L’opération d’identification et d’enrôlement pourrait connaître un retard à l’allumage à l’étranger. Selon un communiqué, lundi, de la Commission électorale indépendante (Cei), cette opération devrait démarrer à l’étranger à partir du 14 mars. Les délégations de la Cei, dans cette perspective, se sont déployées effectivement sur le terrain.
Elles procèdent, depuis lundi, à l’installation, à la formation et à la formation de ses commissaires dans les 20 pays retenus à cet effet. Seulement voilà, à deux jours du lancement de l’opération d’identification et du recensement électoral des citoyens ivoiriens de l’étranger, toutes les autres structures techniques qui devraient se déployer, en même temps que la Cei, sont encore clouées à Abidjan. La Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), la structure qui doit certifier cette opération, est encore à jouer des coudes devant les portes des services du ministre Charles Diby pour avoir le financement nécessaire pour mettre ses équipes en mission.
«Tous les papiers administratifs des commissaires qui doivent se rendre à l’étranger pour procéder à l’installation, à la formation des commissaires locaux sont prêts. Il ne reste plus que les billets d’avion et les frais de mission pour mettre les équipes en route. Mais, jusque-là, le ministère de l’Economie et des Finances tarde à délier la bourse», nous a confié, sous le couvert de l’anonymat, un commissaire de la Cnsi. «Le gouvernement a débloqué le financement pour mettre toutes les structures en mission. Nous attendons que la quote-part de la Cnsi soit disponible sur son compte pour que nous en disposions. Nous avons eu la promesse que cela va se faire le vendredi mais il faut remarquer que ce sera trop limite par rapport au jour prévu pour le démarrage. Parce qu’il faut payer les billets d’avion, les frais de mission et autres. Donc, le plus tôt sera le mieux», fait remarquer un autre commissaire que nous avons joint, hier, au téléphone.
Et, selon des indiscrétions, la Sagem, l’opérateur en charge de l’établissement des cartes nationale d’identité et des cartes d’électeur n’a encore pas commis de mission à l’étranger. Raison évoquée? L’opérateur entend rentrer dans tous ses fonds avant l’entame de l’identification et de l’enrôlement des Ivoiriens de l’étranger. Vrai ou faux? Toujours est-il que le déploiement à l’étranger n’est pas inscrit, pour le moment, à l’ordre du jour. Les autres structures tels l’Institut national de la statistique (Ins) et l’Office national de l’identification (Oni) n’ont pas encore pris leur envol pour l’étranger. Interrogé, un responsable de l’Ins écarte toute contingence financière mais confie que leur présence sur le terrain ne saurait tarder et que le délai fixé par la Cei pour la mise à flot de l’opération sera respectée. Mais, entre la réalité et ce vœu pieux, il y a un fossé qui sera difficilement franchissable pour tenir le délai du démarrage de l’opération à temps. L’opération, elle, n’est pas encore totalement bouclée sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
K. Marras. D
Elles procèdent, depuis lundi, à l’installation, à la formation et à la formation de ses commissaires dans les 20 pays retenus à cet effet. Seulement voilà, à deux jours du lancement de l’opération d’identification et du recensement électoral des citoyens ivoiriens de l’étranger, toutes les autres structures techniques qui devraient se déployer, en même temps que la Cei, sont encore clouées à Abidjan. La Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), la structure qui doit certifier cette opération, est encore à jouer des coudes devant les portes des services du ministre Charles Diby pour avoir le financement nécessaire pour mettre ses équipes en mission.
«Tous les papiers administratifs des commissaires qui doivent se rendre à l’étranger pour procéder à l’installation, à la formation des commissaires locaux sont prêts. Il ne reste plus que les billets d’avion et les frais de mission pour mettre les équipes en route. Mais, jusque-là, le ministère de l’Economie et des Finances tarde à délier la bourse», nous a confié, sous le couvert de l’anonymat, un commissaire de la Cnsi. «Le gouvernement a débloqué le financement pour mettre toutes les structures en mission. Nous attendons que la quote-part de la Cnsi soit disponible sur son compte pour que nous en disposions. Nous avons eu la promesse que cela va se faire le vendredi mais il faut remarquer que ce sera trop limite par rapport au jour prévu pour le démarrage. Parce qu’il faut payer les billets d’avion, les frais de mission et autres. Donc, le plus tôt sera le mieux», fait remarquer un autre commissaire que nous avons joint, hier, au téléphone.
Et, selon des indiscrétions, la Sagem, l’opérateur en charge de l’établissement des cartes nationale d’identité et des cartes d’électeur n’a encore pas commis de mission à l’étranger. Raison évoquée? L’opérateur entend rentrer dans tous ses fonds avant l’entame de l’identification et de l’enrôlement des Ivoiriens de l’étranger. Vrai ou faux? Toujours est-il que le déploiement à l’étranger n’est pas inscrit, pour le moment, à l’ordre du jour. Les autres structures tels l’Institut national de la statistique (Ins) et l’Office national de l’identification (Oni) n’ont pas encore pris leur envol pour l’étranger. Interrogé, un responsable de l’Ins écarte toute contingence financière mais confie que leur présence sur le terrain ne saurait tarder et que le délai fixé par la Cei pour la mise à flot de l’opération sera respectée. Mais, entre la réalité et ce vœu pieux, il y a un fossé qui sera difficilement franchissable pour tenir le délai du démarrage de l’opération à temps. L’opération, elle, n’est pas encore totalement bouclée sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
K. Marras. D
