Défense des intérêts des producteurs de coton et d`anacarde: Les acteurs s`organisent

Les producteurs de coton et d’anacarde de Côte d’Ivoire veulent développer leurs activités pour vivre de leur métier. C’est à juste titre qu’ils ont créé le Syndicat national des agriculteurs producteurs d’anacarde et de coton de Côte d’Ivoire (SYNAPACO-CI). La présentation du syndicat a eu lieu, le samedi 28 février dernier, aux Deux Plateaux. “Nous allons combattre les exportateurs de noix de cajou qui créent les coopératives fictives en vue de consolider la politique des coopératives et aider les producteurs à se regrouper en coopératives. Nous envisageons en outre de former les producteurs pour qu’ils aient les notions sur la loi coopérative et opte pour la qualité”, a déclaré le président du Synapaco-ci, Koné Metan. A court terme, il envisage d’impliquer les coopératives dans le processus de commercialisation des noix de cajou pour la campagne en cours, défendre le prix d’achat de l’acajou cette année. “Nous allons mettre sur pied une fédération de coopératives pour mieux poursuivre nos objectifs. Nous devons par conséquent être en mesure de doter les coopératives du minimum de matériel pour travailler. Non sans omettre une caisse d’aide aux agriculteurs, une assurance et un projet immobilier sur le long terme”, a-t-il promis.

M. Koné Metan n’a pas omis d’envisager la transformation des produits agricoles dans le même sens. Il compte beaucoup sur les partenaires en France, Angleterre, en Allemagne et en Israël. Le syndicat, selon Koné Metan, veut remobiliser les cotonculteurs pour préserver cette filière qui est importante dans l’économie ivoirienne. Et pour contribuer à l’autosuffisance alimentaire, il projette de mettre en valeur des bas-fonds pour la culture du riz irrigué. Les agriculteurs, a-t-il dit, doivent prendre leur destin en main parce que l’économie du pays repose sur l’agriculture.
Le Synapococi a été créé le 20 décembre 2008, à Katiola, au centre catholique N’dri Albert.


Gomon Edmond