“La Société nationale des transports terrestres (SONATT) doit être auditée”. C’est la position de Ouondé Martin, le secrétaire général du Syndicat national des agents de la direction générale des transports terrestres et de la circulation (SYNADGTTC). Lors d’une conférence de presse qu’il a animée, il y a quelques jours à Abidjan, il a suggéré que l’inspection d’Etat ordonne un audit de cette société. Selon Ouondé Martin, la SONATT doit être dissoute ou restructurée selon les textes de l’OHADA.
Selon ses arguments, cette société n’a plus de capital social. Pour lui, il faut l’auditer pour que les Ivoiriens sachent où va leur argent. “Elle exerce dans une illégalité totale, c’est une structure budgétivore, elle a absorbé son capital social depuis 2002. Elle gruge la population et cet argent est destiné à des fins personnelles. Elle a abrogé une convention qui lie l’Etat de Côte d’Ivoire à la SICTA. Elle a signé une convention de sous-traitance avec cette société”, a-t-il fait remarquer.
A l’en croire, les contrôleurs financiers ne font pas leur travail. “Le ministre de l’Economie et des Finaces, Charles Diby, devait être le premier à dire que cette société n’est pas bien gérée parce qu’elle est sous sa tutelle financière”, a-t-il martelé. Et de poursuivre : “La SONATT ne verse aucun centime à l’Etat au titre des recettes qu’elle perçoit mais bénéficie de subventions annuelles du Trésor public. Cette société devait bénéficier de la tutelle technique du ministère des Transports à travers la DGTTC et de la tutelle économique du ministère de l’Economie et des Finances”. Il a revendiqué toutes les attributions de la DGTTC transférées à la SONATT. L’édition des titres définitifs, du permis rouge, de la carte grise définitive... “Elle n’a pas pour rôle d’instruire un dossier, de conserver des bases de données, de délivrer des authentifications du permis de conduire. Nous n’avons plus d’autorité sur la SICTA qui ne nous reconnaît pas mais reconnaît la SONATT. C’est nous qui délivrons les permis internationaux, les cartes de transport inter-Etats. Aucune décision que nous prenons n’est prise en compte. Pourtant sur papier, nous sommes l’organe suprême”, a-t-il déploré.
Le secrétaire général de ce syndicat a aussi fait cas des grandes réformes à la DGTTC ( les nouvelles conditions pour ouvrir une auto-école) : être détenteur d’un certificat d’aptitude professionnel et pédagogique, avoir au plus deux établissements d’auto-écoles, la transparence dans l’octroi des agréments aux moniteurs d’auto-écoles, la non suppression de la régie financière, l’instauration des droits d’examen, la fermeture des auto-écoles irrégulières, la suppression du versement de commissions à des personnes physiques, l’application de la nouvelle tarification homologuée, bref l’assainissement du milieu des auto-écoles.
Charles Bédé
Selon ses arguments, cette société n’a plus de capital social. Pour lui, il faut l’auditer pour que les Ivoiriens sachent où va leur argent. “Elle exerce dans une illégalité totale, c’est une structure budgétivore, elle a absorbé son capital social depuis 2002. Elle gruge la population et cet argent est destiné à des fins personnelles. Elle a abrogé une convention qui lie l’Etat de Côte d’Ivoire à la SICTA. Elle a signé une convention de sous-traitance avec cette société”, a-t-il fait remarquer.
A l’en croire, les contrôleurs financiers ne font pas leur travail. “Le ministre de l’Economie et des Finaces, Charles Diby, devait être le premier à dire que cette société n’est pas bien gérée parce qu’elle est sous sa tutelle financière”, a-t-il martelé. Et de poursuivre : “La SONATT ne verse aucun centime à l’Etat au titre des recettes qu’elle perçoit mais bénéficie de subventions annuelles du Trésor public. Cette société devait bénéficier de la tutelle technique du ministère des Transports à travers la DGTTC et de la tutelle économique du ministère de l’Economie et des Finances”. Il a revendiqué toutes les attributions de la DGTTC transférées à la SONATT. L’édition des titres définitifs, du permis rouge, de la carte grise définitive... “Elle n’a pas pour rôle d’instruire un dossier, de conserver des bases de données, de délivrer des authentifications du permis de conduire. Nous n’avons plus d’autorité sur la SICTA qui ne nous reconnaît pas mais reconnaît la SONATT. C’est nous qui délivrons les permis internationaux, les cartes de transport inter-Etats. Aucune décision que nous prenons n’est prise en compte. Pourtant sur papier, nous sommes l’organe suprême”, a-t-il déploré.
Le secrétaire général de ce syndicat a aussi fait cas des grandes réformes à la DGTTC ( les nouvelles conditions pour ouvrir une auto-école) : être détenteur d’un certificat d’aptitude professionnel et pédagogique, avoir au plus deux établissements d’auto-écoles, la transparence dans l’octroi des agréments aux moniteurs d’auto-écoles, la non suppression de la régie financière, l’instauration des droits d’examen, la fermeture des auto-écoles irrégulières, la suppression du versement de commissions à des personnes physiques, l’application de la nouvelle tarification homologuée, bref l’assainissement du milieu des auto-écoles.
Charles Bédé