Le feuilleton "affaire Warid télécom” n'a pas fini de livrer ses secrets. Voici les faits qui en disent long.
Depuis plus d'une semaine, la presse proche de l'opposition a mis sur la place publique, le dossier qu'il est convenu d'appeler désormais "l'affaire Warid Telecom". Avec en prime, une accusation contre M. Ernest Dallo Zabo, Directeur général de la Loterie nationale de Côte d'Ivoire (Lonaci), Eugène Marie Diomandé, Pca de Koz, le pasteur Koré, conseiller spécial du Président de la République, Laurent Gbagbo, et Koué Kla Sylvanus, Directeur général de l'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire (Atci). Mais aussi, des investisseurs arabes, appartenant au géant financier international Abu Dhabi Group. Ce dernier est la propriété de la famille royale d'Abu Dhabi. Ce groupe dont l'un des patrons est Farrouk Hayat, dirigeant lui-même de Warid télécom, a obtenu de l'Etat de Côte d'Ivoire, une licence d'exploitation du réseau de la téléphonie dont le lancement est prévu courant juin/juillet prochain. Si le consommateur ivoirien attend l'arrivée de cet autre opérateur pour profiter davantage du jeu de la concurrence, on est à même de s'interroger sur les fondements de cette escroquerie portant sur la somme de 4 milliards de Fcfa aux détriments des caisses du Trésor public de Côte d'Ivoire. Comme des mauvaises langues le reprochent aux proches du chef de l'Etat ivoirien (Voir encadré). En réalité, dans cette affaire purement économique, l'Etat de Côte d'Ivoire n'a rien perdu. Bien au contraire. En réalité, selon les informations en notre possession, il s'agit d'une affaire qui a fait l'objet d'une enquête de la police économique et du procureur de la République. Elle est close depuis. Les enquêteurs ont conclu que c'était une affaire privée. Les dirigeants de Warid ont reconnu sur procès verbal être satisfaits de l'opération. Ceux qui ont décidé de donner dans l'intoxication, font des confusions et un fâcheux amalgame. La Côte d'Ivoire ne vend pas de fréquence mobile, elle loue plutôt des canaux par l'attribution de licences d'exploitation aux opérateurs pour une période de 25 ans. Dans l'affaire Warid, l'Etat est sorti gagnant en empochant 30 milliards de Fcfa au lieu de 20 milliards de Fcfa comme prévu. Après avoir payé une première tranche de 3 milliards de Fcfa, les dirigeants de Warid se sont engagés sur échéancier, le reste sur 25 ans dès le lancement de leurs activités. Ce qui revient à l'Etat au titre de la redevance, n'a aucunement été détourné". Nous indique notre source qui précise également que dans le cadre du protocole signé le 4 juillet 2006, Warid télécom devrait payer la somme de 30 milliards de Fcfa Ttc, en échange, elle devrait obtenir une licence bi-band 900-1800Mhz qui comprend l'accès direct à l'international et l'attribution des fréquences. Cependant, il convient de préciser que Warid possédait déjà une première licence qui ne lui permettrait pas de couvrir tout le territoire ivoirien et surtout de développer ses activités. En ce qui concerne l'intermédiation et l'action de lobbying, il est bon de préciser que c'est l'opérateur d'Abu Dhabi, qui a lui-même contacté le cabinet international d'intermédiation que dirige l'ivoirien Eugène Marie Diomandé pour rapprocher les dirigeants de Celcom (Celle attribuée à feu Sery Cyriaque et ses partenaires) qui a elle aussi, une licence mais en cessation d'activité. C'est en cette qualité de lobbyiste que M. Diomandé, a agi. Mais pas au nom de l'Etat ivoirien. Rappelons que c'est également en foi de cette même qualité qu'il a été coopté par la chaîne de télévision Africa 24 comme son représentant en Afrique de l'Ouest. "Il a plutôt accompli une mission strictement privée. Une transaction tout à fait normale dans le monde des affaires", termine notre interlocuteur.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Depuis plus d'une semaine, la presse proche de l'opposition a mis sur la place publique, le dossier qu'il est convenu d'appeler désormais "l'affaire Warid Telecom". Avec en prime, une accusation contre M. Ernest Dallo Zabo, Directeur général de la Loterie nationale de Côte d'Ivoire (Lonaci), Eugène Marie Diomandé, Pca de Koz, le pasteur Koré, conseiller spécial du Président de la République, Laurent Gbagbo, et Koué Kla Sylvanus, Directeur général de l'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire (Atci). Mais aussi, des investisseurs arabes, appartenant au géant financier international Abu Dhabi Group. Ce dernier est la propriété de la famille royale d'Abu Dhabi. Ce groupe dont l'un des patrons est Farrouk Hayat, dirigeant lui-même de Warid télécom, a obtenu de l'Etat de Côte d'Ivoire, une licence d'exploitation du réseau de la téléphonie dont le lancement est prévu courant juin/juillet prochain. Si le consommateur ivoirien attend l'arrivée de cet autre opérateur pour profiter davantage du jeu de la concurrence, on est à même de s'interroger sur les fondements de cette escroquerie portant sur la somme de 4 milliards de Fcfa aux détriments des caisses du Trésor public de Côte d'Ivoire. Comme des mauvaises langues le reprochent aux proches du chef de l'Etat ivoirien (Voir encadré). En réalité, dans cette affaire purement économique, l'Etat de Côte d'Ivoire n'a rien perdu. Bien au contraire. En réalité, selon les informations en notre possession, il s'agit d'une affaire qui a fait l'objet d'une enquête de la police économique et du procureur de la République. Elle est close depuis. Les enquêteurs ont conclu que c'était une affaire privée. Les dirigeants de Warid ont reconnu sur procès verbal être satisfaits de l'opération. Ceux qui ont décidé de donner dans l'intoxication, font des confusions et un fâcheux amalgame. La Côte d'Ivoire ne vend pas de fréquence mobile, elle loue plutôt des canaux par l'attribution de licences d'exploitation aux opérateurs pour une période de 25 ans. Dans l'affaire Warid, l'Etat est sorti gagnant en empochant 30 milliards de Fcfa au lieu de 20 milliards de Fcfa comme prévu. Après avoir payé une première tranche de 3 milliards de Fcfa, les dirigeants de Warid se sont engagés sur échéancier, le reste sur 25 ans dès le lancement de leurs activités. Ce qui revient à l'Etat au titre de la redevance, n'a aucunement été détourné". Nous indique notre source qui précise également que dans le cadre du protocole signé le 4 juillet 2006, Warid télécom devrait payer la somme de 30 milliards de Fcfa Ttc, en échange, elle devrait obtenir une licence bi-band 900-1800Mhz qui comprend l'accès direct à l'international et l'attribution des fréquences. Cependant, il convient de préciser que Warid possédait déjà une première licence qui ne lui permettrait pas de couvrir tout le territoire ivoirien et surtout de développer ses activités. En ce qui concerne l'intermédiation et l'action de lobbying, il est bon de préciser que c'est l'opérateur d'Abu Dhabi, qui a lui-même contacté le cabinet international d'intermédiation que dirige l'ivoirien Eugène Marie Diomandé pour rapprocher les dirigeants de Celcom (Celle attribuée à feu Sery Cyriaque et ses partenaires) qui a elle aussi, une licence mais en cessation d'activité. C'est en cette qualité de lobbyiste que M. Diomandé, a agi. Mais pas au nom de l'Etat ivoirien. Rappelons que c'est également en foi de cette même qualité qu'il a été coopté par la chaîne de télévision Africa 24 comme son représentant en Afrique de l'Ouest. "Il a plutôt accompli une mission strictement privée. Une transaction tout à fait normale dans le monde des affaires", termine notre interlocuteur.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr