Après l’arrestation, il y a deux mois, de plusieurs agents de la mairie de Sinfra, transférés à la prison civile de Bouaflé, deux autres individus viennent de se signaler dans le même département. Ils sont accusés d’avoir voulu profiter de l’opération d’identification de la population et de recensement électoral en cours pour se faire établir la carte nationale d’identité, indiquent des sources émanant de Sinfra. Les mis en cause sont l’imam d’Akouékro, un campement de Sinfra communément appelé Bordekro, et le vice-président de la Commission électorale indépendante de la sous-préfecture de Kouétinfla et militant du Rdr, Kébé Ibrahim. Dénoncé le 23 février, Kébé Ibrahim, considéré comme Malien, a été relaxé le lendemain, par le procureur de la République du Tribunal de Sinfra, après que ce dernier a prouvé qu’il est Ivoirien en présentant les pièces de sa mère, Ivoirienne, a affirmé M. Trazié, président départemental de la Cei que nous avons joint, hier soir, par téléphone.
Quant à l’imam, il s’est présenté à l’enrôlement avec l’extrait d’acte de naissance d’une dame, Légré Lou Sogbè, originaire du village de Douafla qu’il a présenté comme sa génitrice. Face à l’interrogatoire des agents d’identification, l’imam indélicat de nationalité malienne, s’est enfui, abandonnant sa famille. Ses pièces ont été remises à Mme le sous-préfet.
P. N. Zobo
Quant à l’imam, il s’est présenté à l’enrôlement avec l’extrait d’acte de naissance d’une dame, Légré Lou Sogbè, originaire du village de Douafla qu’il a présenté comme sa génitrice. Face à l’interrogatoire des agents d’identification, l’imam indélicat de nationalité malienne, s’est enfui, abandonnant sa famille. Ses pièces ont été remises à Mme le sous-préfet.
P. N. Zobo