Idrissa Diabaté dans «La femme porte l'Afrique», décrit l'espoir d'un continent à travers sa population au beau sexe.
Montrer que la famille africaine est portée par le travail des femmes. Tel est l'objectif qui a conduit le cinéaste ivoirien, Idrissa Diabaté, à réaliser le film «La femme porte l'Afrique.» En compétition pour l'Etalon du Yennenga dans la catégorie du documentaire, cette œuvre a été projetée hier dans la salle du cinéma Neerwaya. Soucieux du devenir du continent et conscient que la population au beau sexe joue un rôle prépondérant dans la société, le réalisateur a porté son regard sur cinq représentantes d'horizons divers. Il a promené sa camera à Abidjan, Bouaké et Bobo-Dioulasso. Sa cible, des femmes qui exercent dans l'informel. Elles ont un point commun : mère de cinq enfants. Le documentaire s'ouvre sur une vendeuse de charbon. Dans un français approximatif, elle énumère ses difficultés quotidiennes pour nourrir sa petite famille. Dans un foyer où le mari a perdu son emploi, elle a la charge de tout. Avec courage et abnégation, sans grogner, elle fait son petit commerce pour subvenir aux besoins domestiques. Le film enchaîne avec des vendeuses de légumes, d'attiéké, de boisson traditionnelle «dolo» et de charbon. Toutes ces opératrices montrent leur détermination et l'espoir de voir un jour leurs enfants réussir. Et elles n'hésitent pas à y croire et à le dire. En aucun cas, elles n'ont montré des signes de découragement et de lassitude. Diabaté ne cache pas son intention avec ce film. «Si vous regardez le film en terme de souffrance, vous manquez quelque chose. Il faut regarder le film comme en ayant en tête une personne qui se bat tous les jours pour satisfaire ses besoins et viser un objectif avec le peu de moyens qu'elle a. Cette femme a un objectif, nourrir et scolariser ses enfants», a-t-il plaidé à la fin de la projection. Avant de mentionner que son œuvre s'adresse à tous les publics. «Il s'agit pour moi à travers ce documentaire de montrer que les femmes africaines ont de la valeur et ne rechignent pas devant la tâche», a-t-il conclu.
Issa T.Yéo (envoyé spécial à Ouaga)
Montrer que la famille africaine est portée par le travail des femmes. Tel est l'objectif qui a conduit le cinéaste ivoirien, Idrissa Diabaté, à réaliser le film «La femme porte l'Afrique.» En compétition pour l'Etalon du Yennenga dans la catégorie du documentaire, cette œuvre a été projetée hier dans la salle du cinéma Neerwaya. Soucieux du devenir du continent et conscient que la population au beau sexe joue un rôle prépondérant dans la société, le réalisateur a porté son regard sur cinq représentantes d'horizons divers. Il a promené sa camera à Abidjan, Bouaké et Bobo-Dioulasso. Sa cible, des femmes qui exercent dans l'informel. Elles ont un point commun : mère de cinq enfants. Le documentaire s'ouvre sur une vendeuse de charbon. Dans un français approximatif, elle énumère ses difficultés quotidiennes pour nourrir sa petite famille. Dans un foyer où le mari a perdu son emploi, elle a la charge de tout. Avec courage et abnégation, sans grogner, elle fait son petit commerce pour subvenir aux besoins domestiques. Le film enchaîne avec des vendeuses de légumes, d'attiéké, de boisson traditionnelle «dolo» et de charbon. Toutes ces opératrices montrent leur détermination et l'espoir de voir un jour leurs enfants réussir. Et elles n'hésitent pas à y croire et à le dire. En aucun cas, elles n'ont montré des signes de découragement et de lassitude. Diabaté ne cache pas son intention avec ce film. «Si vous regardez le film en terme de souffrance, vous manquez quelque chose. Il faut regarder le film comme en ayant en tête une personne qui se bat tous les jours pour satisfaire ses besoins et viser un objectif avec le peu de moyens qu'elle a. Cette femme a un objectif, nourrir et scolariser ses enfants», a-t-il plaidé à la fin de la projection. Avant de mentionner que son œuvre s'adresse à tous les publics. «Il s'agit pour moi à travers ce documentaire de montrer que les femmes africaines ont de la valeur et ne rechignent pas devant la tâche», a-t-il conclu.
Issa T.Yéo (envoyé spécial à Ouaga)