“Il faut que les femmes prennent de plus en plus d’initiatives”
A 24 heures de la journée (dimanche 8 mars 2009) dédiée à la femme, décrétée par les Nations Unies, Mme Marie-Noëlle Koyara, représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture en Côte d’Ivoire, a appelé toutes les femmes du monde à être leaders dans leurs domaines d’activités respectifs.
Devenue depuis quelques années, une tradition, la journée du 8 mars vise dorénavant à célébrer et magnifier la gentféminine. C’est aussi l’occasion pour le monde entier de réfléchir sur son rôle véritable dans une société en mouvement. C’est fort de cela que Mme Marie-Noëlle Koyara de la FAO en Côte d’Ivoire estime que la femme ne doit pas rester au second plan. Car, la femme, selon elle, est avant tout, au début et à la fin de toute chose, non sans ignorer que c’est elle qui détient le souffle de vie. Dans le milieu rural, elle constitue la principale main d’œuvre. C’est elle qui va, soit au marigot, soit dans les champs. S’appuyant sur l’exemple des femmes Gouro en Côte d’Ivoire qui se battent à longueur de journée pour fournir le marché abidjanais en produits vivriers, Mme Marie-Noëlle Koyara estime ‘’qu’on ne peut pas s’en passer du rôle de la femme’’. En clair, la femme est indispensable à la société. C’est toujours elle qui est au four et au moulin pour apporter tout ce dont a besoin la famille. C’est pourquoi la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire souhaite qu’un hommage soit toujours rendu à la gent féminine à travers l’institution de cette journée dite journée de la femme. Cependant, Mme Marie-Noëlle Koyara souhaite que les femmes prennent beaucoup d’initiatives et qu’elles soient davantage à des postes de responsabilité. «Il faut que les femmes prennent de plus en plus d’initiatives», encourage la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire. Indiquant qu’au-delà de cette journée de célébration, il faut pousser loin les réflexions sur le rôle de la femme dans la société. Car, une chose est qu’on ait pensé à la femme, mais une autre est qu’il y a des femmes qui ont du mal à intégrer la société, explique pour sa part, Mme Désirée Bilé, agent au ministère de l’Economie et des Finances. Selon elle, quand bien même l’on parlerait de l’émancipation de la gent féminine, il y a encore des efforts à faire. Elle se dit être offusquée lorsqu’elle constate des femmes qui sont réduites à rien. ‘’C’est déjà bien qu’on ait pensé à la femme. Malgré ce fait, il y a des femmes qui n’ont pas intégré la société parce qu’elles sont considérées comme des objets’’, dénonce-t-elle. Pour que la femme soit davantage respectée et respectable, Mme Désirée Bilé demande que celle-ci se donne à fond dans le travail, qu’elle soit une battante et qu’elle change de comportement. Elle estime que c’est à ce prix que la femme deviendra forte et pourra conquérir la place qui est la sienne.
Honoré Kouassi
A 24 heures de la journée (dimanche 8 mars 2009) dédiée à la femme, décrétée par les Nations Unies, Mme Marie-Noëlle Koyara, représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture en Côte d’Ivoire, a appelé toutes les femmes du monde à être leaders dans leurs domaines d’activités respectifs.
Devenue depuis quelques années, une tradition, la journée du 8 mars vise dorénavant à célébrer et magnifier la gentféminine. C’est aussi l’occasion pour le monde entier de réfléchir sur son rôle véritable dans une société en mouvement. C’est fort de cela que Mme Marie-Noëlle Koyara de la FAO en Côte d’Ivoire estime que la femme ne doit pas rester au second plan. Car, la femme, selon elle, est avant tout, au début et à la fin de toute chose, non sans ignorer que c’est elle qui détient le souffle de vie. Dans le milieu rural, elle constitue la principale main d’œuvre. C’est elle qui va, soit au marigot, soit dans les champs. S’appuyant sur l’exemple des femmes Gouro en Côte d’Ivoire qui se battent à longueur de journée pour fournir le marché abidjanais en produits vivriers, Mme Marie-Noëlle Koyara estime ‘’qu’on ne peut pas s’en passer du rôle de la femme’’. En clair, la femme est indispensable à la société. C’est toujours elle qui est au four et au moulin pour apporter tout ce dont a besoin la famille. C’est pourquoi la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire souhaite qu’un hommage soit toujours rendu à la gent féminine à travers l’institution de cette journée dite journée de la femme. Cependant, Mme Marie-Noëlle Koyara souhaite que les femmes prennent beaucoup d’initiatives et qu’elles soient davantage à des postes de responsabilité. «Il faut que les femmes prennent de plus en plus d’initiatives», encourage la représentante de la FAO en Côte d’Ivoire. Indiquant qu’au-delà de cette journée de célébration, il faut pousser loin les réflexions sur le rôle de la femme dans la société. Car, une chose est qu’on ait pensé à la femme, mais une autre est qu’il y a des femmes qui ont du mal à intégrer la société, explique pour sa part, Mme Désirée Bilé, agent au ministère de l’Economie et des Finances. Selon elle, quand bien même l’on parlerait de l’émancipation de la gent féminine, il y a encore des efforts à faire. Elle se dit être offusquée lorsqu’elle constate des femmes qui sont réduites à rien. ‘’C’est déjà bien qu’on ait pensé à la femme. Malgré ce fait, il y a des femmes qui n’ont pas intégré la société parce qu’elles sont considérées comme des objets’’, dénonce-t-elle. Pour que la femme soit davantage respectée et respectable, Mme Désirée Bilé demande que celle-ci se donne à fond dans le travail, qu’elle soit une battante et qu’elle change de comportement. Elle estime que c’est à ce prix que la femme deviendra forte et pourra conquérir la place qui est la sienne.
Honoré Kouassi