La Fesci ne laissera pas les enseignants grévistes prendre l’école en otage et porter atteinte aux intérêts des élèves. Le Secrétaire général de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire Mian Augustin l’a annoncé hier mercredi 4 mars 2009 lors d’un point de presse tenu à la Cité Rouge de Cocody.
Des jours mouvementés s’annoncent en perspective dans les différentes écoles du pays. Si l’on s’en tient aux propos du leader de la Fesci, des heurts entre élèves et professeurs grévistes dans les lycées et collèges ne sont pas à écarter. Cette organisation syndicale entend « prendre ses responsabilités » et mettre un terme « à la prise en otage de l’école et à la destruction des intérêts des élèves par des enseignants irresponsables ». Le leader qui se dit très remonté de l’allure que prend la grève des enseignants du secondaire public, a annoncé les grandes décisions hier. Dont l’opposition par tout moyen à toute action de nature à mettre en péril les intérêts de ses syndiqués de la part des enseignants grévistes. « Depuis le début de l’année, des enseignants retiennent les notes des élèves. Ainsi les évaluations du premier trimestre n’ont pu être faites et celles du second trimestre sont également hypothéquées. Après la rétention des notes, les enseignants s’en prennent maintenant à leurs collègues qui dispensent le savoir dans les écoles. Trop, c’est trop. La Fesci va prendre ses responsabilités. Nous déclarons la guerre aux meneurs de cette grève qui ont décidé de s’attaquer à nos intérêts », a souligné Mian Augustin. Puis de juger inconcevable que les enseignants, dans la recherche de la satisfaction de leurs revendications corporatives, s’en prennent aux intérêts des élèves. Pis, qu’ils tiennent le piquet de grève devant les écoles, pourchassent leurs collègues et se rendent dans les DREN 1 et 2 d’Abidjan où les dossiers des élèves auraient été saccagés. « Les enseignants se ridiculisent avec cette conduite irresponsable. Ils peuvent aller attaquer le cabinet du ministre Bleu Lainé. Mais tant qu’ils resteront dans le schéma de s’attaquer à nous nos intérêts, nous allons réagir car nous n’allons pas accepter que des irresponsables aillent au bout de leur logique d’entraîner une année blanche et compromettre nos acquis », a-t-il expliqué. Non sans révéler avoir donné des consignes « fermes » aux sections dans ce sens.. Pour éviter des heurts, il a exhorté les enseignants à réviser leur politique de grève. Faute de quoi, la Fesci ne répondrait pas des actes qui adviendraient.
M.T.T
Des jours mouvementés s’annoncent en perspective dans les différentes écoles du pays. Si l’on s’en tient aux propos du leader de la Fesci, des heurts entre élèves et professeurs grévistes dans les lycées et collèges ne sont pas à écarter. Cette organisation syndicale entend « prendre ses responsabilités » et mettre un terme « à la prise en otage de l’école et à la destruction des intérêts des élèves par des enseignants irresponsables ». Le leader qui se dit très remonté de l’allure que prend la grève des enseignants du secondaire public, a annoncé les grandes décisions hier. Dont l’opposition par tout moyen à toute action de nature à mettre en péril les intérêts de ses syndiqués de la part des enseignants grévistes. « Depuis le début de l’année, des enseignants retiennent les notes des élèves. Ainsi les évaluations du premier trimestre n’ont pu être faites et celles du second trimestre sont également hypothéquées. Après la rétention des notes, les enseignants s’en prennent maintenant à leurs collègues qui dispensent le savoir dans les écoles. Trop, c’est trop. La Fesci va prendre ses responsabilités. Nous déclarons la guerre aux meneurs de cette grève qui ont décidé de s’attaquer à nos intérêts », a souligné Mian Augustin. Puis de juger inconcevable que les enseignants, dans la recherche de la satisfaction de leurs revendications corporatives, s’en prennent aux intérêts des élèves. Pis, qu’ils tiennent le piquet de grève devant les écoles, pourchassent leurs collègues et se rendent dans les DREN 1 et 2 d’Abidjan où les dossiers des élèves auraient été saccagés. « Les enseignants se ridiculisent avec cette conduite irresponsable. Ils peuvent aller attaquer le cabinet du ministre Bleu Lainé. Mais tant qu’ils resteront dans le schéma de s’attaquer à nous nos intérêts, nous allons réagir car nous n’allons pas accepter que des irresponsables aillent au bout de leur logique d’entraîner une année blanche et compromettre nos acquis », a-t-il expliqué. Non sans révéler avoir donné des consignes « fermes » aux sections dans ce sens.. Pour éviter des heurts, il a exhorté les enseignants à réviser leur politique de grève. Faute de quoi, la Fesci ne répondrait pas des actes qui adviendraient.
M.T.T