L’opération d’identification de la population et de recensement électoral s’est achevée sur l’ensemble du territoire ivoirien, le 28 février dernier. Ont annoncé le Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro, et le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, dans un communiqué conjoint rendu public peu après la clôture de l’opération, à 17h.
«Cependant, à titre exceptionnel et au regard des exigences de la sortie de crise et des futures élections, des mesures spécifiques de prorogation ont été arrêtées». Trois catégories de situation ont été présentées. D’abord, «dans les villes et communes» (1) où «deux équipes» seront maintenues pendant «quinze jours» ; ensuite, «dans les centres de collecte non encore visités par les équipes d’enrôlement» (2), bénéficiant d’ «un délai de 15 jours» ; et enfin, «dans les villages où les opérations ont débuté, mais restées inachevées» (3) qui bénéficient d’«un délai supplémentaire de 7 jours». La priorité sera accordée, durant ces 15 jours, aux 2100 centres de collecte jamais visités, a-t-on appris, hier, auprès de la Cei.
La lecture du communiqué sur les antennes de la Rti, samedi, par M. Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre, a suscité beaucoup d’espoir chez de nombreux Ivoiriens qui croyaient être pris en compte par la prorogation de 15 jours «dans les villes et communes». Car, pensaient-ils, seront concernées, toutes les villes et communes de Côte d’Ivoire, y compris Abidjan où l’opération a pris fin depuis. Mais ils seront déçus d’apprendre qu’il s’agit plutôt de localités spécifiques.
Interrogé, le secrétaire permanent adjoint et porte-parole adjoint de la Commission électorale indépendante (Cei), Bamba Yacouba, a apporté des précisions au communiqué. Une troisième phase est envisagée par la Cei. Celle-ci n’interviendra qu’en avril, dans le cadre de l’identification des personnes concernées par la reconstitution des registres de l’état civil détruits ou disparus partiellement ou entièrement. Cette phase est considérée comme la troisième et la dernière après celle d’Abidjan et nationale; et le rattrapage qui commence le mardi 3 mars pour s’achever le 15 mars. Selon lui, il ne s’agit pas de rouvrir les centres de collecte dans les villes et communes où l’opération a été déjà bouclée. Bien que le communiqué ait un caractère général, il concerne essentiellement les localités non encore atteintes et là où l’opération se poursuivait à la date du 28 février. Notamment les chefs-lieux de région, de départements, les villes et les villages visités par les équipes mobiles. C’est donc «au cas par cas», a-t-il expliqué. C’est par exemple le cas de la ville de Divo, de certaines localités du nord…. En revanche, là où un seul centre est ouvert, tel Languibonou, N’djébonoua, dans le département de Bouaké, il ne sera pas doublé, a-t-il dit.
Selon des sources proches du terrain, le jour de la clôture de l’identification, samedi, les populations se sont mobilisées comme lors des premiers jours de l’ouverture des centres de collecte. De longues files d’attente à Grand-Bassam au nombre desquelles des personnes venues d’Abidjan, 67 enrôlés à Diawala, dans le département de Ferké. C’est donc avec joie que les populations attendent le rattrapage.
Paulin N. Zobo
«Cependant, à titre exceptionnel et au regard des exigences de la sortie de crise et des futures élections, des mesures spécifiques de prorogation ont été arrêtées». Trois catégories de situation ont été présentées. D’abord, «dans les villes et communes» (1) où «deux équipes» seront maintenues pendant «quinze jours» ; ensuite, «dans les centres de collecte non encore visités par les équipes d’enrôlement» (2), bénéficiant d’ «un délai de 15 jours» ; et enfin, «dans les villages où les opérations ont débuté, mais restées inachevées» (3) qui bénéficient d’«un délai supplémentaire de 7 jours». La priorité sera accordée, durant ces 15 jours, aux 2100 centres de collecte jamais visités, a-t-on appris, hier, auprès de la Cei.
La lecture du communiqué sur les antennes de la Rti, samedi, par M. Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre, a suscité beaucoup d’espoir chez de nombreux Ivoiriens qui croyaient être pris en compte par la prorogation de 15 jours «dans les villes et communes». Car, pensaient-ils, seront concernées, toutes les villes et communes de Côte d’Ivoire, y compris Abidjan où l’opération a pris fin depuis. Mais ils seront déçus d’apprendre qu’il s’agit plutôt de localités spécifiques.
Interrogé, le secrétaire permanent adjoint et porte-parole adjoint de la Commission électorale indépendante (Cei), Bamba Yacouba, a apporté des précisions au communiqué. Une troisième phase est envisagée par la Cei. Celle-ci n’interviendra qu’en avril, dans le cadre de l’identification des personnes concernées par la reconstitution des registres de l’état civil détruits ou disparus partiellement ou entièrement. Cette phase est considérée comme la troisième et la dernière après celle d’Abidjan et nationale; et le rattrapage qui commence le mardi 3 mars pour s’achever le 15 mars. Selon lui, il ne s’agit pas de rouvrir les centres de collecte dans les villes et communes où l’opération a été déjà bouclée. Bien que le communiqué ait un caractère général, il concerne essentiellement les localités non encore atteintes et là où l’opération se poursuivait à la date du 28 février. Notamment les chefs-lieux de région, de départements, les villes et les villages visités par les équipes mobiles. C’est donc «au cas par cas», a-t-il expliqué. C’est par exemple le cas de la ville de Divo, de certaines localités du nord…. En revanche, là où un seul centre est ouvert, tel Languibonou, N’djébonoua, dans le département de Bouaké, il ne sera pas doublé, a-t-il dit.
Selon des sources proches du terrain, le jour de la clôture de l’identification, samedi, les populations se sont mobilisées comme lors des premiers jours de l’ouverture des centres de collecte. De longues files d’attente à Grand-Bassam au nombre desquelles des personnes venues d’Abidjan, 67 enrôlés à Diawala, dans le département de Ferké. C’est donc avec joie que les populations attendent le rattrapage.
Paulin N. Zobo