Commercialisation de l`anacarde - Le fonds d`appui officiellement lancé

La campagne 2009 de l’anacarde, principal produit de rente du nord depuis quelques années, a commencé et devrait se poursuivre durant quelques mois encore. Pour revaloriser le prix bord champ de ce produit, qui constitue à ce jour l’espoir de tous les paysans du nord, les responsables de l’Initiative Yerelon/Yeresson, ont songé, depuis 2004, à mettre sur pied un Fonds dénommé « Fonds d’Appui à la Commercialisation de l’Anacarde et autres produits agricoles (FAAPA). D’ordinaire, et ce depuis sa mise sur pied, à chaque début de campagne, le lancement de ce fonds est organisé en vue d’inciter les uns et les autres à y souscrire pour le bonheur des paysans. C’est dans cette logique que le samedi 28 février 2009 au siège de Bromalah à Treichville, il a été procédé au lancement officiel de cette caisse. Les débats ont été menés par le Coordonnateur national de Yerelon/Yeresson, Touré Vakamoué. « (…) Le FAAPA est un fonds de placement. On vous demande de placer ce que vous pouvez. Et nous allons prendre cet argent pour accompagner nos parents dans la commercialisation des produits » a-t-il commenté, avant de préciser qu’il n’est pas question de faire comme les acheteurs véreux, qui vont chercher les produits à vil prix. Selon M. Touré, l’objectif visé est de faire en sorte que les paysans jouissent du fruit de leur travail. Pour finir, il a indiqué que les explications sur le FAAPA ont été si convaincantes à New-York, d’où il vient d’effectuer un voyage que Remy, un originaire d’Issia a versé 600.000 fcfa dans ce fonds sans rien demander en retour. A sa suite, Cissé Ladj, Dg de Bromalah a dressé le bilan du FAAPA depuis sa création. « Avec un financement global de 137975514 fcfa nous avons écoulé 2515,87 tonnes de produits localement et 1653,67 tonnes à l’exportation. Les ventes locales ont rapporté 372486343 fcfa et 260265053 à l’exportation. Nous comptons améliorer nos performances dans les années à venir avec une massive adhésion de tous les Ivoiriens », a fait savoir le directeur général de Bromalah.

Koné Seydou