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Économie Publié le mercredi 11 mars 2009 | Nord-Sud

Exportations des fruits et légumes : La Côte d`Ivoire s`aligne sur les normes européennes

Le secteur horticole (fruits et légumes frais) d'exportation des pays d'Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) est soucieux de l'avenir de ses parts de marché dans l'Union européenne (Ue). Le respect des contraintes environnementales, la mise en place de stratégies de lutte intégrée et l'éthique dans la production sont les nouveaux challenges auxquels, les producteurs doivent faire face pour accéder au marché européen. En effet, ces indications rentrent dans le cadre de la refonte globale de la législation sanitaire des denrées alimentaires dans l'Union européenne, désireuse de mieux protéger la santé des consommateurs. Pour répondre à ces défis, le Programme initiative pesticides (Pip) en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, organise depuis hier à Abidjan, une session de formation à l'attention experts-consultants de 15 pays membres des Acp dont la Côte d'Ivoire. Selon Vincent Dowd, chargé des opérations de coopération à l'Ue, le Pip est un programme européen de coopération, financé par le Fonds européen du développement. Il vise à permettre aux entreprises Acp de se conformer aux exigences européennes en matière de qualité sanitaire (y compris le respect des limites maximales de résidus), de traçabilité ainsi qu'à consolider la place des petits producteurs dans la filière horticole. Cette session, dit-il, se tient au moment où le Parlement européen vient d'approuver (en janvier) le nouveau règlement qui remplacera la Directive 91/414 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. «Cette décision aura sans doute un impact sur les exportations de fruits et légumes frais des pays Acp vers l'Union européenne », a-t-il prévenu. Pour Mme Kondé Diénébou, Directrice générale de la Production vivrière et de la Diversification agricole, alors que les entraves traditionnelles au commerce international des produits agricoles liées aux barrières tarifaires et aux quotas tendent à disparaître avec les accords internationaux, l'on voit apparaître davantage de nouvelles contraintes se rapportant à la qualité et à la salubrité des produits alimentaires. «La survie de nos économies dépend de la maîtrise et de la bonne application de ces directives et règlements », a-t-elle précisé. Notons que les Acp exportent par an, 40.000 tonnes de fruits et légumes vers l'Ue et ont bénéficié d'un financement du Pip de plus de 22 milliards de Fcfa de 2001à 2008.

Cissé Cheick Ely
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