Le député de la commune d’Abobo, Diéty Félix, a estimé, mardi, au cours d’une conférence de presse à Cocody que «les deux semaines de prorogation décidée par la Commission électorale indépendante (Cei) sont courtes». Selon lui, ces deux semaines ne seront satisfaire la demande de papiers qui demeure très forte. Il en veut pour preuve qu’à Danané, sa région natale, où il s’est rendu la semaine dernière, seulement 20% des pétitionnaires ont pu être enrôlés en trois mois. «Lors de cette mission, nous avons pu enregistrer au moins 4 mille personnes en âge de voter et qui ne possédaient pas de papier administratif. Nous avons noté par ailleurs que sur environ 42 centres de collecte à ouvrir, seulement 8 ont sont ouverts et ce n’est que le 23 février que 3 localités sur 8 été rendues fonctionnelles. Des villages dans l’arrière pays sont laissés pour compte. Nous demandons donc à la Cei de prendre toutes les dispositions afin que toutes ces populations qui vivent dans les localités reculées et difficiles d’accès puissent se faire enrôler», a indiqué Diéty Félix.
Pour aider ses parents à se faire identifier et enrôler, l’élu d’Abobo a confié qu’il a fait don de 3 mille timbres aux populations. Il a aussi fait savoir que ces différentes missions dans la région lui ont permis de toucher de plus près les réalités que vivent les populations.
«Il faut signaler que les difficultés des populations sont, entre autres, le mauvais état des routes déjà impraticables avant la guerre. Nous lançons un appel pour l’accélération du processus de paix qui permettra le retour effectif de l’Etat en vue de se pencher sur les besoins vitaux des populations», a-t-il souhaité. Le parlementaire a fait remarquer que la région de Danané connait, avec la situation de crise armée, des problèmes fonciers entre les populations autochtones et les allogènes qui, dit-il, se sont accaparé des terres au grand dam des propriétaires terriens. «En octobre 2008, nous avons œuvré au règlement du litige foncier qui opposait autochtones et allogènes à Gbapleu dans la sous-préfecture de Kouan-Houlé ». Au nombre des actions qu’il dit avoir posées dans la région, Diéty Félix mentionne l’organisation du retour des déplacés de guerre, la cérémonie d’accueil des instituteurs stagiaires affectés dans le département et un don pour la réhabilitation des bureaux de la sous-préfecture de Kouan-Houlé.
K. Marras. D
Pour aider ses parents à se faire identifier et enrôler, l’élu d’Abobo a confié qu’il a fait don de 3 mille timbres aux populations. Il a aussi fait savoir que ces différentes missions dans la région lui ont permis de toucher de plus près les réalités que vivent les populations.
«Il faut signaler que les difficultés des populations sont, entre autres, le mauvais état des routes déjà impraticables avant la guerre. Nous lançons un appel pour l’accélération du processus de paix qui permettra le retour effectif de l’Etat en vue de se pencher sur les besoins vitaux des populations», a-t-il souhaité. Le parlementaire a fait remarquer que la région de Danané connait, avec la situation de crise armée, des problèmes fonciers entre les populations autochtones et les allogènes qui, dit-il, se sont accaparé des terres au grand dam des propriétaires terriens. «En octobre 2008, nous avons œuvré au règlement du litige foncier qui opposait autochtones et allogènes à Gbapleu dans la sous-préfecture de Kouan-Houlé ». Au nombre des actions qu’il dit avoir posées dans la région, Diéty Félix mentionne l’organisation du retour des déplacés de guerre, la cérémonie d’accueil des instituteurs stagiaires affectés dans le département et un don pour la réhabilitation des bureaux de la sous-préfecture de Kouan-Houlé.
K. Marras. D