x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mardi 10 mars 2009 | Fraternité Matin

Campagne anacarde 2009 : Le prix bord champ fixé à 150 Fcfa

La campagne de commercialisation de la noix de cajou a été ouverte samedi dernier, à la salle de mariage de la mairie de Katiola. La cérémonie a été présidée par Dosso Moussa, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, représentant le Premier ministre. Dans son intervention, le Pca de l’intercajou, Touré Abdoulaye, a indiqué que pour le démarrage de la campagne et pour stabiliser les prix, le gouvernement ivoirien a décidé de fixer le prix bord champ de la noix de cajou à 150 F le kg. En revanche, le prix dans le magasin de la coopérative est fixé à 175 F le kg contre 210 au port. Pour le ministre Dosso Moussa, la clé de la solution au désordre qui règne dans cette filière est entre les mains des producteurs. Parce que ce sont eux qui ont investi dans cette activité. “Votre solution réside dans le regroupement, dans la coopérative et dans la concertation”, a-t-il indiqué. Parce que pour le ministre Dosso Moussa, dans une politique cohérente, la coopérative peut elle-même procéder au contrôle des prix afin de mettre fin, une bonne fois pour toutes à la fluctuation des prix dans la filière. Avec le soutien des responsables des structures de régulation et de gestion de ladite filière. De cette manière, a-t-il ajouté, ils pourront amenuiser les déficits et travailler sur les bonus qu’ils peuvent réaliser du début à la fin de la campagne. Avant lui, le président du Comité de suivi coton-anacarde (Csca), Soro Tiornan Alphonse, a fait savoir que la production nationale est passée 104.000 T en 2002 à 335.000 T en 2008, réalisées par environ 30.000 producteurs et fait vivre directement ou indirectement 1.500.000 personnes en Côte d’Ivoire. Outre son rang de leader africain, le président du Csca a également mentionné que le pays occupe une place de choix au niveau de l’exportation de la noix brute sur le marché mondial. Toutefois a-t-il déploré, la Côte d’Ivoire n’enregistre qu’un taux de transformation de moins de 10 %.




Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ