La communauté internationale a unanimement condamné l`assassinat lundi du président de Guinée-Bissau Joao Bernardo Vieira, notamment les responsables africains qui s`alarment de la récente multiplication des coups de force sur le continent.
De nombreux appels au respect de la Constitution ont aussi été lancés.
"C`est la démocratie qu`on assassine", s`est ainsi emporté le secrétaire exécutif de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) Mohamed Ibn Chambas. "Nous voulons consolider la démocratie, la paix et la sécurité dans cette région. Alors la mort d`un président, d`un chef d`état-major, est une nouvelle très grave".
Le président "Nino" Vieira a été tué lundi avant l`aube, quelques heures après un attentat à la bombe qui a coûté la vie dimanche au chef d`état-major de l`armée bissau-guinéenne, le général Tagmé Na Waié.
Un porte-parole de l`armée a d`abord affirmé que le chef de l`Etat avait été abattu par des "militaires proches du chef d`état-major", avant de revenir sur cette version pour assurer que les deux assassinats étaient sans lien et qu`il ne s`agissait pas d`un coup d`Etat.
"Apparemment tout ceci a été organisé par l`armée. C`est un coup d`Etat", a néanmoins réagi le président de la Commission de l`Union africaine (UA) Jean Ping. "C`est dramatique de constater qu`en l`espace de si peu de temps, nous enregistrons un troisième coup d`Etat en Afrique de l`Ouest", a-t-il dit en référence aux putschs militaires de 2008 en Mauritanie et en Guinée-Conakry.
Selon lui, cet assassinat est d`autant plus "grave" qu`il intervient "à un moment où des efforts étaient entrepris pour consolider la paix après les élections (législatives) de novembre".
Le Portugal, ex-puissance coloniale, ainsi que la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), ont "condamné avec véhémence" l`assassinat du président Vieira. Même dénonciation de la part de l`Union européenne (UE), de la Francophonie, de l`ambassade des Etats-Unis à Dakar et de la France.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a rendu hommage à son homologue assassiné, qui "n`a jamais voulu quitter son pays malgré les événements qui annonçaient cette tragédie, indiscutablement".
L`attentat contre le chef d`état-major a aussi été vivement dénoncé par la communauté internationale.
Tous les pays à avoir réagi ont insisté sur la nécessité d`une succession conforme à la Constitution, qui prévoit notamment une élection présidentielle dans les 60 jours.
Une délégation ministérielle de la Cédéao va ainsi se rendre dès mardi sur place pour plaider en faveur d`une "succession constitutionnelle" avec un intérim assuré par le président du Parlement.
"Nous ferons tout pour aider les autorités de Guinée-Bissau à maintenir l`ordre et la tranquillité et à restaurer l`ordre constitutionnel", a ainsi déclaré le Premier ministre portugais José Socrates.
En vue de la succession, le président de la Commission de l`UA a affirmé être "en consultations avec les responsables de la région pour étudier les voies et moyens de résolution de la crise". Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`organisation panafricaine doit se réunir mardi en urgence.
Côté société civile, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l`Homme (Raddho), une des principales ONG de ce type en Afrique, a souhaité la fin de "la culture de l`assassinat et de l`impunité en Guinée-Bissau", plaidant pour une "réforme" d`une armée "très politisée".
De nombreux appels au respect de la Constitution ont aussi été lancés.
"C`est la démocratie qu`on assassine", s`est ainsi emporté le secrétaire exécutif de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) Mohamed Ibn Chambas. "Nous voulons consolider la démocratie, la paix et la sécurité dans cette région. Alors la mort d`un président, d`un chef d`état-major, est une nouvelle très grave".
Le président "Nino" Vieira a été tué lundi avant l`aube, quelques heures après un attentat à la bombe qui a coûté la vie dimanche au chef d`état-major de l`armée bissau-guinéenne, le général Tagmé Na Waié.
Un porte-parole de l`armée a d`abord affirmé que le chef de l`Etat avait été abattu par des "militaires proches du chef d`état-major", avant de revenir sur cette version pour assurer que les deux assassinats étaient sans lien et qu`il ne s`agissait pas d`un coup d`Etat.
"Apparemment tout ceci a été organisé par l`armée. C`est un coup d`Etat", a néanmoins réagi le président de la Commission de l`Union africaine (UA) Jean Ping. "C`est dramatique de constater qu`en l`espace de si peu de temps, nous enregistrons un troisième coup d`Etat en Afrique de l`Ouest", a-t-il dit en référence aux putschs militaires de 2008 en Mauritanie et en Guinée-Conakry.
Selon lui, cet assassinat est d`autant plus "grave" qu`il intervient "à un moment où des efforts étaient entrepris pour consolider la paix après les élections (législatives) de novembre".
Le Portugal, ex-puissance coloniale, ainsi que la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), ont "condamné avec véhémence" l`assassinat du président Vieira. Même dénonciation de la part de l`Union européenne (UE), de la Francophonie, de l`ambassade des Etats-Unis à Dakar et de la France.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a rendu hommage à son homologue assassiné, qui "n`a jamais voulu quitter son pays malgré les événements qui annonçaient cette tragédie, indiscutablement".
L`attentat contre le chef d`état-major a aussi été vivement dénoncé par la communauté internationale.
Tous les pays à avoir réagi ont insisté sur la nécessité d`une succession conforme à la Constitution, qui prévoit notamment une élection présidentielle dans les 60 jours.
Une délégation ministérielle de la Cédéao va ainsi se rendre dès mardi sur place pour plaider en faveur d`une "succession constitutionnelle" avec un intérim assuré par le président du Parlement.
"Nous ferons tout pour aider les autorités de Guinée-Bissau à maintenir l`ordre et la tranquillité et à restaurer l`ordre constitutionnel", a ainsi déclaré le Premier ministre portugais José Socrates.
En vue de la succession, le président de la Commission de l`UA a affirmé être "en consultations avec les responsables de la région pour étudier les voies et moyens de résolution de la crise". Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l`organisation panafricaine doit se réunir mardi en urgence.
Côté société civile, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l`Homme (Raddho), une des principales ONG de ce type en Afrique, a souhaité la fin de "la culture de l`assassinat et de l`impunité en Guinée-Bissau", plaidant pour une "réforme" d`une armée "très politisée".