En plus de la situation qu'elle traverse depuis l'éclatement de la crise, la filière cotonnière ivoirienne est entrée dans un conflit entre des administrateurs, qui est porté devant les tribunaux.
Une annonce légale parue dans le quotidien gouvernemental Fraternité Matin, du mercredi 4 mars dernier, à la page18, indique un changement d'administrateurs représentants permanents et Président directeur général de la Société industrielle cotonnière des Savanes (Sicosa). Ainsi, se basant sur le procès verbal des délibérations d'un conseil d'administration de la Sicosa, en date du 12 février 2009, il a constaté la révocation par la Société financière des entreprises coopératives (Sofineco) administrateur moral, du mandat de ses administrateurs représentants permanents que sont M. Soro Seydou et de Mme Boni Marcelline. En leur lieu et place, sont nommés MM. Coulibaly Bè et Koné Laciné. Plus loin, cette annonce précise : " le conseil d'administration a, par ailleurs, révoqué M. Soro Seydou de ses fonctions de Président Directeur général de la Sicosa et a pourvu son remplacement par Madame Cissé, précédemment directeur général adjoint. Le procès verbal desdites délibération a été déposé au greffe du tribunal d'Abidjan (Plateau) suivant le certificat de dépôt N°CI-Abidjan-09-2755 du 26 février 2009 " Ce qui voudrait dire que M. Soro Seydou n'est plus le Pdg de la Sicosa ? Approché, ce dernier dit ne pas se reconnaître dans les délibérations d'un tel conseil d'administration et qu'il demeure bel et bien à son poste de Pdg. M. Soro reconnaissait qu'il y a un conflit entre les administrateurs pour lequel la justice a été saisie et ne voudrait pas en dire davantage. Sur insistance, Avant d'ajouter : "Un groupe d'administrateurs venu du nord, notamment de Korhogo, au nombre de trois, ont tenu une réunion d'un conseil d'Administration à Abidjan, le jeudi 12 février dernier, à 9 heures. Pour une convocation à moi signifiée à 9 heures 30 mn, à mon domicile à Abidjan-Cocody. Alors que je me trouvais à Korhogo, à l'usine Sicosa, où se trouve le siège social de la société. Rien que pour ces deux faits, ma décision de révocation est nulle et de nul effet ", Par la suite, en guise de protestation, contre cette illégalité, M. Soro dit avoir saisi les tribunaux et déposé une plainte contre x, le 19 février à la police criminelle à ce propos, car les portes de son bureau sis à l'immeuble Sidam ont été défoncées, les serrures changées en son absence et ses effets personnels mis dehors. Aussi, des coopératives excédées par ce qui se passe dans leur maison et par ailleurs, membres de l'Union régionale des Entreprises coopératives des Savanes de Côte d'Ivoire (Urecos-ci), ont assigné l'Urecos-ci en justice. En ce sens qu'elle se trouve depuis 2003 dans un vide juridique. Ce, par la faute de certains administrateurs dont le Président du conseil d'administration, Bamba Kélétigui et Méité Vameiké, actuel directeur général de l'Urecos-Ci. Pour ne citer que ceux-là. Leurs mandats ayant pris fin depuis des années. Précisons qu'Urecos-ci qui détient à 60% le capital de la Sofineco (la filiale financière de l'Urecos-Ci est l'actionnaire unique de la première citée). " Ces producteurs, précise un de leurs dirigeants, viennent d'avoir comme nous l'indiquions plus haut, gain de cause. En effet, le tribunal de première instance d'Abidjan, statuant sur l'assignation en référé, vient de prononcer la dissolution du conseil d'administration de l'Urecos-ci dirigé par le doyen Kélétigui et de la direction générale dirigée par Méité Vameiké. En lieu et place, il sera installé un administrateur provisoire. Pour gérer cette structure et procéder à la mise en place des nouvelles instances dans un délai de 6 mois. Ce qui va mettre fin à la situation d'illégalité dans laquelle notre entreprise se trouve depuis le 12 février".
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Une annonce légale parue dans le quotidien gouvernemental Fraternité Matin, du mercredi 4 mars dernier, à la page18, indique un changement d'administrateurs représentants permanents et Président directeur général de la Société industrielle cotonnière des Savanes (Sicosa). Ainsi, se basant sur le procès verbal des délibérations d'un conseil d'administration de la Sicosa, en date du 12 février 2009, il a constaté la révocation par la Société financière des entreprises coopératives (Sofineco) administrateur moral, du mandat de ses administrateurs représentants permanents que sont M. Soro Seydou et de Mme Boni Marcelline. En leur lieu et place, sont nommés MM. Coulibaly Bè et Koné Laciné. Plus loin, cette annonce précise : " le conseil d'administration a, par ailleurs, révoqué M. Soro Seydou de ses fonctions de Président Directeur général de la Sicosa et a pourvu son remplacement par Madame Cissé, précédemment directeur général adjoint. Le procès verbal desdites délibération a été déposé au greffe du tribunal d'Abidjan (Plateau) suivant le certificat de dépôt N°CI-Abidjan-09-2755 du 26 février 2009 " Ce qui voudrait dire que M. Soro Seydou n'est plus le Pdg de la Sicosa ? Approché, ce dernier dit ne pas se reconnaître dans les délibérations d'un tel conseil d'administration et qu'il demeure bel et bien à son poste de Pdg. M. Soro reconnaissait qu'il y a un conflit entre les administrateurs pour lequel la justice a été saisie et ne voudrait pas en dire davantage. Sur insistance, Avant d'ajouter : "Un groupe d'administrateurs venu du nord, notamment de Korhogo, au nombre de trois, ont tenu une réunion d'un conseil d'Administration à Abidjan, le jeudi 12 février dernier, à 9 heures. Pour une convocation à moi signifiée à 9 heures 30 mn, à mon domicile à Abidjan-Cocody. Alors que je me trouvais à Korhogo, à l'usine Sicosa, où se trouve le siège social de la société. Rien que pour ces deux faits, ma décision de révocation est nulle et de nul effet ", Par la suite, en guise de protestation, contre cette illégalité, M. Soro dit avoir saisi les tribunaux et déposé une plainte contre x, le 19 février à la police criminelle à ce propos, car les portes de son bureau sis à l'immeuble Sidam ont été défoncées, les serrures changées en son absence et ses effets personnels mis dehors. Aussi, des coopératives excédées par ce qui se passe dans leur maison et par ailleurs, membres de l'Union régionale des Entreprises coopératives des Savanes de Côte d'Ivoire (Urecos-ci), ont assigné l'Urecos-ci en justice. En ce sens qu'elle se trouve depuis 2003 dans un vide juridique. Ce, par la faute de certains administrateurs dont le Président du conseil d'administration, Bamba Kélétigui et Méité Vameiké, actuel directeur général de l'Urecos-Ci. Pour ne citer que ceux-là. Leurs mandats ayant pris fin depuis des années. Précisons qu'Urecos-ci qui détient à 60% le capital de la Sofineco (la filiale financière de l'Urecos-Ci est l'actionnaire unique de la première citée). " Ces producteurs, précise un de leurs dirigeants, viennent d'avoir comme nous l'indiquions plus haut, gain de cause. En effet, le tribunal de première instance d'Abidjan, statuant sur l'assignation en référé, vient de prononcer la dissolution du conseil d'administration de l'Urecos-ci dirigé par le doyen Kélétigui et de la direction générale dirigée par Méité Vameiké. En lieu et place, il sera installé un administrateur provisoire. Pour gérer cette structure et procéder à la mise en place des nouvelles instances dans un délai de 6 mois. Ce qui va mettre fin à la situation d'illégalité dans laquelle notre entreprise se trouve depuis le 12 février".
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
