Le bilan 2008 a été présenté, hier, par le ministère.
Les secteurs des mines et de la géologie, des hydrocarbures, et de l’énergie se portent bien. En tout cas, c’est ce qui ressort du bilan 2008 des trois secteurs fait, hier, par le directeur général de la Société des mines d’Ity (Smi), Yaï Daniel, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au ministre des Mines et de l’Energie, Léon-Emmanuel Monnet. Dans le domaine des mines et de la géologie, l’année a été marquée par l’achèvement et l’édification de la carte géologique au standard international, permettant ainsi à la Côte d’Ivoire de disposer d’un instrument de promotion de son potentiel aussi bien minier que géologique. Par ailleurs, plusieurs permis de recherche ont été attribués en 2008, à des sociétés minières de notoriété mondiale telles que Etruscan, Randgold, Equigold et Taurian. En terme d’exploitation aurifère, outre la Mine d’or d’Ity, d’autres mines ont été découvertes au cours de l’année à Yaouré à Angovia (Yamoussoukro) et à Bonikro (Hiré). Ce qui a porté la production totale du pays à 3 tonnes, l’an dernier. Mais de l’avis du directeur général de la Smi, 2009 se présente sous de meilleurs auspices avec l’intensification de la production des deux nouvelles mines susmentionnées. La Côte d’Ivoire entrera, relativement, dans la cour des grands en 2010 avec l’entrée en production de la mine d’or de Tongon (au nord de la Côte d’Ivoire), la plus importante du pays. Découverte par la société sud-africaine Randgold, elle a une capacité de 90 à 120 tonnes d’or.
Avec la signature, toujours en 2008, d’un accord syndical entre la Sodemi (Société de développement minière) et la société Walleymist, le porte-parole des secteurs mines et géologie, hydrocarbures et énergie, a assuré que les perspectives de mise en œuvre de grands projets miniers, notamment ceux relatifs au fer et au nickel à l’Ouest du pays sont réelles. En outre, la Sodemi poursuit l’exploitation pilote de la mine de manganèse de Lauzoua dont la production a atteint, l’an dernier, les 150 186 tonnes de minerai marchand. Cette production pourrait se hisser à 300.000 voire 500 000 tonnes par an, grâce à la signature prochaine d’un partenariat avec CGM, une société chinoise. «Cet essor prodigieux du secteur minier qui se profile à l’horizon implique une nouvelle approche dans la politique minière», a souligné Yaï Daniel. Il s’agit de réviser le code minier pour l’adapter à l’environnement nouveau, d’encourager la transformation totale ou partielle en Côte d’Ivoire des produits miniers extraits, et de développer des mines à petites échelles.
Qu’en est-il des deux autres secteurs que sont les hydrocarbures et l’énergie ? Il ressort du bilan 2008, que les travaux d’exploration et de production démarrés l’an passé et qui vont s’achever en ce mois de mars 2009, devraient permettre de porter la production nationale de pétrole brut de 46 000 à 57 000 barils par jour. Alors que celle du gaz passera de 140 millions à 170 millions de pieds cube par jour. Concernant l’énergie, le bilan fait ressortir une production nationale brute d’électricité se chiffrant, en 2008, à 5 673 GWH contre 5 513 en 2007. Soit une hausse de 2,82%. Le pays qui n’entend pas s’en contenter, a lancé des travaux de réhabilitation des centrales hydroélectriques et signé plusieurs conventions de production technique avec Ciprel pour une autre centrale thermique de 110 MW à Vridi, EEI (Energie électrique ivoirienne) pour une autre de 120 MW ISO à Vridi, et avec Lushann pour une autre centrale de 120 MW à Grand-Bassam. A cela s’ajoutent l’installation d’une turbine à vapeur de 150 MW de la troisième phase d’Azito, et le projet de construction du barrage hydroélectrique de Soubré.
Ce potentiel électrique a permis d’électrifier 2686 localités ivoiriennes dont 59 pour la seule année 2008. Comme on le voit, le département des mines et de l’énergie bouge. Mais pour son titulaire, le ministre Monnet, pour un développement harmonieux et durable de ces potentialités, l’accent devra de plus en plus être mis sur le renforcement des compétences par la formation de nouveaux cadres et techniciens, la mise en œuvre des réformes institutionnelles et juridiques, et le renforcement de la sécurité sur les sites d’activités.
Gooré Bi Hué
Les secteurs des mines et de la géologie, des hydrocarbures, et de l’énergie se portent bien. En tout cas, c’est ce qui ressort du bilan 2008 des trois secteurs fait, hier, par le directeur général de la Société des mines d’Ity (Smi), Yaï Daniel, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au ministre des Mines et de l’Energie, Léon-Emmanuel Monnet. Dans le domaine des mines et de la géologie, l’année a été marquée par l’achèvement et l’édification de la carte géologique au standard international, permettant ainsi à la Côte d’Ivoire de disposer d’un instrument de promotion de son potentiel aussi bien minier que géologique. Par ailleurs, plusieurs permis de recherche ont été attribués en 2008, à des sociétés minières de notoriété mondiale telles que Etruscan, Randgold, Equigold et Taurian. En terme d’exploitation aurifère, outre la Mine d’or d’Ity, d’autres mines ont été découvertes au cours de l’année à Yaouré à Angovia (Yamoussoukro) et à Bonikro (Hiré). Ce qui a porté la production totale du pays à 3 tonnes, l’an dernier. Mais de l’avis du directeur général de la Smi, 2009 se présente sous de meilleurs auspices avec l’intensification de la production des deux nouvelles mines susmentionnées. La Côte d’Ivoire entrera, relativement, dans la cour des grands en 2010 avec l’entrée en production de la mine d’or de Tongon (au nord de la Côte d’Ivoire), la plus importante du pays. Découverte par la société sud-africaine Randgold, elle a une capacité de 90 à 120 tonnes d’or.
Avec la signature, toujours en 2008, d’un accord syndical entre la Sodemi (Société de développement minière) et la société Walleymist, le porte-parole des secteurs mines et géologie, hydrocarbures et énergie, a assuré que les perspectives de mise en œuvre de grands projets miniers, notamment ceux relatifs au fer et au nickel à l’Ouest du pays sont réelles. En outre, la Sodemi poursuit l’exploitation pilote de la mine de manganèse de Lauzoua dont la production a atteint, l’an dernier, les 150 186 tonnes de minerai marchand. Cette production pourrait se hisser à 300.000 voire 500 000 tonnes par an, grâce à la signature prochaine d’un partenariat avec CGM, une société chinoise. «Cet essor prodigieux du secteur minier qui se profile à l’horizon implique une nouvelle approche dans la politique minière», a souligné Yaï Daniel. Il s’agit de réviser le code minier pour l’adapter à l’environnement nouveau, d’encourager la transformation totale ou partielle en Côte d’Ivoire des produits miniers extraits, et de développer des mines à petites échelles.
Qu’en est-il des deux autres secteurs que sont les hydrocarbures et l’énergie ? Il ressort du bilan 2008, que les travaux d’exploration et de production démarrés l’an passé et qui vont s’achever en ce mois de mars 2009, devraient permettre de porter la production nationale de pétrole brut de 46 000 à 57 000 barils par jour. Alors que celle du gaz passera de 140 millions à 170 millions de pieds cube par jour. Concernant l’énergie, le bilan fait ressortir une production nationale brute d’électricité se chiffrant, en 2008, à 5 673 GWH contre 5 513 en 2007. Soit une hausse de 2,82%. Le pays qui n’entend pas s’en contenter, a lancé des travaux de réhabilitation des centrales hydroélectriques et signé plusieurs conventions de production technique avec Ciprel pour une autre centrale thermique de 110 MW à Vridi, EEI (Energie électrique ivoirienne) pour une autre de 120 MW ISO à Vridi, et avec Lushann pour une autre centrale de 120 MW à Grand-Bassam. A cela s’ajoutent l’installation d’une turbine à vapeur de 150 MW de la troisième phase d’Azito, et le projet de construction du barrage hydroélectrique de Soubré.
Ce potentiel électrique a permis d’électrifier 2686 localités ivoiriennes dont 59 pour la seule année 2008. Comme on le voit, le département des mines et de l’énergie bouge. Mais pour son titulaire, le ministre Monnet, pour un développement harmonieux et durable de ces potentialités, l’accent devra de plus en plus être mis sur le renforcement des compétences par la formation de nouveaux cadres et techniciens, la mise en œuvre des réformes institutionnelles et juridiques, et le renforcement de la sécurité sur les sites d’activités.
Gooré Bi Hué
