Les pays à revenu faible, principalement les Etats africains, verront leurs économies subir cette année 2009, des effets de la persistance de la crise financière mondiale. Dans un rapport détaillé publié le mardi 3 mars 2009, Dominique Strauss-Kahn, patron du Fonds monétaire international, a révélé que la situation financière des pays à revenu faible sera encore difficile.
‘’Les perspectives économiques des pays à faible revenu se sont détériorées sensiblement. Selon les dernières prévisions du FMI, la croissance dans ces pays s’établira juste au-dessus de 4 % en 2009, soit plus de 2 points de pourcentage en-dessous du taux prévu il y a un an, et ce chiffre risque fortement d’être revu à la baisse. Cela signifie que, dans bien des pays les plus pauvres du monde, le revenu par habitant stagnera cette année, dans le meilleur des cas, et diminuera même peut-être’’, a expliqué Dominique Strauss-Kahn. Indiquant que la crise mondiale pèse lourdement sur les exportations des pays à faible revenu, ainsi que sur les entrées d'investissement direct étranger et les envois de fonds des travailleurs à l'étranger, qui étaient devenus des sources de financement importantes ces dernières années. En conséquence, souligne-t-il, beaucoup de pays vont enregistrer une forte baisse de leurs recettes budgétaires et les réserves de change de quelques pays pourraient aussi être mises sous pression. Comme pour dire, la crise financière mondiale frappe durement les pays pauvres, y compris en Afrique subsaharienne. Aux dires de Dominique Strauss-Kahn, la crise financière actuelle remet en question les progrès considérables accomplis par de nombreux pays à faible revenu au cours de la décennie écoulée, qui ont rehaussé leur croissance économique, fait reculer la pauvreté et sont parvenus à une plus grande stabilité politique. C’est pourquoi, il exhorte les bailleurs de fonds à se montrer à la hauteur de l'enjeu, en apportant les financements nécessaires pour préserver cet acquis obtenu au prix de tant d'efforts et empêcher une crise humanitaire. ‘’Les bailleurs de fonds bilatéraux doivent veiller à ce que les flux d'aide soient revus à la hausse et non à la baisse’’, a déclaré M. Strauss-Kahn. Pour venir en aide, aux pays à faible revenu, Strauss-Kahn envisage doubler les capacités de prêts concessionnels du FMI. ‘’Le FMI s'emploie à mettre en place une riposte extraordinaire à ce qui est une crise extraordinaire pour les pays les plus pauvres de la planète’’, a-t-il déclaré. En dépit de la crise, les Etats africains avaient essayé de mettre sur pied des stratégies nationales. Au sein de l’UEMOA, des rencontres de sommet ont permis de renforcer la capacité de certains pays. Mais, apparemment, tous ces efforts ne sauraient maîtriser la crise- qui a des ramifications mondiales. Au point où l’on évoque la baisse de recettes due à la chute de la demande extérieure. Dans certains pays comme le Sénégal, cette crise a déjà fait ses effets. Dans une déclaration, les autorités sénégalaises indiquaient que les transferts de fonds par les travailleurs à l'étranger, ont diminué.
H.K
‘’Les perspectives économiques des pays à faible revenu se sont détériorées sensiblement. Selon les dernières prévisions du FMI, la croissance dans ces pays s’établira juste au-dessus de 4 % en 2009, soit plus de 2 points de pourcentage en-dessous du taux prévu il y a un an, et ce chiffre risque fortement d’être revu à la baisse. Cela signifie que, dans bien des pays les plus pauvres du monde, le revenu par habitant stagnera cette année, dans le meilleur des cas, et diminuera même peut-être’’, a expliqué Dominique Strauss-Kahn. Indiquant que la crise mondiale pèse lourdement sur les exportations des pays à faible revenu, ainsi que sur les entrées d'investissement direct étranger et les envois de fonds des travailleurs à l'étranger, qui étaient devenus des sources de financement importantes ces dernières années. En conséquence, souligne-t-il, beaucoup de pays vont enregistrer une forte baisse de leurs recettes budgétaires et les réserves de change de quelques pays pourraient aussi être mises sous pression. Comme pour dire, la crise financière mondiale frappe durement les pays pauvres, y compris en Afrique subsaharienne. Aux dires de Dominique Strauss-Kahn, la crise financière actuelle remet en question les progrès considérables accomplis par de nombreux pays à faible revenu au cours de la décennie écoulée, qui ont rehaussé leur croissance économique, fait reculer la pauvreté et sont parvenus à une plus grande stabilité politique. C’est pourquoi, il exhorte les bailleurs de fonds à se montrer à la hauteur de l'enjeu, en apportant les financements nécessaires pour préserver cet acquis obtenu au prix de tant d'efforts et empêcher une crise humanitaire. ‘’Les bailleurs de fonds bilatéraux doivent veiller à ce que les flux d'aide soient revus à la hausse et non à la baisse’’, a déclaré M. Strauss-Kahn. Pour venir en aide, aux pays à faible revenu, Strauss-Kahn envisage doubler les capacités de prêts concessionnels du FMI. ‘’Le FMI s'emploie à mettre en place une riposte extraordinaire à ce qui est une crise extraordinaire pour les pays les plus pauvres de la planète’’, a-t-il déclaré. En dépit de la crise, les Etats africains avaient essayé de mettre sur pied des stratégies nationales. Au sein de l’UEMOA, des rencontres de sommet ont permis de renforcer la capacité de certains pays. Mais, apparemment, tous ces efforts ne sauraient maîtriser la crise- qui a des ramifications mondiales. Au point où l’on évoque la baisse de recettes due à la chute de la demande extérieure. Dans certains pays comme le Sénégal, cette crise a déjà fait ses effets. Dans une déclaration, les autorités sénégalaises indiquaient que les transferts de fonds par les travailleurs à l'étranger, ont diminué.
H.K