Milan, grande métropole du nord de l’Italie, nous accueille en cette journée enneigée du dimanche 08 février 2009. Précisément à Boscone, proche banlieue du Sud Est. Où, après deux tentatives avortées, pour raison de mauvais temps-donc indisponibilité des avions- nous réussirons à mettre le « grappin » sur trois grandes stars de la musique ivoirienne, du groupe « Les Tueuses du Mapouka ».
Nadège (La mystique), Julie (La souplesse) et Victorine (La vipère) qui résident en Italie depuis 2005, n’ont pas changé de caractères, en bonnes ivoiriennes, hospitalières et profondément chaleureuses. Le « cérémonial » d’accueil propre à nos habitudes, a tenu toutes ses promesses, avec les cris de joie, les embrassades très mouvementées, comme si nous étions à Treichville. « Franchement, vous les Ivoiriens, c’est votre côté spontané qui me fascine », apprécie mon compagnon de voyage,Jean Paul Kamgain, jeune camerounais connaissant très bien la Côte d’Ivoire pour y avoir séjourné, pendant longtemps avant de s’exiler en Italie.
Si les filles ont gardé les bonnes habitudes africaines, ce n’est pas le cas de leur morphologie. Hier gringalettes, nos trois stars du Mapouka ont pris du poids. La différence est frappante, surtout chez Victorine. « Je ne fume plus, je ne bois plus », explique-t-elle, pour justifier cette métamorphose, tant corporelle que morale. Ah, la morale !
Que n’a-t-on pas dit et écrit sur les « Tueuses du Mapouka ». Une musique, ou plutôt une danse à controverse, pour les uns, une déviation originelle du rythme venu tout droit du village de Niguissaf, pour les autres.
La réalité est que les Tueuses ont laissé des traces à Abidjan. Où elles ont commencé leur aventure en 1998. Un long périple musical, soldé par quatre albums dont le premier « Ahou », sortira en 1999, sous le label de JCS PROD.
Depuis 2005, elles quittent la scène abidjanaise pour celle de Milan. Où elles mènent une vie tranquille de femmes au foyer. Nadège (Lead vocal) a une petite fille qui se trouve avec ses parents à Abidjan, et un fiancé avec qui elle partage le même toit. Situation presque identique pour Victorine, avec un fiancé mais pas encore d’enfant. Ange La folle, à Paris, a un enfant de trois ans. Quant à Julie, sa fille de quartoze ans et son fiancé se trouvent, tous les deux, à Abidjan.
Souvenirs souvenirs avec nos stars qui ont choisi, désormais, de porter le nom des « Tueuses », tout court. Histoire, selon elles, de « faire de la musique, tout court ». DESIRE D. DODOWARA
Nadège (La mystique), Julie (La souplesse) et Victorine (La vipère) qui résident en Italie depuis 2005, n’ont pas changé de caractères, en bonnes ivoiriennes, hospitalières et profondément chaleureuses. Le « cérémonial » d’accueil propre à nos habitudes, a tenu toutes ses promesses, avec les cris de joie, les embrassades très mouvementées, comme si nous étions à Treichville. « Franchement, vous les Ivoiriens, c’est votre côté spontané qui me fascine », apprécie mon compagnon de voyage,Jean Paul Kamgain, jeune camerounais connaissant très bien la Côte d’Ivoire pour y avoir séjourné, pendant longtemps avant de s’exiler en Italie.
Si les filles ont gardé les bonnes habitudes africaines, ce n’est pas le cas de leur morphologie. Hier gringalettes, nos trois stars du Mapouka ont pris du poids. La différence est frappante, surtout chez Victorine. « Je ne fume plus, je ne bois plus », explique-t-elle, pour justifier cette métamorphose, tant corporelle que morale. Ah, la morale !
Que n’a-t-on pas dit et écrit sur les « Tueuses du Mapouka ». Une musique, ou plutôt une danse à controverse, pour les uns, une déviation originelle du rythme venu tout droit du village de Niguissaf, pour les autres.
La réalité est que les Tueuses ont laissé des traces à Abidjan. Où elles ont commencé leur aventure en 1998. Un long périple musical, soldé par quatre albums dont le premier « Ahou », sortira en 1999, sous le label de JCS PROD.
Depuis 2005, elles quittent la scène abidjanaise pour celle de Milan. Où elles mènent une vie tranquille de femmes au foyer. Nadège (Lead vocal) a une petite fille qui se trouve avec ses parents à Abidjan, et un fiancé avec qui elle partage le même toit. Situation presque identique pour Victorine, avec un fiancé mais pas encore d’enfant. Ange La folle, à Paris, a un enfant de trois ans. Quant à Julie, sa fille de quartoze ans et son fiancé se trouvent, tous les deux, à Abidjan.
Souvenirs souvenirs avec nos stars qui ont choisi, désormais, de porter le nom des « Tueuses », tout court. Histoire, selon elles, de « faire de la musique, tout court ». DESIRE D. DODOWARA