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Société Publié le mercredi 11 mars 2009 | Nord-Sud

Le gouvernement manie le bâton et la carotte

Les autorités ivoiriennes cachent mal leur embarras devant la détermination des grévistes du secondaire public. Tout en les invitant à la négociation, vendredi, elles menacent de les réprimer dès ce mercredi. Dans la seule journée d'hier, plusieurs déclarations officielles ont, en effet, soufflé le chaud et le froid. La présidence de la République a ouvert le bal en fin de matinée par un communiqué annonçant une rencontre entre le chef de l'Etat et les différents syndicats, le 13 mars. Les formateurs étaient certainement sur le point d'aller au lit avec cette bonne nouvelle, lorsqu'un ton martial leur a été servi lors du journal télévisé de 20h, décalé à 22h en raison de la retransmission du match Chelsea-Juventus. Le Commissaire principal, Diagouri Gnahoua, porte-parole de la Police nationale, venu lire un communiqué signé de lui-même, a été le premier à se présenter à l'écran. Il a promis que des équipes seront déployées dans les établissements secondaires, dès ce matin, pour sécuriser les enseignants qui désirent dispenser les cours. A sa suite, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, N'Dri Kouassi, a averti que tous les profs qui ne se présenteront pas à leur poste ce mercredi « seront considérés comme grévistes. » Les chefs d'établissements sont tenus de faire émarger les enseignants. « Par ailleurs, la rétention des notes et des copies des élèves constituant une faute administrative grave, le ministre de l'Education nationale invite instamment les enseignants concernés à les restituer. Faute des quoi ils subiront les sanctions prévues en la matière, qui peuvent aller jusqu'à la radiation des effectifs de la fonction publique », a-t-il menacé.

C.S
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