Le Fonds monétaire international (Fmi) doit augmenter son aide à l’Afrique à travers un financement accru, une plus grande flexibilité, un dialogue plus nourri sur les politiques et un renforcement de la voix de l’Afrique au sein du Fonds. C’est là, l’une des idées forces qui se sont dégagées des deux jours de discussions sur l’impact de la crise financière sur l’Afrique et comment l’en atténuer pour maintenir le cap de la croissance enregistrée dans nombre de pays. Tout en appelant à la solidarité globale nécessaire pour surmonter les défis auxquels le continent africain et le monde font face, la conférence demande, dans sa déclaration finale, à la communauté internationale de tenir les promesses déjà faites d’augmenter les flux d’aide de manière significative. Il y a un besoin urgent de ressources pour les plus pauvres, notamment à travers le doublement des ressources concessionnelles du Fmi, et l’ouverture du commerce aux pays africains. Cependant, les participants demandent aux nations africaines de continuer à renforcer leurs politiques économiques et à assurer la bonne gouvernance qui ne peut être sacrifiée sur l’autel de la crise. «Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour créer un environnement attractif pour les investisseurs privés», indique-t-on dans le communiqué final.
Il est aussi clairement apparu dans cette conférence internationale de haut niveau co-organisée par le gouvernement tanzanien et le Fmi que, contrairement à la perception de certains analystes et élaborateurs de politiques et plans de sortie de crise dans les économies en récession, l’Afrique doit faire partie de la solution à cette crise économique mondiale et être représentée dans l’architecture financière internationale en construction. Et le Fmi, à la demande des Africains, devrait faire comprendre cette assertion aux dirigeants du G20 et du G8. Nous y reviendrons.
Gooré Bi Hué
Envoyé spécial à Dar Es-Salaam
Il est aussi clairement apparu dans cette conférence internationale de haut niveau co-organisée par le gouvernement tanzanien et le Fmi que, contrairement à la perception de certains analystes et élaborateurs de politiques et plans de sortie de crise dans les économies en récession, l’Afrique doit faire partie de la solution à cette crise économique mondiale et être représentée dans l’architecture financière internationale en construction. Et le Fmi, à la demande des Africains, devrait faire comprendre cette assertion aux dirigeants du G20 et du G8. Nous y reviendrons.
Gooré Bi Hué
Envoyé spécial à Dar Es-Salaam