Pour sa quatrième conférence mensuelle, le « Groupement des acteurs ivoiriens des droits humains (Raidh)», une structure qui s’implique dans le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, a porté son choix sur le directeur résident du National democratic institute (Ndi), Charles Yaovi Djrekpo.
« Irrégularités et fraudes : quelles différences et quels impacts sur l’identification de la population et le processus électoral en Côte d’Ivoire ». Tel est le thème qu’il a développé, hier, au siège du Raidh, aux Deux-Plateaux, en présence des représentants de l’Ambassade des Etats-Unis, de l’Union européenne, du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme…
« Les irrégularités et fraudes électorales altèrent la qualité, la sincérité et la crédibilité du processus. Elles pervertissent les résultats des opérations concernées. Elles sont à l’origine des refus d’acceptation du verdict des urnes et des tempêtes sociales, des crises politiques consécutives qui se multiplient et endeuillent l’Afrique. Avec au bout, la théâtralisation macabre de l’accaparement du pouvoir ou de partage antidémocratique de celui-ci entre des belligérants qui n’ont en commun que leur détermination à assouvir à tout prix, leur faim du pouvoir». Telles sont les conclusions du conférencier qui, d’entrée de jeu, a défini les différents concepts. Les irrégularités, selon lui, sont des violations des dispositions légales et réglementaires relatives aux opérations électorales. « Il s’agit d’un terme englobant ce que l’on peut appeler les irrégularités simples et des irrégularités infractionnelles au sens du droit pénal », a-t-il dit.
Quant à la fraude, il la définit, en revanche, comme étant « une irrégularité criminelle ». Et, de ce point de vue, précise-t-il, «elle se distingue d’une simple irrégularité, implique une manipulation intentionnelle du matériel ou des documents électoraux ».
Plus qu’une conférence, c’était un véritable cours de droit que Charles Yaovi Djrekpo a donné. Ainsi, il fera remarquer à l’assistance que la fraude et l’irrégularité peuvent affecter chaque étape décisive du processus électoral. Il a cité, entre autres, la détermination du corps électoral, l’établissement de la liste définitive des candidats, la campagne électorale, l’organisation du bureau de vote et la proclamation des résultats.
E. Kouassi
« Irrégularités et fraudes : quelles différences et quels impacts sur l’identification de la population et le processus électoral en Côte d’Ivoire ». Tel est le thème qu’il a développé, hier, au siège du Raidh, aux Deux-Plateaux, en présence des représentants de l’Ambassade des Etats-Unis, de l’Union européenne, du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme…
« Les irrégularités et fraudes électorales altèrent la qualité, la sincérité et la crédibilité du processus. Elles pervertissent les résultats des opérations concernées. Elles sont à l’origine des refus d’acceptation du verdict des urnes et des tempêtes sociales, des crises politiques consécutives qui se multiplient et endeuillent l’Afrique. Avec au bout, la théâtralisation macabre de l’accaparement du pouvoir ou de partage antidémocratique de celui-ci entre des belligérants qui n’ont en commun que leur détermination à assouvir à tout prix, leur faim du pouvoir». Telles sont les conclusions du conférencier qui, d’entrée de jeu, a défini les différents concepts. Les irrégularités, selon lui, sont des violations des dispositions légales et réglementaires relatives aux opérations électorales. « Il s’agit d’un terme englobant ce que l’on peut appeler les irrégularités simples et des irrégularités infractionnelles au sens du droit pénal », a-t-il dit.
Quant à la fraude, il la définit, en revanche, comme étant « une irrégularité criminelle ». Et, de ce point de vue, précise-t-il, «elle se distingue d’une simple irrégularité, implique une manipulation intentionnelle du matériel ou des documents électoraux ».
Plus qu’une conférence, c’était un véritable cours de droit que Charles Yaovi Djrekpo a donné. Ainsi, il fera remarquer à l’assistance que la fraude et l’irrégularité peuvent affecter chaque étape décisive du processus électoral. Il a cité, entre autres, la détermination du corps électoral, l’établissement de la liste définitive des candidats, la campagne électorale, l’organisation du bureau de vote et la proclamation des résultats.
E. Kouassi
