La défunte mère de M. Affi N’Guessan a été enterrée le samedi dernier à Akakro, dans la sous-préfecture de Bongouanou. Devant des camarades, amis et connaissances venus de partout.
Le chef d’Etat burkinabé Blaise Compaoré, des ministres et des députés burkinabè et beninois se sont joints samedi, au président Gbagbo pour apporter leur soutien au Premier ministre Affi N’Guessan au moment de la terrible séparation. Même le maire de Ouaga et Rock Kaboré, président du Congrès pour la démocratie et le progrès, ont effectué le déplacement à Bongouanou. Quant au président du Faso, il a fait parvenir un message fort émouvant et de l’aide en nature. Et les 31 bâches dressées pour l’occasion ont tout simplement refusé du monde.
Décédée le mardi 20 janvier dernier à l’âge de 87 ans, Dame Kouadio Badou Marie, génitrice du président du FPI, a été rendue à la terre d’Akakro son village natal, devant un monde impressionnant. De camarades, amis, parents et connaissances de son fils. A l’exception du PDCI, tous les partis politiques et mouvements qui comptent en Côte d’Ivoire, ont manifesté leur compassion à Affi N’Guessan. Les Forces nouvelles, les familles des feus Balla Kéita et Kassoum Coulibaly, étaient également présentes à Akakro.
Le Premier ministre Guillaume Soro a, tout comme plusieurs diplomates, fait parvenir un message et des dons. La Direction du FPI était représentée à son plus haut niveau. Abou Drahamane Sangaré, Sokouri Bohui, Marie-Odette Lorougnon, entre autres étaient à Bongouanou pour soutenir leur camarade. De même que les ministres Désiré Tagro, Dano Djédjé et Michel Amani N’Guessan. Toutes les fédérations et les structures spécialisées, les élus, les membres du Conseil économique et social militant au FPI, sont venus. La fédération nationale des orateurs des parlements et agoras de Côte d’Ivoire (FENOPLACI) s’est largement impliquée dans l’organisation de l’événement.
C’est à 14h30 que la séparation ultime a eu lieu sous les cantiques des chorales protestantes. “Ils sont heureux, l’épreuve est terminée. Du triste mal ils ne souffriront plus et désormais, leur destinée est de régner avec Jésus”, ont chanté les hommes de Dieu.
Quelques instants avant, alors que le culte d’inhumation battait son plein, Mme Asso Badou, Klamo a, au nom des petits-enfants et arrières-petits enfants, dit adieu à la patriarche. “Tu nous quittes aujourd’hui, laissant un grand vide”, a-t-elle pleuré.
Le président Gbagbo est arrivé sur le terrain de football de l’école du village où se déroulait la cérémonie, à 11h50. Il s’est immédiatement incliné devant la dépouille mortelle de la mère de son compagnon avant d’aller saluer les membres de la famille éplorée. Ensuite, les petits- enfants et arrières-petits- enfants se sont livrés à une danse rituelle pour dire adieu à leur ancêtre.
Le culte d’inhumation a été fait selon les rites protestants, par plusieurs pasteurs conduits par le révérend Bishop Joachim Boni. En présence d’une demi douzaine de prêtres catholiques qui avaient à leur tête, Mgr Bruno Kouamé. La lecture biblique a été tirée du livre de Jean. Elle dit ceci : “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais”. Et le Bishop d’expliquer que les humains vivent dans un monde où règne la mort. Cette fin inévitable ne disparaît jamais des yeux et tout ce que l’on fait aboutit à la mort. “On peut donc dire que nous vivons pour la mort” : Il a rendu un vibrant hommage à la défunte qui était, selon lui, “conductrice” du temple de son village.
Après la levée du corps, le vendredi et le transfert de la dépouille mortelle au village, une veillée religieuse a été organisée de 20 heures à minuit. Puis une autre, dite traditionnelle a duré jusqu'au matin. 75 artistes musiciens et comédiens conduits par le doyen Léonard Groguhé et le chanteur Gadji Céli ont fait vibrer les villageois et leurs hôtes jusqu’au levée du jour.
Paul D. Tayoro Envoyé spécial
Le chef d’Etat burkinabé Blaise Compaoré, des ministres et des députés burkinabè et beninois se sont joints samedi, au président Gbagbo pour apporter leur soutien au Premier ministre Affi N’Guessan au moment de la terrible séparation. Même le maire de Ouaga et Rock Kaboré, président du Congrès pour la démocratie et le progrès, ont effectué le déplacement à Bongouanou. Quant au président du Faso, il a fait parvenir un message fort émouvant et de l’aide en nature. Et les 31 bâches dressées pour l’occasion ont tout simplement refusé du monde.
Décédée le mardi 20 janvier dernier à l’âge de 87 ans, Dame Kouadio Badou Marie, génitrice du président du FPI, a été rendue à la terre d’Akakro son village natal, devant un monde impressionnant. De camarades, amis, parents et connaissances de son fils. A l’exception du PDCI, tous les partis politiques et mouvements qui comptent en Côte d’Ivoire, ont manifesté leur compassion à Affi N’Guessan. Les Forces nouvelles, les familles des feus Balla Kéita et Kassoum Coulibaly, étaient également présentes à Akakro.
Le Premier ministre Guillaume Soro a, tout comme plusieurs diplomates, fait parvenir un message et des dons. La Direction du FPI était représentée à son plus haut niveau. Abou Drahamane Sangaré, Sokouri Bohui, Marie-Odette Lorougnon, entre autres étaient à Bongouanou pour soutenir leur camarade. De même que les ministres Désiré Tagro, Dano Djédjé et Michel Amani N’Guessan. Toutes les fédérations et les structures spécialisées, les élus, les membres du Conseil économique et social militant au FPI, sont venus. La fédération nationale des orateurs des parlements et agoras de Côte d’Ivoire (FENOPLACI) s’est largement impliquée dans l’organisation de l’événement.
C’est à 14h30 que la séparation ultime a eu lieu sous les cantiques des chorales protestantes. “Ils sont heureux, l’épreuve est terminée. Du triste mal ils ne souffriront plus et désormais, leur destinée est de régner avec Jésus”, ont chanté les hommes de Dieu.
Quelques instants avant, alors que le culte d’inhumation battait son plein, Mme Asso Badou, Klamo a, au nom des petits-enfants et arrières-petits enfants, dit adieu à la patriarche. “Tu nous quittes aujourd’hui, laissant un grand vide”, a-t-elle pleuré.
Le président Gbagbo est arrivé sur le terrain de football de l’école du village où se déroulait la cérémonie, à 11h50. Il s’est immédiatement incliné devant la dépouille mortelle de la mère de son compagnon avant d’aller saluer les membres de la famille éplorée. Ensuite, les petits- enfants et arrières-petits- enfants se sont livrés à une danse rituelle pour dire adieu à leur ancêtre.
Le culte d’inhumation a été fait selon les rites protestants, par plusieurs pasteurs conduits par le révérend Bishop Joachim Boni. En présence d’une demi douzaine de prêtres catholiques qui avaient à leur tête, Mgr Bruno Kouamé. La lecture biblique a été tirée du livre de Jean. Elle dit ceci : “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais”. Et le Bishop d’expliquer que les humains vivent dans un monde où règne la mort. Cette fin inévitable ne disparaît jamais des yeux et tout ce que l’on fait aboutit à la mort. “On peut donc dire que nous vivons pour la mort” : Il a rendu un vibrant hommage à la défunte qui était, selon lui, “conductrice” du temple de son village.
Après la levée du corps, le vendredi et le transfert de la dépouille mortelle au village, une veillée religieuse a été organisée de 20 heures à minuit. Puis une autre, dite traditionnelle a duré jusqu'au matin. 75 artistes musiciens et comédiens conduits par le doyen Léonard Groguhé et le chanteur Gadji Céli ont fait vibrer les villageois et leurs hôtes jusqu’au levée du jour.
Paul D. Tayoro Envoyé spécial
