Adama Diabaté (Gotro), président du Syndicat national des professionels du Transport (Synatranci) a animé un point de presse hier jeudi 26 février 2009 à la gare du Bafing sise à Yopougon Sable au cours duquel il a apporté des éclairages sur la bagarre à la machette ayant opposé le jeudi dernier des éléments se réclamant de son syndicat et ceux agissant pour le compte de Mamadou Diaby.
Cette sortie qui intervient une semaine après sa libération des geôles de la brigade de gendarmerie de Toits Rouges où il a passé 72 heures, a permis au président du Synatranci de livrer sa part de vérité sur ces violents affrontements survenus jeudi dernier à Adjamé. Selon lui, ces affrontements tirent leur substance de la fronde contre le Secrétaire général du collectif des transporteurs M. Mamadou Diaby. Une fronde liée aux agissements de ce dernier qui se déclinent en deux points majeurs. Ce sont d'une part les encaissements "illicites" à hauteur de 50.000 F par transporteur, orchestrés par M. Diaby auprès des transporteurs au nom du FPI et sous prétexte d'une visite au président Gbagbo à Mama. D'autre part, la "gestion opaque" des recettes journalières des billets du collectif. Sur le premier point, Adama Gotro a fait remarquer que les encaissements orchestrés par le sécretaire général du collectif des transporteurs au nom du FPI a suffisamment désabusé ses pairs qui, ne voyant point à l'horizon une date de la visite à Mama, ont décidé de mettre fin à cette situation qui s'apparente à tout point de vue à "un racket, une arnaque". A cela s'ajoutent les syndicats fictifs qui figurent sur la liste des membres du collectif du fait de Diaby qui empoche lui-même les montants prélevés. A en croire l'orateur, ces "impairs" ont suscité le courroux de nombreux transporteurs qui, au cours d'une réunion, ont exigé, surtout pour une gestion transparente des fonds, que les versements des recettes ne se fassent plus au niveau de M. Diaby. Mais chez lui, en sa qualité de vice-Président du collectif en l'absence de feu Kassoum Coulibaly qui en était le président. "Nous trouvons aberrant qu'on encaisse les transporteurs pour une soi-disant visite au Chef de l'Etat à Mama et qu'on ne voit rien à l'horizon. Ce racket au nom du FPI est la raison majeure de la contestation de Mamadou Diaby qui s'est muée en affrontement. D'ailleurs, cette arnaque ajoutée à ces forfaitures antérieures a été tolérés jusque-là en raison du fait qu'il était le protégé de feu Kassoum Coulibaly qui l'a imposé à ses pairs ", a-t-il expliqué. Avant de déplorer qu'alors qu'il était hors d'Abidjan au moment des affrontements à la machette, il a été mis aux arrêts à son arrivée de Touba. "Je n'ai donné aucune instruction pour ces affrontements déplorables. Je n'en suis pas le commanditaire. Des majeurs se sont affrontés à mon absence et de surcroît à Adjamé qui n'est pas ma base et qui n'est pas la zone de compétence du tribunal de Yopougon pour que ce soit le procureur de ce tribunal qui délivre un soit transmis pour me faire arrêter", a-t-il déploré. Puis, il a apporté un démenti aux déclarations du président de la CNGR Adama Touré le présentant comme le protégé du Procureur Daléba, qui couvrirait tous ses forfaits. "Je ne suis ni un transporteur de circonstance ni un syndicaliste opportuniste comme l'auteur de ses affirmations. J'ai été plûtot la victime d'un vice de procédure de la part du Procureur Daléba qui m'a fait arrêter alors qu'il n'en avait pas en l'espèce la compétence. Moi je n'ai jamais donné dans les compromissions pour faire d'un procureur mon parrain. Je travaille pour mes adhérents et je le fais de manière régulière", a-t-il précisé. Concluant, il a lancé un appel aux leaders syndicaux d'éviter d'introduire la politique, pour des intérêts personnels inavoués, dans le milieu du transport routier. Un secteur qui n'en a pas besoin pour son essor.
M.T.T
Cette sortie qui intervient une semaine après sa libération des geôles de la brigade de gendarmerie de Toits Rouges où il a passé 72 heures, a permis au président du Synatranci de livrer sa part de vérité sur ces violents affrontements survenus jeudi dernier à Adjamé. Selon lui, ces affrontements tirent leur substance de la fronde contre le Secrétaire général du collectif des transporteurs M. Mamadou Diaby. Une fronde liée aux agissements de ce dernier qui se déclinent en deux points majeurs. Ce sont d'une part les encaissements "illicites" à hauteur de 50.000 F par transporteur, orchestrés par M. Diaby auprès des transporteurs au nom du FPI et sous prétexte d'une visite au président Gbagbo à Mama. D'autre part, la "gestion opaque" des recettes journalières des billets du collectif. Sur le premier point, Adama Gotro a fait remarquer que les encaissements orchestrés par le sécretaire général du collectif des transporteurs au nom du FPI a suffisamment désabusé ses pairs qui, ne voyant point à l'horizon une date de la visite à Mama, ont décidé de mettre fin à cette situation qui s'apparente à tout point de vue à "un racket, une arnaque". A cela s'ajoutent les syndicats fictifs qui figurent sur la liste des membres du collectif du fait de Diaby qui empoche lui-même les montants prélevés. A en croire l'orateur, ces "impairs" ont suscité le courroux de nombreux transporteurs qui, au cours d'une réunion, ont exigé, surtout pour une gestion transparente des fonds, que les versements des recettes ne se fassent plus au niveau de M. Diaby. Mais chez lui, en sa qualité de vice-Président du collectif en l'absence de feu Kassoum Coulibaly qui en était le président. "Nous trouvons aberrant qu'on encaisse les transporteurs pour une soi-disant visite au Chef de l'Etat à Mama et qu'on ne voit rien à l'horizon. Ce racket au nom du FPI est la raison majeure de la contestation de Mamadou Diaby qui s'est muée en affrontement. D'ailleurs, cette arnaque ajoutée à ces forfaitures antérieures a été tolérés jusque-là en raison du fait qu'il était le protégé de feu Kassoum Coulibaly qui l'a imposé à ses pairs ", a-t-il expliqué. Avant de déplorer qu'alors qu'il était hors d'Abidjan au moment des affrontements à la machette, il a été mis aux arrêts à son arrivée de Touba. "Je n'ai donné aucune instruction pour ces affrontements déplorables. Je n'en suis pas le commanditaire. Des majeurs se sont affrontés à mon absence et de surcroît à Adjamé qui n'est pas ma base et qui n'est pas la zone de compétence du tribunal de Yopougon pour que ce soit le procureur de ce tribunal qui délivre un soit transmis pour me faire arrêter", a-t-il déploré. Puis, il a apporté un démenti aux déclarations du président de la CNGR Adama Touré le présentant comme le protégé du Procureur Daléba, qui couvrirait tous ses forfaits. "Je ne suis ni un transporteur de circonstance ni un syndicaliste opportuniste comme l'auteur de ses affirmations. J'ai été plûtot la victime d'un vice de procédure de la part du Procureur Daléba qui m'a fait arrêter alors qu'il n'en avait pas en l'espèce la compétence. Moi je n'ai jamais donné dans les compromissions pour faire d'un procureur mon parrain. Je travaille pour mes adhérents et je le fais de manière régulière", a-t-il précisé. Concluant, il a lancé un appel aux leaders syndicaux d'éviter d'introduire la politique, pour des intérêts personnels inavoués, dans le milieu du transport routier. Un secteur qui n'en a pas besoin pour son essor.
M.T.T