Le bâtiment du ministère de la Défense sis au Plateau où était logée la sous-direction de la formation et de l’instruction a été totalement consumé, samedi dans la matinée, par un incendie. «C’est entre 8 h et 9 h que nous avons vu de la fumée sortir des climatiseurs. Aussitôt, nous avons averti le chef de poste qui a immédiatement appelé les pompiers. Mais comme le bâtiment était en bois, tout a brûlé», a confié un militaire rencontré sur place sous le couvert de l’anonymat. Selon lui, ce bâtiment abritait, entre autres, tous les documents relatifs aux concours militaires, les dossiers des militaires étudiants, des élèves de l’Ecole militaire préparatoire et technique (Empt) de Bingerville. Ce sont donc toutes ces données qui sont parties en fumée. De même que les ordinateurs, climatiseurs, armoires, etc. que contenait le bâtiment.
A l’arrivée des pompiers à bord d’un fourgon vers 9 h 40, selon l’adjudant Tapé Jean Hubert qui conduisait l’équipe, les flammes avaient déjà envahi le bâtiment. Pour autant, a-t-il souligné, ses hommes et lui ont pu sécuriser la Caisse de prévoyance militaire qui, jouxtant le bâtiment incendié, était aussi menacé par les flammes. Ce bâtiment, en dur, a pu être sauvé par les soldats du feu mais il a perdu quelques vitres du fait de la chaleur que dégageait l’incendie. Fort heureusement, aucun blessé, encore moins de perte en vie humaine n’est à déplorer. D’autant qu’il n’y avait personne dans la baraque au moment où elle prenait feu. Mais aucun document n’a pu en sortir. L’adjudant Tapé pense que le feu est parti d’un court-circuit comme l’atteste la demande de secours (DS) qu’il a reçue. Pour lui, la propagation du feu a été favorisée par le fait que le bâtiment était en bois et qu’il contenait de nombreux papiers.
Le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, qui s’est rendu sur les lieux du sinistre hier, a déploré l’incendie. Mais il a indiqué que le directeur de la Défense, le colonel Koné Lamoussa, l’a rassuré qu’en dehors du matériel, tous les dossiers peuvent être reconstitués rapidement. Il s’agit notamment de plus de mille dossiers d’entrée à l’Empt. Les candidats seront appelés à les reconstituer sans que cela ait d’incidence sur la date du concours, a rassuré le ministre. De même, a-t-il ajouté, des contacts seront renoués avec la coopération marocaine qui forme les militaires pour que de nouveaux diplômes soient délivrés aux étudiants qui ont perdu les leurs dans l’incendie. Michel Amani N’Guessan a annoncé qu’une enquête sera ouverte pour situer les causes du sinistre. Il a aussi indiqué que des dispositions seront prises pour que les autres bâtiments (cinq) qui sont en bois au ministère, soient reconstruits avec des matériaux plus solides. Hier matin, le chef d’état-major des armées, le général de division Philippe Mangou, accompagné de plusieurs officiers, a également constaté les dégâts causés par le feu.
Landry Kohon et Pascal Soro
A l’arrivée des pompiers à bord d’un fourgon vers 9 h 40, selon l’adjudant Tapé Jean Hubert qui conduisait l’équipe, les flammes avaient déjà envahi le bâtiment. Pour autant, a-t-il souligné, ses hommes et lui ont pu sécuriser la Caisse de prévoyance militaire qui, jouxtant le bâtiment incendié, était aussi menacé par les flammes. Ce bâtiment, en dur, a pu être sauvé par les soldats du feu mais il a perdu quelques vitres du fait de la chaleur que dégageait l’incendie. Fort heureusement, aucun blessé, encore moins de perte en vie humaine n’est à déplorer. D’autant qu’il n’y avait personne dans la baraque au moment où elle prenait feu. Mais aucun document n’a pu en sortir. L’adjudant Tapé pense que le feu est parti d’un court-circuit comme l’atteste la demande de secours (DS) qu’il a reçue. Pour lui, la propagation du feu a été favorisée par le fait que le bâtiment était en bois et qu’il contenait de nombreux papiers.
Le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan, qui s’est rendu sur les lieux du sinistre hier, a déploré l’incendie. Mais il a indiqué que le directeur de la Défense, le colonel Koné Lamoussa, l’a rassuré qu’en dehors du matériel, tous les dossiers peuvent être reconstitués rapidement. Il s’agit notamment de plus de mille dossiers d’entrée à l’Empt. Les candidats seront appelés à les reconstituer sans que cela ait d’incidence sur la date du concours, a rassuré le ministre. De même, a-t-il ajouté, des contacts seront renoués avec la coopération marocaine qui forme les militaires pour que de nouveaux diplômes soient délivrés aux étudiants qui ont perdu les leurs dans l’incendie. Michel Amani N’Guessan a annoncé qu’une enquête sera ouverte pour situer les causes du sinistre. Il a aussi indiqué que des dispositions seront prises pour que les autres bâtiments (cinq) qui sont en bois au ministère, soient reconstruits avec des matériaux plus solides. Hier matin, le chef d’état-major des armées, le général de division Philippe Mangou, accompagné de plusieurs officiers, a également constaté les dégâts causés par le feu.
Landry Kohon et Pascal Soro