A Bouaké, les agents de l’opérateur technique Sagem ne sont pas contents. Ils ont décidé de le faire savoir en confisquant le matériel de travail.
Atmosphère tendue hier, en fin de matinée devant les locaux du centre de coordination régionale de l’opérateur technique Sagem de Bouaké. Au sortir d’une réunion infructueuse de 3 heures d’horloge avec la hiérarchie, le collectif des opérateurs valise de la capitale du centre, entouré de plusieurs dizaines d’agents, a décidé d’observer un arrêt de travail à durée indéterminée et de réquisitionner des données de 9 valises. Ces valises, selon les précisions des grévistes, sont en ce moment, en service dans les zones de Djébonoua, de Botro, de Diabo, de Bamoro et de Languibonou. Outre ces malles qui n’ont pas encore regagné la base, les opérateurs de valises en colère projettent dans la même foulée, de prendre possession de certaines valises déjà stockées dans le centre de coordination régionale de Bouaké. Par ces actions musclées, les agents Sagem, à en croire Hamed Sidibé, porte-parole du collectif, veulent contraindre leur employeur à régler les arriérés de salaire, en souffrance depuis janvier. Outre ce retard de soldes, la signature du contrat de travail des agents ayant exercé en sous-préfecture est par ailleurs exigée. « Nous les avons rencontrés pour plus de lisibilité dans nos reliquats de salaire et les conditions de travail. Ils nous ont dit qu’il n’y a pas d’argent. L’opération prend fin dans cinq jours et nous n’avons aucun interlocuteur pour apaiser nos inquiétudes. On a déjà contacté par téléphone tous nos camarades qui sont en brousse avec les 9 valises. Ordre leur a été donné de réquisitionner toutes les données jusqu’à satisfaction de nos revendications », prévient-il. Et d’ajouter : « Nous réclamons outre le règlement du retard cumulé des mois de janvier et de février, la signature du contrat de travail des agents qui ont servi dans les sous préfectures. Car, tous les 45 jours, on doit renouveler les contrats. Mais depuis que l’opération a débuté dans les zones rurales, on travaille sans contrat. Quand on le réclame ils nous vont savoir que ça vient », explique-t-il. Avant de dénoncer d’autre part, « le non respect des engagements de la couverture sociale de la Cnps des opérateurs valises, et les engagements verbaux non respectés de certains responsables relatifs à l’assurance maladie ». Les conditions de travail difficiles des agents dans les villages et campements, constituent une autre raison du mouvement d’humeur. Nos tentatives pour échanger avec les responsables du centre de coordination, sont restées vaines.
Marcel Konan, Correspondant régional
Atmosphère tendue hier, en fin de matinée devant les locaux du centre de coordination régionale de l’opérateur technique Sagem de Bouaké. Au sortir d’une réunion infructueuse de 3 heures d’horloge avec la hiérarchie, le collectif des opérateurs valise de la capitale du centre, entouré de plusieurs dizaines d’agents, a décidé d’observer un arrêt de travail à durée indéterminée et de réquisitionner des données de 9 valises. Ces valises, selon les précisions des grévistes, sont en ce moment, en service dans les zones de Djébonoua, de Botro, de Diabo, de Bamoro et de Languibonou. Outre ces malles qui n’ont pas encore regagné la base, les opérateurs de valises en colère projettent dans la même foulée, de prendre possession de certaines valises déjà stockées dans le centre de coordination régionale de Bouaké. Par ces actions musclées, les agents Sagem, à en croire Hamed Sidibé, porte-parole du collectif, veulent contraindre leur employeur à régler les arriérés de salaire, en souffrance depuis janvier. Outre ce retard de soldes, la signature du contrat de travail des agents ayant exercé en sous-préfecture est par ailleurs exigée. « Nous les avons rencontrés pour plus de lisibilité dans nos reliquats de salaire et les conditions de travail. Ils nous ont dit qu’il n’y a pas d’argent. L’opération prend fin dans cinq jours et nous n’avons aucun interlocuteur pour apaiser nos inquiétudes. On a déjà contacté par téléphone tous nos camarades qui sont en brousse avec les 9 valises. Ordre leur a été donné de réquisitionner toutes les données jusqu’à satisfaction de nos revendications », prévient-il. Et d’ajouter : « Nous réclamons outre le règlement du retard cumulé des mois de janvier et de février, la signature du contrat de travail des agents qui ont servi dans les sous préfectures. Car, tous les 45 jours, on doit renouveler les contrats. Mais depuis que l’opération a débuté dans les zones rurales, on travaille sans contrat. Quand on le réclame ils nous vont savoir que ça vient », explique-t-il. Avant de dénoncer d’autre part, « le non respect des engagements de la couverture sociale de la Cnps des opérateurs valises, et les engagements verbaux non respectés de certains responsables relatifs à l’assurance maladie ». Les conditions de travail difficiles des agents dans les villages et campements, constituent une autre raison du mouvement d’humeur. Nos tentatives pour échanger avec les responsables du centre de coordination, sont restées vaines.
Marcel Konan, Correspondant régional