Pour le bien-être des Ivoiriens et des Burkinabés, le traité d’amitié et de coopération signé le 28 juillet 2008 par Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré entrera bientôt en œuvre. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont planché sur le sujet récemment à Ouaga.
Depuis la signature de l’Accord politique de Ouaga le 4 mars 2007, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tournent à plein régime. L’illustration de la bonne santé de ces relations a été la réunion du 2 au 4 mars à Ouagadougou entre le ministre ivoirien des Affaires étrangères et son homologue du Burkina Faso. La rencontre de travail a porté sur le traité d’amitié et de coopération en cours d’adoption entre les deux pays. Le ministre d’Etat burkinabè en charge des Affaires étrangères, Alain Bedouma Yoda, a rappelé la volonté des chefs d’Etat « de faire de l’axe Ouagadougou-Abidjan un exemple de coopération réussie et une épine dorsale du processus d’intégration de notre sous région ». Quant au patron de la diplomatie ivoirienne, Youssouf Bakayoko, il a souligné que cette rencontre « revêt une importance particulière car consacrant et dynamisant à nouveau les liens historiques et fraternels entre les deux pays ». Il a surtout loué l’implication du président dans la résolution de la crise ivoirienne à travers la signature de l’APO le 4 mars 2007. Au cours de ces assises, les ministres et leurs conseillers ont étudié les modalités de mise en œuvre du traité d’amitié et préparer le sommet entre les chefs d’Etat des deux pays. Le 28 juillet 2008, les présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso et Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire signaient un traité d’amitié et de coopération pour donner une nouvelle dynamique aux relations bilatérales de ces deux nations. Les ministres sont revenus longuement sur les liens naturels entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et que selon le ministre ivoirien, rien ne saurait altérer. En plus de partager une frontière commune, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont de nombreux intérêts communs. Le bétail burkinabè est apprécié en Côte d’Ivoire tandis que le port d’Abidjan sert à désenclaver Ouagadougou. En outre, trois millions de Burkinabè vivent en terre ivoirienne. Ceux-ci se réjouissent de ne plus avoir à payer la carte de séjour qui leur coûtait la bagatelle de 25.000 Fcfa par an et par personne. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères s’est engagé à travailler dans le sens de l’appropriation du traité d’amitié en étude par les populations. Il a exhorté son homologue burkinabè à en faire de même, pour que ce formidable outil de coopération, comme il le définit lui-même, ne soit pas l’apanage des gouvernements. Dans le cadre de l’adoption de ce traité, des rencontres sectorielles entre les deux pays vont se tenir dans les semaines à venir et cela prendra en compte tous les secteurs d’activités ; notamment l’économie, la santé, le transport. C’est donc une nouvelle page qui se tourne entre le pays des Hommes intègres et la République ivoirienne.
Bakayoko Youssouf
Depuis la signature de l’Accord politique de Ouaga le 4 mars 2007, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tournent à plein régime. L’illustration de la bonne santé de ces relations a été la réunion du 2 au 4 mars à Ouagadougou entre le ministre ivoirien des Affaires étrangères et son homologue du Burkina Faso. La rencontre de travail a porté sur le traité d’amitié et de coopération en cours d’adoption entre les deux pays. Le ministre d’Etat burkinabè en charge des Affaires étrangères, Alain Bedouma Yoda, a rappelé la volonté des chefs d’Etat « de faire de l’axe Ouagadougou-Abidjan un exemple de coopération réussie et une épine dorsale du processus d’intégration de notre sous région ». Quant au patron de la diplomatie ivoirienne, Youssouf Bakayoko, il a souligné que cette rencontre « revêt une importance particulière car consacrant et dynamisant à nouveau les liens historiques et fraternels entre les deux pays ». Il a surtout loué l’implication du président dans la résolution de la crise ivoirienne à travers la signature de l’APO le 4 mars 2007. Au cours de ces assises, les ministres et leurs conseillers ont étudié les modalités de mise en œuvre du traité d’amitié et préparer le sommet entre les chefs d’Etat des deux pays. Le 28 juillet 2008, les présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso et Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire signaient un traité d’amitié et de coopération pour donner une nouvelle dynamique aux relations bilatérales de ces deux nations. Les ministres sont revenus longuement sur les liens naturels entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et que selon le ministre ivoirien, rien ne saurait altérer. En plus de partager une frontière commune, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont de nombreux intérêts communs. Le bétail burkinabè est apprécié en Côte d’Ivoire tandis que le port d’Abidjan sert à désenclaver Ouagadougou. En outre, trois millions de Burkinabè vivent en terre ivoirienne. Ceux-ci se réjouissent de ne plus avoir à payer la carte de séjour qui leur coûtait la bagatelle de 25.000 Fcfa par an et par personne. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères s’est engagé à travailler dans le sens de l’appropriation du traité d’amitié en étude par les populations. Il a exhorté son homologue burkinabè à en faire de même, pour que ce formidable outil de coopération, comme il le définit lui-même, ne soit pas l’apanage des gouvernements. Dans le cadre de l’adoption de ce traité, des rencontres sectorielles entre les deux pays vont se tenir dans les semaines à venir et cela prendra en compte tous les secteurs d’activités ; notamment l’économie, la santé, le transport. C’est donc une nouvelle page qui se tourne entre le pays des Hommes intègres et la République ivoirienne.
Bakayoko Youssouf