La Cellule des enseignants du Front populaire ivoirien (CEFPI) n'apprécie pas les coupures de salaires de certains enseignants du secondaire public qui ne sont mêlés ni de près ni de loin à la grève illimitée du Synesci tendance Soro Mamadou.
Dans une déclaration faite hier au siège du FPI à Koumassi Zone 4C, Mathias Kessié, le secrétaire national de cette cellule, demande à Gilbert Bleu Lainé, le ministre de l'Education nationale, de rétablir au plus vite les salaires de ces nombreux enseignants qui ont été injustement coupés. Dans ladite déclaration, il interpelle les ministres concernés par la mise en œuvre du profit de carrière des enseignants à achever les discussions avec les syndicats déterminant la grille indiciaire. Il demande aux enseignants d'arrêter les actes de violence et les exactions sur leurs collègues et supérieurs hiérarchiques. Pour la bonne marche de l'école ivoirienne, il a fait d'autres doléances au gouvernement. Sanctionner les chefs d'établissement qui se sont rendus coupables d'incitation à la grève et d'établissement de listes de complaisance d'enseignants grévistes ; qu'il évite de faire deux poids deux mesures dans le traitement des grévistes (le cas des instituteurs et des enseignants du ministère de l'Enseignement technique et la formation professionnelle, grévistes qui n'ont pas été sanctionnés. Renouer le dialogue avec les structures syndicales ; intensifier la communication entre les syndicats et les ministères concernés par la mise en œuvre des réformes en cours ; la prise de mesures pour sécuriser les établissements afin de permettre aux non-grévistes de dispenser leurs cours en toute quiétude. Aux parents d'élèves, Mathias Kessié leur demande de s'impliquer davantage dans le règlement des crises. Selon le secrétaire national de la CEFPI, les autorités ont leur part de responsabilité dans cette crise scolaire. “Les autorités ont leur part de responsabilité dans cette crise de l'école. En effet, le non respect des engagements pris à l'issue des multiples rencontres avec les structures syndicales engendre des frustrations et favorise l'absence totale de confiance. A preuve, la date du 31 août 2008 prévue pour la signature des arrêtés déterminant la grille indiciaire et la date des effets financiers du profil de carrière n'a pas été respectée. Le manque d'anticipation des autorités devant les crises favorise le pourrissement. Ce qui met à mal le système éducatif ivoirien”, a-t-il affifrmé.
Charles Bédé
Dans une déclaration faite hier au siège du FPI à Koumassi Zone 4C, Mathias Kessié, le secrétaire national de cette cellule, demande à Gilbert Bleu Lainé, le ministre de l'Education nationale, de rétablir au plus vite les salaires de ces nombreux enseignants qui ont été injustement coupés. Dans ladite déclaration, il interpelle les ministres concernés par la mise en œuvre du profit de carrière des enseignants à achever les discussions avec les syndicats déterminant la grille indiciaire. Il demande aux enseignants d'arrêter les actes de violence et les exactions sur leurs collègues et supérieurs hiérarchiques. Pour la bonne marche de l'école ivoirienne, il a fait d'autres doléances au gouvernement. Sanctionner les chefs d'établissement qui se sont rendus coupables d'incitation à la grève et d'établissement de listes de complaisance d'enseignants grévistes ; qu'il évite de faire deux poids deux mesures dans le traitement des grévistes (le cas des instituteurs et des enseignants du ministère de l'Enseignement technique et la formation professionnelle, grévistes qui n'ont pas été sanctionnés. Renouer le dialogue avec les structures syndicales ; intensifier la communication entre les syndicats et les ministères concernés par la mise en œuvre des réformes en cours ; la prise de mesures pour sécuriser les établissements afin de permettre aux non-grévistes de dispenser leurs cours en toute quiétude. Aux parents d'élèves, Mathias Kessié leur demande de s'impliquer davantage dans le règlement des crises. Selon le secrétaire national de la CEFPI, les autorités ont leur part de responsabilité dans cette crise scolaire. “Les autorités ont leur part de responsabilité dans cette crise de l'école. En effet, le non respect des engagements pris à l'issue des multiples rencontres avec les structures syndicales engendre des frustrations et favorise l'absence totale de confiance. A preuve, la date du 31 août 2008 prévue pour la signature des arrêtés déterminant la grille indiciaire et la date des effets financiers du profil de carrière n'a pas été respectée. Le manque d'anticipation des autorités devant les crises favorise le pourrissement. Ce qui met à mal le système éducatif ivoirien”, a-t-il affifrmé.
Charles Bédé