La phrase ci-dessous, tirée de 2 Thimothée chapitre 4, versets 7 et 8, résume plutôt bien la vie de Kouadio Badou Marie, mère du président du Front populaire ivoirien (FPI), décédée le 20 janvier dernier dans sa 86ème année : «J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi, désormais, la couronne de justice m’est réservée».
Samedi dernier, la défunte a été conduite à sa dernière demeure à Akakro, son village natal situé à 7 km de Bongouanou sur l’axe menant à M’Batto. De nombreux parents, amis et connaissances, ayant à leur tête le Président Laurent Gbagbo, ont tenu à prendre part à ses obsèques. Question de rendre un ultime hommage à la disparue mais aussi de traduire leur profonde compassion et leur réconfort à la famille éplorée. Et singulièrement au Président du Fpi, l’ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan et à son frère aîné Kouamé Oï Kouamé Bernard.
Des délégations sont venues du Burkina Faso comprenant, entre autres : le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, Salifou Sawadogo ; le président du CDP, parti présidentiel, Roch Kaboré, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré. Du Bénin, sont arrivés le ministre Bruno Amouzou et son épouse.
Au plan national, le Rdr, le Pit, l’Urd, les Force nouvelles et tout naturellement, le Fpi et le Cnrd ont manifesté leur soutien à la famille de la défunte. Soit par leur présence effective, soit par des dons importants qui, dans l’ensemble, s’élèvent à des dizaines de millions.
On retiendra surtout le don d’un million de francs CFA du Président Blaise Compaoré du Faso, assorti d’un message de soutien lu à la cérémonie ; les 500.000 F offerts par le Président du Rdr, Alassane Ouattara ; un million reçu du Premier ministre Soro Guillaume pour ne citer que ces quelques personnalités dont la présence où l’acte posé sont pleins de sens. On n’oubliera pas la prise en charge totale des frais d’organisation des obsèques par le Chef de l’Etat.
Dans l’oraison prononcée par une de ses petites-filles, Arlette Kouamé Badou, un hommage poignant a été rendu à là celle-même qui, comme le gros arbre, assurait la cohésion des siens qui se retrouvaient sous son ombre. La rassembleuse, la protectrice, la conseillère. «La nation ivoirienne, avec à sa tête le Chef de l’Etat, la grande famille Fpi, parti politique de tes enfants, tes petits-enfants que tu as toujours chéris et défendus contre tous, sont venus en pleurs, dans la consternation, t’accompagner à ta dernière demeure sur la terre de tes ancêtres qui t’a vue naître en 1923. Tu nous prives à jamais de cette grande protection et affection dont tu nous avais toujours couverts (…) Notre douleur est profonde mais dans la dignité, nous nous apprêtons à t’accompagner pour l’ultime séparation».
C’est à 13h 30 qu’a eu lieu l’inhumation dans un caveau aménagé à côté de celui du père des Don Mello au cœur du village. «Ce sont ces deux personnes qui ont été inhumées à cet endroit», nous a expliqué notre guide du jour, ajoutant qu’il s’agit là d’une marque de considération pour ce qu’elles ont été dans ce village.
Dans le culte d’inhumation célébré par le prédicateur Jacques Agnimel, surintendant du district de l’Eglise méthodiste unie d’Adzopé, dont relève l’Eglise méthodiste de Bongouanou, tous les hommes ont été exhortés à se donner à Dieu. Comme l’avait si bien compris Kouadio Badou qui était conductrice de l’église d’Akakro. «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, ne mourra jamais mais aura la vie éternelle», dit le Christ (Jean, chapitre 11, verset 17 à 28).
La chorale Israël de Treichville a animé avec maestria cette célébration qui a enregistré la présence de nombreux prédicateurs et prêtres que conduisaient le Bishop Benjamin Boni, président de l’Eglise méthodiste unie de Côte d’Ivoire. Et Mgr Bruno Kouamé, Evêque émérite d’Abengourou, fils de la région.
75 artistes de l’Unartci, sous la direction de leur président Gadji Céli, ont animé la veillée funèbre de vendredi à samedi.
Au nom de la famille et du comité d’organisation dont il est le président, le colonel de douane, Gilbert Amalaman, a adressé des mots de remerciements à Son Excellence le Président Laurent Gbagbo et à tous ceux qui se sont associés à leur deuil.
Abel Doualy
Samedi dernier, la défunte a été conduite à sa dernière demeure à Akakro, son village natal situé à 7 km de Bongouanou sur l’axe menant à M’Batto. De nombreux parents, amis et connaissances, ayant à leur tête le Président Laurent Gbagbo, ont tenu à prendre part à ses obsèques. Question de rendre un ultime hommage à la disparue mais aussi de traduire leur profonde compassion et leur réconfort à la famille éplorée. Et singulièrement au Président du Fpi, l’ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan et à son frère aîné Kouamé Oï Kouamé Bernard.
Des délégations sont venues du Burkina Faso comprenant, entre autres : le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, Salifou Sawadogo ; le président du CDP, parti présidentiel, Roch Kaboré, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré. Du Bénin, sont arrivés le ministre Bruno Amouzou et son épouse.
Au plan national, le Rdr, le Pit, l’Urd, les Force nouvelles et tout naturellement, le Fpi et le Cnrd ont manifesté leur soutien à la famille de la défunte. Soit par leur présence effective, soit par des dons importants qui, dans l’ensemble, s’élèvent à des dizaines de millions.
On retiendra surtout le don d’un million de francs CFA du Président Blaise Compaoré du Faso, assorti d’un message de soutien lu à la cérémonie ; les 500.000 F offerts par le Président du Rdr, Alassane Ouattara ; un million reçu du Premier ministre Soro Guillaume pour ne citer que ces quelques personnalités dont la présence où l’acte posé sont pleins de sens. On n’oubliera pas la prise en charge totale des frais d’organisation des obsèques par le Chef de l’Etat.
Dans l’oraison prononcée par une de ses petites-filles, Arlette Kouamé Badou, un hommage poignant a été rendu à là celle-même qui, comme le gros arbre, assurait la cohésion des siens qui se retrouvaient sous son ombre. La rassembleuse, la protectrice, la conseillère. «La nation ivoirienne, avec à sa tête le Chef de l’Etat, la grande famille Fpi, parti politique de tes enfants, tes petits-enfants que tu as toujours chéris et défendus contre tous, sont venus en pleurs, dans la consternation, t’accompagner à ta dernière demeure sur la terre de tes ancêtres qui t’a vue naître en 1923. Tu nous prives à jamais de cette grande protection et affection dont tu nous avais toujours couverts (…) Notre douleur est profonde mais dans la dignité, nous nous apprêtons à t’accompagner pour l’ultime séparation».
C’est à 13h 30 qu’a eu lieu l’inhumation dans un caveau aménagé à côté de celui du père des Don Mello au cœur du village. «Ce sont ces deux personnes qui ont été inhumées à cet endroit», nous a expliqué notre guide du jour, ajoutant qu’il s’agit là d’une marque de considération pour ce qu’elles ont été dans ce village.
Dans le culte d’inhumation célébré par le prédicateur Jacques Agnimel, surintendant du district de l’Eglise méthodiste unie d’Adzopé, dont relève l’Eglise méthodiste de Bongouanou, tous les hommes ont été exhortés à se donner à Dieu. Comme l’avait si bien compris Kouadio Badou qui était conductrice de l’église d’Akakro. «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, ne mourra jamais mais aura la vie éternelle», dit le Christ (Jean, chapitre 11, verset 17 à 28).
La chorale Israël de Treichville a animé avec maestria cette célébration qui a enregistré la présence de nombreux prédicateurs et prêtres que conduisaient le Bishop Benjamin Boni, président de l’Eglise méthodiste unie de Côte d’Ivoire. Et Mgr Bruno Kouamé, Evêque émérite d’Abengourou, fils de la région.
75 artistes de l’Unartci, sous la direction de leur président Gadji Céli, ont animé la veillée funèbre de vendredi à samedi.
Au nom de la famille et du comité d’organisation dont il est le président, le colonel de douane, Gilbert Amalaman, a adressé des mots de remerciements à Son Excellence le Président Laurent Gbagbo et à tous ceux qui se sont associés à leur deuil.
Abel Doualy
