Pour les élections au Conseil d`administration du Burida, la bataille est engagée. Chacun dans son camp. Serge Kassi, l`un des pions de Gadji défend les positions de l`Unartci.
Ces derniers temps, on assiste à des démissions à l`Unartci.
Il n`y a que 5 ou 6 personnes qui sont parties. Les démons de la division sont passés par là. Des frères ont pris d`autres voies. Mais personne ne les a suivi. Après la signature du décret qui donne le Burida aux artistes, tout le monde a compris que nous avons raison. Aujourd`hui, le Burida appartient aux artistes.
Penses-tu vraiment que tout va bien à l`Unartci ?
L`Unartci se porte à merveille. Nous avons mobilisé nos troupes. Nos amis ont compris que seule l`union paye. Nous avons plus de 4000 adhérents. L`Unartci est l`union de tous les artistes.
Aujourd`hui, l`Unartci revendique les résultats d`un séminaire qu`il a pourtant combattu.
Tu veux parler de l`atelier de l`Hôtel Ivoire. Ce n`est pas ce séminaire qui a donné le décret auquel tu fais allusion. Nous avons boycotté ce séminaire pour protester contre la manière dont on voulait procéder. Mais après, il y a eu des rencontres. Et le ministre a tenu compte de notre avis. Puisqu`on nous a rappelé pour trouver un compromis.
Surprenant quand même que ce décret soit le résultat de votre travail.
Valen Guédé et toute sa clique nous ont combattu sur ces textes. Aujourd`hui, personne ne peut donc dire qu`il est surpris. Mais nous sommes heureux parce que la victoire à toujours plusieurs papas. Nous, notre combat, c`est d`améliorer le niveau de vie des artistes. L`Unartci ne fait que ça. Nous créons l`Union des artistes.
L`Unartci fait du Burida, une obsession.
Nous estimons que le Burida étant notre maison, il fallait combattre certaines ambiguïtés. Le ministre de la Culture a entendu notre appel. Nous avons proposé que le Burida appartienne aux artistes. Le ministre nous a proposé une première mouture, avec une partie du capital détenu par l`Etat. Pour nous, il n`était pas normal. Puisque l`Etat n`apporte pas de subvention au Burida. Ce sont les Valen qui se sont battus pour que l`Etat ait des actions au Burida.
Mais l`Unartci fait comme si le Burida était le seul problème des artistes.
On ne reste pas dans magnans pour enlever magnans. Le plus important, c`était d`avoir notre maison. Etre dans des conditions pour percevoir nos droits d`auteurs. Le conseil d`administration sera mis en place pour permettre aux artistes de jouir de leurs droits. Quand Valen Guédé était aux affaires, la piraterie avait diminué énormément. Parce qu`il y a une politique qui a été mise en place.
Mais pourquoi ne pas remettre ce même Valen en place, si tant est qu`il a un bilan positif ?
Nous sommes dans un pays démocratique. Tu peux faire un bon travail et ne pas avoir les faveurs des électeurs. L`Ag du Burida est souveraine. C`est à elle de choisir ses délégués. Tout se décidera au Conseil qui va choisir le Dg du Burida.
On dit que votre rôle, c`est de créer, et non de gérer le Burida.
Qu`on arrête d`infantiliser les artistes. Parmi nous, il y a des intellectuels. Nous pouvons prendre notre destin en main. Le Burida est notre maison. Ça nous appartient. Alors pourquoi chaque fois, on est obligé de prendre les gens qui n`ont rien à voir avec notre corporation pour le diriger. Nous disons non. Si on nous dénie les qualités de gestionnaires, qu`on nous laisse le droit de choisir qui nous voulons, pour gérer notre maison.
Il semble qu`à l`Unartci, vous n`êtes plus chaud pour les élections par collège ?
Tous les décrets ne sont pas forcément parfaits. Nous avons demandé au ministre de mettre en place une commission tripartite. Pour que les élections ne soient pas contestées. On ne nous a pas écouté. Mais nous avons fait savoir notre inquiétude au ministre. Il nous a demandés de lui faire confiance.
Entretien réalisé par Guéhi Brence
Ces derniers temps, on assiste à des démissions à l`Unartci.
Il n`y a que 5 ou 6 personnes qui sont parties. Les démons de la division sont passés par là. Des frères ont pris d`autres voies. Mais personne ne les a suivi. Après la signature du décret qui donne le Burida aux artistes, tout le monde a compris que nous avons raison. Aujourd`hui, le Burida appartient aux artistes.
Penses-tu vraiment que tout va bien à l`Unartci ?
L`Unartci se porte à merveille. Nous avons mobilisé nos troupes. Nos amis ont compris que seule l`union paye. Nous avons plus de 4000 adhérents. L`Unartci est l`union de tous les artistes.
Aujourd`hui, l`Unartci revendique les résultats d`un séminaire qu`il a pourtant combattu.
Tu veux parler de l`atelier de l`Hôtel Ivoire. Ce n`est pas ce séminaire qui a donné le décret auquel tu fais allusion. Nous avons boycotté ce séminaire pour protester contre la manière dont on voulait procéder. Mais après, il y a eu des rencontres. Et le ministre a tenu compte de notre avis. Puisqu`on nous a rappelé pour trouver un compromis.
Surprenant quand même que ce décret soit le résultat de votre travail.
Valen Guédé et toute sa clique nous ont combattu sur ces textes. Aujourd`hui, personne ne peut donc dire qu`il est surpris. Mais nous sommes heureux parce que la victoire à toujours plusieurs papas. Nous, notre combat, c`est d`améliorer le niveau de vie des artistes. L`Unartci ne fait que ça. Nous créons l`Union des artistes.
L`Unartci fait du Burida, une obsession.
Nous estimons que le Burida étant notre maison, il fallait combattre certaines ambiguïtés. Le ministre de la Culture a entendu notre appel. Nous avons proposé que le Burida appartienne aux artistes. Le ministre nous a proposé une première mouture, avec une partie du capital détenu par l`Etat. Pour nous, il n`était pas normal. Puisque l`Etat n`apporte pas de subvention au Burida. Ce sont les Valen qui se sont battus pour que l`Etat ait des actions au Burida.
Mais l`Unartci fait comme si le Burida était le seul problème des artistes.
On ne reste pas dans magnans pour enlever magnans. Le plus important, c`était d`avoir notre maison. Etre dans des conditions pour percevoir nos droits d`auteurs. Le conseil d`administration sera mis en place pour permettre aux artistes de jouir de leurs droits. Quand Valen Guédé était aux affaires, la piraterie avait diminué énormément. Parce qu`il y a une politique qui a été mise en place.
Mais pourquoi ne pas remettre ce même Valen en place, si tant est qu`il a un bilan positif ?
Nous sommes dans un pays démocratique. Tu peux faire un bon travail et ne pas avoir les faveurs des électeurs. L`Ag du Burida est souveraine. C`est à elle de choisir ses délégués. Tout se décidera au Conseil qui va choisir le Dg du Burida.
On dit que votre rôle, c`est de créer, et non de gérer le Burida.
Qu`on arrête d`infantiliser les artistes. Parmi nous, il y a des intellectuels. Nous pouvons prendre notre destin en main. Le Burida est notre maison. Ça nous appartient. Alors pourquoi chaque fois, on est obligé de prendre les gens qui n`ont rien à voir avec notre corporation pour le diriger. Nous disons non. Si on nous dénie les qualités de gestionnaires, qu`on nous laisse le droit de choisir qui nous voulons, pour gérer notre maison.
Il semble qu`à l`Unartci, vous n`êtes plus chaud pour les élections par collège ?
Tous les décrets ne sont pas forcément parfaits. Nous avons demandé au ministre de mettre en place une commission tripartite. Pour que les élections ne soient pas contestées. On ne nous a pas écouté. Mais nous avons fait savoir notre inquiétude au ministre. Il nous a demandés de lui faire confiance.
Entretien réalisé par Guéhi Brence