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Économie Publié le vendredi 6 mars 2009 | Le Nouveau Réveil

Jaber Bassim : “Ce sont des loups qui se mangent entre eux”

Les acteurs du dossier ATCI-Warid communication s'expliquent. Après le directeur général de l'ATCI, Kla Sylvanus, qui nous a saisi d'un droit de réponse hier, c'est le tour de l'homme d'affaires, Jaber Bassim, de dire sa part de vérité. Dans un entretien téléphonique, il a tenu à clarifier le rôle d'intermédiaire et de facilitateur qui fut le sien dans ce dossier. "J'ai épaulé Sery Cyriac et Tapé Marcelin, un ingénieur en communication (tous deux administrateurs de Celcom, ndlr). Pendant deux ans, j'ai financé le voyage de certains partenaires qui voulaient acheter la licence de Celcom. Le dossier de faisabilité a été monté. J'ai réglé plusieurs problèmes quotidiens de Sery Cyriac, je le soutenais financièrement. Après plusieurs séances de travail, ils sont entrés en contact avec Abu Dab Group par l'intermédiaire de Wissam Fawaz à qui plusieurs dossiers traduits en anglais ont été envoyés. Fawaz a eu donc le feu vert de son groupe pour négocier", explique Jaber Bassin qui est jusqu'ici au cœur de l'affaire. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu à l'arrivée de Fawaz à Abidjan et surtout après la mort de Sery Cyriac. "En 2006, c'est moi qui suis allé accueillir le représentant du groupe Abu Dabi à l'aéroport d'Abidjan. Conduit à l'hôtel Tiama, Fawaz Wissam a dit qu'il voulait une bonne suite, j'ai donc été obligé de l'installer à Sofitel. Après deux semaines de négociation, il parvient à signer un premier accord avec Sery Cyriac et Tapé Marcellin. C'est alors que Sery Cyriac s'envole avec Tapé à Nairobi pour participer à une réunion des propriétaires des réseaux de téléphonie mobile. Malheureusement, l'avion de Kenya Airways s'écrase au Cameroun et les deux associés de Celcom meurent dans le crash. Entre-temps, Wissam Fawaz entre en contact avec Jaber Faouzi qui était son ami. Dès lors, impossible de joindre le représentant de Abu Dabi Group. Son téléphone à Abidjan ne répond plus. C'est là que s'achève mon rôle dans cette affaire", fait observer Jaber Bassim qui dit avoir informé son avocat de ces faits qui ressemblent à une arnaque. "Mais mon avocat m'a conseillé de ne rien faire, de laisser la société s'installer et après on pourra agir contre elle et réclamer ce qu'on me doit" confie-t-il avant d'insister :"Les histoires de fréquences, je ne suis pas au courant, je n'ai pas participé aux négociations. Ceux qui se battent actuellement ont pris beaucoup d'argent et de commissions. Ce sont des loups qui se mangent entre eux", conclut Jaber Bassim.
Akwaba Saint-Clair
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