Le président soudanais Omar el-Béchir a qualifié jeudi de complot contre son pays la décision annoncé la veille de la Cour pénale internationale (CPI) de lancer un mandat d'arrêt international à son encontre. Il a ajouté que ce mandat ne l'empêchera pas de continuer son travail.
Cette déclaration faite au sortir d'un conseil des ministres est la première d'el-Béchir depuis le lancement par la CPI pour la première fois de son histoire d'un mandat d'arrêt contre un chef d'Etat en exercice. Le mandat vise le président soudanais pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour. Seule l'accusation de génocide n'a pas été retenue.
Pour el-Béchir, la décision de la CPI est une nouvelle forme de colonialisme qui vise à contrôler le Soudan et ses ressources. Il a lancé en forme d'avertissement aux organisations internationales présentes au Soudan que son gouvernement et lui se montreront "responsables et fermes" face à quiconque tentera de déstabiliser la région. AP
Cette déclaration faite au sortir d'un conseil des ministres est la première d'el-Béchir depuis le lancement par la CPI pour la première fois de son histoire d'un mandat d'arrêt contre un chef d'Etat en exercice. Le mandat vise le président soudanais pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour. Seule l'accusation de génocide n'a pas été retenue.
Pour el-Béchir, la décision de la CPI est une nouvelle forme de colonialisme qui vise à contrôler le Soudan et ses ressources. Il a lancé en forme d'avertissement aux organisations internationales présentes au Soudan que son gouvernement et lui se montreront "responsables et fermes" face à quiconque tentera de déstabiliser la région. AP
