Le colonel major Bamba Sinima, président du comité école et examen (C2E) a rencontré le Jeudi 05 Mars dernier les acteurs de l’éducation à Man. Il s’agissait pour lui d’échanger avec ceux-ci sur le fonctionnement et la conduite de l’école tout au long de cette nouvelle année scolaire. Les mouvements sociaux qui ont cours présentement dans le monde éducatif sont, a estimé le colonel major, d’autres raisons qui ont motivé cette rencontre. « L’école dans nos zones ne se porte pas bien. Pourquoi ? Parce que élèves et enseignants entrent de façon discontinue en grève. Il faut donc qu’on parle de sorte à ce que chacun assume ses responsabilités. Sinon l’école dans nos zones est au bord de la paralysie » avoue t il. En vue de permettre le bon fonctionnement de l’école dans leurs zones, les Forces Nouvelles ont arrêté de nouvelles mesures. Concernant la clé de répartition du droit d’inscription au second cycle dans leurs zones – droit qui s’élève à 5000 F CFA- les Forces Nouvelles ont fait une nouvelle proposition au ministère tenant compte des réalités du terrain, selon le colonel major. La nouvelle clé de répartition s’établit comme suit : 3000f pour le COGES, 1200f pour le fonctionnement de l’administration scolaire, 500f destinés à la DREN et 300f pour le soutien à l’antenne pédagogique. Compte tenu du fait que de nombreux chefs d’établissement se plaignent du fait qu’ils ne perçoivent pas leur part du droit d’inscription, les Forces Nouvelles ont décidé de ne plus convoyer les frais recueillis sur Abidjan.. Ceux-ci attachent un respect strict à cette nouvelle répartition. « En dehors de cette nouvelle clé de répartition, toute autre répartition est nulle et non avenue » avertit le colonel Bamba Sinima. Pour ce qui est du primaire, 500f seront prélevés sur les cotisations levées pour le compte des IEP. Elèves et enseignants ne sont pas les seuls fautifs des misères de l’école en zones CNO. Au banc des accusés, se trouvent également les responsables de COGES, selon monsieur école des Forces Nouvelles. « Presque partout, les COGES ont failli à leur devoir. De nombreux mouvements d’humeur sont occasionnés par leur gestion parfois approximative » accuse le président du C2E. C’est pour remédier à toutes ces difficultés que le premier responsable de l’école en zones CNO entrevoit des concertations qui ont débuté le (jeudi et se sont achevées hier, (vendredi, avec l’ensemble des acteurs (chefs d’établissements, enseignants, responsables de COGES et les élèves) de l’école à Man.
Paiement des primes
des enseignants ?
Patientez encore…
Les enseignants redéployés ou restés en Zones CNO devront patienter encore pour voir le paiement effectif de leurs primes. Selon toute vraisemblance, les caisses de l’Etat sont vides, a confié le colonel major Bamba Sinima. Ce dernier qui semble être dans le secret des dieux explique. « L’Etat a pris des engagements parce que les promesses à lui faites par les bailleurs étaient rassurantes. Toutefois, ils (les bailleurs, ndlr) nous ont demandé de régler nos dettes. Ce que nous avons fait. De sorte qu’aujourd’hui, il n’y a plus d’argent dans les caisses. Même l’argent devant servir à la sécurisation du processus a été utilisé. Et ces bailleurs quand ils ont vu que les ivoiriens étaient en train de se prendre en charge à travers l’accord politique de Ouagadougou, ils ont mis les pieds sur toutes ces promesses », avoue t- il impuissant. Quant aux enseignants bénévoles, le président du C2E a indiqué que les dossiers de 131 personnes d’entre eux présentaient des anomalies. Toute chose qui a contrarié la visite médicale. Et si on s’en tient à ses propos, on attend que ces personnes régularisent leur situation pour déposer la liste définitive en vue de la signature du décret d’intégration par le chef de l’Etat. « Quand aux primes, nous n’avons aucune lisibilité » a-t-il signifié, à leur endroit.
Les syndicats autorisés
à exercer, mais…
L’annonce de taille faite au cours de cette réunion concerne la levée d’interdiction des activités syndicales depuis le 23 Février dans les zones CNO. Cette disposition nouvelle s’explique par le fait que nous sommes entrés dans une dynamique nouvelle, selon les responsables des Forces Nouvelles. « Les partis politiques étant libres de mener partout des activités dans nos zones, il était dès lors superflu de maintenir cet état de fait » ajoute t il. Les syndicats si ils sont de nouveau autorisés à entreprendre leurs activités, ils devront évoluer, selon ses propres termes, dans les règles de l’art. La FESCI particulièrement a été invitée à renoncer à ses méthodes « de violence et d’intolérance ». « L’école est un secteur très important où nous ne pouvons pas nous accommoder de la dictature d’un seul syndicat. Tous les syndicats sont libres d’exister et d’exercer à partir du moment où ils sont légalement constitués » avertit -il. Sur la question de la suspension ou de la ponction des salaires des enseignants grévistes du secondaire, le colonel major Bamba Sinima est en phase avec le ministre Bleu Lainé. « On vous paie parce que vous travaillez. Mais vous n’avez pas travaillé !», lance t il. Décodé, cela donne : ‘’pas de travail, pas de salaire.’’ Pour finir, le colonel major a invité les enseignants du Syesci à « assumer leurs responsabilités »
Rahoul Sainfor t(Correspondant )
Paiement des primes
des enseignants ?
Patientez encore…
Les enseignants redéployés ou restés en Zones CNO devront patienter encore pour voir le paiement effectif de leurs primes. Selon toute vraisemblance, les caisses de l’Etat sont vides, a confié le colonel major Bamba Sinima. Ce dernier qui semble être dans le secret des dieux explique. « L’Etat a pris des engagements parce que les promesses à lui faites par les bailleurs étaient rassurantes. Toutefois, ils (les bailleurs, ndlr) nous ont demandé de régler nos dettes. Ce que nous avons fait. De sorte qu’aujourd’hui, il n’y a plus d’argent dans les caisses. Même l’argent devant servir à la sécurisation du processus a été utilisé. Et ces bailleurs quand ils ont vu que les ivoiriens étaient en train de se prendre en charge à travers l’accord politique de Ouagadougou, ils ont mis les pieds sur toutes ces promesses », avoue t- il impuissant. Quant aux enseignants bénévoles, le président du C2E a indiqué que les dossiers de 131 personnes d’entre eux présentaient des anomalies. Toute chose qui a contrarié la visite médicale. Et si on s’en tient à ses propos, on attend que ces personnes régularisent leur situation pour déposer la liste définitive en vue de la signature du décret d’intégration par le chef de l’Etat. « Quand aux primes, nous n’avons aucune lisibilité » a-t-il signifié, à leur endroit.
Les syndicats autorisés
à exercer, mais…
L’annonce de taille faite au cours de cette réunion concerne la levée d’interdiction des activités syndicales depuis le 23 Février dans les zones CNO. Cette disposition nouvelle s’explique par le fait que nous sommes entrés dans une dynamique nouvelle, selon les responsables des Forces Nouvelles. « Les partis politiques étant libres de mener partout des activités dans nos zones, il était dès lors superflu de maintenir cet état de fait » ajoute t il. Les syndicats si ils sont de nouveau autorisés à entreprendre leurs activités, ils devront évoluer, selon ses propres termes, dans les règles de l’art. La FESCI particulièrement a été invitée à renoncer à ses méthodes « de violence et d’intolérance ». « L’école est un secteur très important où nous ne pouvons pas nous accommoder de la dictature d’un seul syndicat. Tous les syndicats sont libres d’exister et d’exercer à partir du moment où ils sont légalement constitués » avertit -il. Sur la question de la suspension ou de la ponction des salaires des enseignants grévistes du secondaire, le colonel major Bamba Sinima est en phase avec le ministre Bleu Lainé. « On vous paie parce que vous travaillez. Mais vous n’avez pas travaillé !», lance t il. Décodé, cela donne : ‘’pas de travail, pas de salaire.’’ Pour finir, le colonel major a invité les enseignants du Syesci à « assumer leurs responsabilités »
Rahoul Sainfor t(Correspondant )