte des populations. Récemment, le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'Guessan, avait noté ces difficultés constatées sur le terrain et a même souhaité qu'aucun ivoirien ne soit oublié. Avant lui, le Secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, n'a pas manqué d'attirer l'attention des responsables de la Cei sur les problèmes sur le terrain. Selon certaines sources, bien introduites auprès de la Cei et de l'Ins, l'opération d'identification et d'enrôlement n'a pas connu un réel engouement dans les zones centre nord et ouest. Pour l'heure, les millions d'Ivoiriens désespérés ont leurs yeux rivés vers le Président de la République, Laurent Gbagbo, qui a toujours fait la promesse de ne plus laisser un seul Ivoirien qui n'a pas de papier.
Zéré de Mahi
De nombreux Ivoiriens attendent toujours d'être enrôlés. En 5 mois d'activités, les agents de collecte commis à cette opération ont pu, selon les tout derniers chiffres de la Cei et de l'Institut national des statistiques (Ins), identifier 5 millions de pétitionnaires sur une population cible estimée à plus de 8.600.000. C'est donc clair, aujourd'hui (28 février fin de l'opération), ceux qui attendent d'être enrôlés sont estimés à 3 millions 400 mille Ivoiriens. C'est cette frange très importante de la population ivoirienne qui a été oubliée par les services de Beugré Mambé Robert, président de la commission électorale indépendante. Selon un expert de l'Ins, sous le couvert de l'anonymat, pour le seul District d'Abidjan, on dénombre 1 million 500 mille candidats à l'identification qui n'ont pas pu suivre cette opération. Les estimations de l'intérieur du pays, toujours selon les mêmes sources, varient entre un et deux millions de pétitionnaires qui attentent d'être pris en compte par cette opération. Nos sources expliquent qu'on aurait pu éviter cette injustice si la Cei, cheville ouvrière du processus, n'avait pas précipité les choses. " Avec les nombreuses plaintes enregistrées tout au long du processus, le président Beugré Mambé aurait dû prendre en compte tous ces problèmes pour fixer un délai. Espérons que les autorités ivoiriennes réagiront pour donner la chance à ces 3 millions d'Ivoiriens oubliés", a indiqué notre interlocuteur. Toujours, selon lui, les populations concernées par le programme de reconstitution des registres d'état civil détruits n'excèdent pas 1 million. Donc, Beugré Mambé ne peut pas affirmer que tous ceux qui n'ont pas été identifiés sont ceux qui sont concernés par la reconstitution des registres détruits. L'opération lancée dans les différentes villes du pays s'est très mal déroulée. Les difficultés techniques et salariales ont véritablement mis à mal, le bon déroulement de l'opération sur le terrain. Les arrêts de travail répétés des agents de collecte observés presque tous les jours à travers le pays, sont également à la base de la non prise en compte des populations. Récemment, le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'Guessan, avait noté ces difficultés constatées sur le terrain et a même souhaité qu'aucun ivoirien ne soit oublié. Avant lui, le Secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, n'a pas manqué d'attirer l'attention des responsables de la Cei sur les problèmes sur le terrain. Selon certaines sources, bien introduites auprès de la Cei et de l'Ins, l'opération d'identification et d'enrôlement n'a pas connu un réel engouement dans les zones centre nord et ouest. Pour l'heure, les millions d'Ivoiriens désespérés ont leurs yeux rivés vers le Président de la République, Laurent Gbagbo, qui a toujours fait la promesse de ne plus laisser un seul Ivoirien qui n'a pas de papier.
Zéré de Mahi