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Afrique Publié le vendredi 20 février 2009 | Le Temps

Les faussaires et leurs complices aux mains de la gendarmerie

Après près de 4 heures de négociations et de tractations, la chancellerie nigériane basée à Abidjan et la direction générale de Arik Air Nigeria n'ont pu convaincre les autorités aéroportuaires ivoiriennes, à libérer l'avion nigérian qui a atterri le lundi dernier, à l'aéroport avec une fausse autorisation de survol et d'atterrissage. Pis, ils courent une lourde amende et des poursuites judiciaires. C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée par le Dg de l'Anac Jean Kouassi Abounouan. " Le Dg Michael Tighe de Arik Air Nigeria et une délégation du consulat sont venus nous voir pour laisser décoller l'avion. Ce que nous refusons. Il faut que la vérité éclate de cette affaire et nous irons jusqu'au bout. Mieux, conformément à l'article 93 de notre code de l'aviation civile, le propriétaire de l'avion va payer une amende de 20 millions de Fcfa pour avoir atterri avec une fausse autorisation. L'équipage, le directeur général et leurs complices sont non seulement interdits de sortir du territoire, ils sont aux mains de la gendarmerie pour nécessité d'enquête". A indiqué le Dg Abonouan. Autre élément nouveau dans le dossier, c'est la découverte de certaines complicités aussi bien au Nigeria qu'à Abidjan. " Lorsque nous avons interrogé le commandant de bord Okoli, il a dit avoir reçu le N°100 de l'Agence Nolsen Express cargo. En outre, le représentant de l'agence qui est actuellement aux mains de la gendarmerie pour confrontation, a dit à son tour, avoir reçu le numéro de son facilitateur Grogui Jean de Emergency Aviation bien que cette étape franchie, le judiciaire va faire son travail et le procureur de la République a été saisi. Car, il y a eu du faux. Le général Touvoly qui est venu me voir, a confirmé qu'il s'agit bien d'un faux numéro", a ajouté M. Abonouan. Qui n'a pas manqué à l'occasion d'interpeller l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Africaine et à Madagascar (Asecna). "Car, a poursuivi le conférencier, il y a eu échange entre la tour de contrôle et l'équipage et elle devrait vérifier s'il s'agissait du vrai numéro. Etant donné que les numéros d'autorisation de survol et d'atterrissage qui nous viennent de l'état-major particulier de la Présidence de la République, sont imputés à l'Asecna. Comme d'habitude dans la procédure, ils seront entendus"

Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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