Les producteurs de riz ont sollicité l’appui de la Coopération japonaise, le jeudi dernier, à l’Aisa Yopougon, pour la modernisation de la culture de cette spéculation en Côte d’Ivoire. Recevant Mme Tatsuta, experte au département du développement rural et membre de l’équipe pour l’initiative de la Coalition du développement du riz en Afrique à l’Agence japonaise de coopération internationale, les producteurs lui ont présenté un éventail de projets de mécanisation de la production rizicole qu’ils comptent déployer. “En effet, nous ne pouvons pas continuer, si nous voulons nourrir l’ensemble des Ivoiriens, de travailler avec la daba et machette. Il nous faut maintenant des motoculteurs que le Japon peut nous aider à avoir”, a fait observer Thomas Tiacoh, président de l’Association nationale de riziculteurs de Côte d’Ivoire (Anarizci). En réponse, Mme Tatsuta a relevé que l’Union des pays du fleuve Mano, dont est membre la Côte d’Ivoire, a conçu un programme de développement rizicole pour lequel elle a obtenu le financement de la Coopération japonaise.
L’experte japonaise a cependant insisté sur la nécessité pour les producteurs d’avoir une organisation forte qui sera un interlocuteur puissant auprès des bailleurs de fonds. C’est pourquoi Thomas Tiacoh a appelé à l’union sacrée autour de l’Anarizci et des Coopératives départementales de riz (Coderiz). D’ailleurs, il a commandité un système de gestion informatisée des Coderiz.
Bruno Kouadio
L’experte japonaise a cependant insisté sur la nécessité pour les producteurs d’avoir une organisation forte qui sera un interlocuteur puissant auprès des bailleurs de fonds. C’est pourquoi Thomas Tiacoh a appelé à l’union sacrée autour de l’Anarizci et des Coopératives départementales de riz (Coderiz). D’ailleurs, il a commandité un système de gestion informatisée des Coderiz.
Bruno Kouadio